Il y a quelque temps, l’ami Mohammed Naji, sociologue, professeur et écrivain-essayiste, se lamentait ainsi dans un post publié sur sa page Facebook : « Hier soir, minuit, je sursaute dans mon lit, ça pétarade de partout. Des flashs éclaboussent la nuit calme, ils jaillissent de villas côtières qui pètent les milliards et nous rappellent à l’ordre des puissants d’aujourd’hui.
Qillatou al-hayâ’ dans un pays où la majorité sombre dans la pénurie, des feux d’artifice fêtant sans doute un anniversaire ! (…) Honte à eux ! Et je me dis qu’en fait le présent gouvernement n’est pas aussi silencieux qu’il nous semble. Car voilà qu’en pleine nuit il s’exprime, par le biais de sa base sociale, feux d’artifice à l’appui, pour dire au peuple de croupir dans sa misère dont il n’a rien à foutre ! Nous sommes en présence des vrais porte parole du gouvernement. » Amer ou réaliste ? Malaxons les deux.
Si ces faits sont relevés à Rabat, Casablanca n’est pas étrangère à ce type de fiestas intempestives. Parallèlement, ça pétarade autrement dans le Maroc d’en bas, pour les « besoins » de l’Achoura, fête qui célèbre l’enfance chez les Sunnite, dansant et chantant avec elle, lui faisant des cadeaux.
Seulement, cette célébration est précédée de dix jours d’éclats d’artifices d’un autre genre, ne volant pas très haut, causant souvent des dégâts corporels. Si dans le premier cas les feux agacent, dans le second ils blessent.
Des « made in China » qui inondent un marché ayant pourtant banni pareil commerce. Après le feu, le rafraîchissement : l’idée est d’asperger les passants de sceaux d’eau, un rituel appelé variablement zem-zem ou 3ansra. Voyez-vous, à chacun ses feux.
Qillatou al-hayâ’ dans un pays où la majorité sombre dans la pénurie, des feux d’artifice fêtant sans doute un anniversaire ! (…) Honte à eux ! Et je me dis qu’en fait le présent gouvernement n’est pas aussi silencieux qu’il nous semble. Car voilà qu’en pleine nuit il s’exprime, par le biais de sa base sociale, feux d’artifice à l’appui, pour dire au peuple de croupir dans sa misère dont il n’a rien à foutre ! Nous sommes en présence des vrais porte parole du gouvernement. » Amer ou réaliste ? Malaxons les deux.
Si ces faits sont relevés à Rabat, Casablanca n’est pas étrangère à ce type de fiestas intempestives. Parallèlement, ça pétarade autrement dans le Maroc d’en bas, pour les « besoins » de l’Achoura, fête qui célèbre l’enfance chez les Sunnite, dansant et chantant avec elle, lui faisant des cadeaux.
Seulement, cette célébration est précédée de dix jours d’éclats d’artifices d’un autre genre, ne volant pas très haut, causant souvent des dégâts corporels. Si dans le premier cas les feux agacent, dans le second ils blessent.
Des « made in China » qui inondent un marché ayant pourtant banni pareil commerce. Après le feu, le rafraîchissement : l’idée est d’asperger les passants de sceaux d’eau, un rituel appelé variablement zem-zem ou 3ansra. Voyez-vous, à chacun ses feux.
Anis HAJJAM