Et après, on se demande pourquoi les Marocains migrent vers des chaînes de télévision étrangères… Hormis quelques rares cases que les téléspectateurs cochent pour passer ensuite avec la rapidité de l’éclair sous d’autres cieux, le choix est vite opéré. Les grilles des deux principales chaînes souffrent copieusement du dédain que leur infligent leurs propres responsables qui se branchent les premiers sur des canaux les faisant jouir, réservant à leurs «clients» les plaisirs de la débandade.
A se demander si le système de mesure de l’audience ne devrait pas inclure l’espace satellitaire. Faire la course entre essoufflés, cela permet forcément à un essoufflé de franchir la ligne d’arrivée. Ce qui renvoie à l’avion qui finit toujours par atterrir ou amerrir. Entier ou en morceaux, il embrasse avec fougue la terre ou l’océan.
Seulement ici, c’est d’un étang à l’eau stagnante qu’il en retourne. L’autre samedi, étant nous-mêmes absorbés par l’ailleurs qui peut enfanter une incongruité dite «La chanson secrète» de TF1, nous choisissons de retourner au pays. Et boom ! Nous nous retrouvons, à corps défendant, face à des vagues s’écrasent sur des rochers se sablonnant à outrance. Et cela se permet outrageusement le nom de «Jmaâtna zina» (SNRT).
Pour faire court, le présentateur est chanteur chaâbi et le chanteur est présentateur chaâbi. Jusquelà, il ne viole aucune loi, sinon celle de la quiétude de l’ouïe. Il se fait «accompagner» de chanteurs à l’éducation cabaret criante en les haussant au rang de l’idéal actuel de l’art musical marocain. Bigre ! Où sont passés les régulateurs maison de ce type d’externalisations ? Honte à eux de réduire la chanson marocaine à ce charivari, de mettre à l’écart sa belle diversité. Voilà qui découle de l’approche générale d’une télévision aussi aveugle que muette. Avec grandiloquente déliquescence.
A se demander si le système de mesure de l’audience ne devrait pas inclure l’espace satellitaire. Faire la course entre essoufflés, cela permet forcément à un essoufflé de franchir la ligne d’arrivée. Ce qui renvoie à l’avion qui finit toujours par atterrir ou amerrir. Entier ou en morceaux, il embrasse avec fougue la terre ou l’océan.
Seulement ici, c’est d’un étang à l’eau stagnante qu’il en retourne. L’autre samedi, étant nous-mêmes absorbés par l’ailleurs qui peut enfanter une incongruité dite «La chanson secrète» de TF1, nous choisissons de retourner au pays. Et boom ! Nous nous retrouvons, à corps défendant, face à des vagues s’écrasent sur des rochers se sablonnant à outrance. Et cela se permet outrageusement le nom de «Jmaâtna zina» (SNRT).
Pour faire court, le présentateur est chanteur chaâbi et le chanteur est présentateur chaâbi. Jusquelà, il ne viole aucune loi, sinon celle de la quiétude de l’ouïe. Il se fait «accompagner» de chanteurs à l’éducation cabaret criante en les haussant au rang de l’idéal actuel de l’art musical marocain. Bigre ! Où sont passés les régulateurs maison de ce type d’externalisations ? Honte à eux de réduire la chanson marocaine à ce charivari, de mettre à l’écart sa belle diversité. Voilà qui découle de l’approche générale d’une télévision aussi aveugle que muette. Avec grandiloquente déliquescence.
Anis HAJJAM