Nous-y voilà ! A quelques petites semaines du grand débarquement de l’abstinence, on crie haut et fort son désarroi face à la flambée des prix des denrées qui participent à la confection de mets spéciaux, à l’épanouissement de boyaux habitués aux festins lors d’un mois de strict régime suggéré par la religion, l’islam en l’occurrence.
Trouble réalité lorsqu’on sait que faire le ramadan comme ceci est inscrit dans plusieurs écrits, Boukhari ou pas, incite à vivre, le temps d’un mois, la douleur de ceux qui n’arrivent pas à se nourrir, ni à assouvir le plus animal de leurs réflexes vitaux.
Mais non, les prix flambent et que deviendront-ils pendant les trente jours de jeûne ? C’est que la consommation de tout un chacun, toutes bourses fragiles comprises, prend du volume. Et le reste de l’année ? Il faut croire qu’on y vit normalement, c’est-à-dire sans se priver, sans penser aux restrictions divines qui rendent le barbu ou la voilée -sans forcément de signes ostentatoires- dispendieux à outrance. Hors ramadan, on gère difficilement le coût du panier.
Pendant, on jouit en achetant à bords perdus, en se plaignant, en garnissant les bennes à ordure sans se soucier de cette catégorie qui ne parle pas le même ramadan, celle qui le vit l’année durant. Et avec cela, il ne faut pas tourner le dos (en dépenses) au 15e jour de ce mois «tant» sacré ni à sa Laylat Al Kadr.
A l’arrivée, au lendemain de l’aïd, on se congratule en se rappelant avec délectation les gueuletons d’un mois d’abstinence. Le mois des grandes bouffes est aux portes. Avis aux faims gourmets.
Trouble réalité lorsqu’on sait que faire le ramadan comme ceci est inscrit dans plusieurs écrits, Boukhari ou pas, incite à vivre, le temps d’un mois, la douleur de ceux qui n’arrivent pas à se nourrir, ni à assouvir le plus animal de leurs réflexes vitaux.
Mais non, les prix flambent et que deviendront-ils pendant les trente jours de jeûne ? C’est que la consommation de tout un chacun, toutes bourses fragiles comprises, prend du volume. Et le reste de l’année ? Il faut croire qu’on y vit normalement, c’est-à-dire sans se priver, sans penser aux restrictions divines qui rendent le barbu ou la voilée -sans forcément de signes ostentatoires- dispendieux à outrance. Hors ramadan, on gère difficilement le coût du panier.
Pendant, on jouit en achetant à bords perdus, en se plaignant, en garnissant les bennes à ordure sans se soucier de cette catégorie qui ne parle pas le même ramadan, celle qui le vit l’année durant. Et avec cela, il ne faut pas tourner le dos (en dépenses) au 15e jour de ce mois «tant» sacré ni à sa Laylat Al Kadr.
A l’arrivée, au lendemain de l’aïd, on se congratule en se rappelant avec délectation les gueuletons d’un mois d’abstinence. Le mois des grandes bouffes est aux portes. Avis aux faims gourmets.
Anis HAJJAM