Ultime rasade à l’endroit de ce happening étiqueté jazz et qui ose de larges ouvertures. Trois jours pendant lesquels un agrégat de rythmes pleut sur différentes scènes que le Jazzablanca garnit. Entre le payant et le gracieux, le soft et le corsé, l’aérien et le cognant, le festival embellit la ville jusqu’à dézinguer quelques concurrents plus âgés mais répétitifs.
La 16e édition de ce chic-choc fait dans la norme internationale, joue dans la cour des grands, propose du polyglotte. « Immersions musicales, découvertes et têtes d’affiche de renommée internationale... Jazzablanca se clôture à l’issue de trois soirées magiques, pleines d’énergie, de musique, d’émotions, et surtout de bonheur ! »
C’est en ces termes de haute autosatisfaction que l’organisation enveloppe sa dernière communication. Il est réel que de la promenade au hasard des stands du village du festival aux deux scènes de l’Anfa Park, les sourires croisent d’autres sourires, les retrouvailles annuelles se heurtent aux souvenirs de moments de grâce. C’est dire que les festivaliers reviennent sur les lieux du rite.
Jazzablanca est désormais un label qui se déploie, à l’occasion, dans des lieux fermés, histoire de garder la flamme jaillissante, comme cela est le cas pour Beth Hart Il y a quelques années au Mégarama. Vendredi, elle se vautre en reine blues-rock sur un tapis de cris de joie et de communion. La veille, c’est un éboulement de décibels tracés au compas que déverse Nile Rogers sur une assistance multi-âges. Vient le samedi, la soirée réputée habituellement sold-out. Ce qui ne dément pas les prévisions.
Après une lente prestation afrobeat des Américains Antibalas rejoints un temps par le gnaoui « de naissance » Mehdi Nassouli, c’est Mika qui vient converser en chants et en paroles avec un public prêt à avaler sans mâcher tout ce que le Libano-canadien déverse de ses cordes vocales. Le rythme dans les veines, il s’accapare tout, y compris l’air du ton. Trois jours dédiés à la cadence qui fait mouche, pour un public largement éclectique, preuve que Jazzablanca se construit une bâtisse fédératrice.
La 16e édition de ce chic-choc fait dans la norme internationale, joue dans la cour des grands, propose du polyglotte. « Immersions musicales, découvertes et têtes d’affiche de renommée internationale... Jazzablanca se clôture à l’issue de trois soirées magiques, pleines d’énergie, de musique, d’émotions, et surtout de bonheur ! »
C’est en ces termes de haute autosatisfaction que l’organisation enveloppe sa dernière communication. Il est réel que de la promenade au hasard des stands du village du festival aux deux scènes de l’Anfa Park, les sourires croisent d’autres sourires, les retrouvailles annuelles se heurtent aux souvenirs de moments de grâce. C’est dire que les festivaliers reviennent sur les lieux du rite.
Jazzablanca est désormais un label qui se déploie, à l’occasion, dans des lieux fermés, histoire de garder la flamme jaillissante, comme cela est le cas pour Beth Hart Il y a quelques années au Mégarama. Vendredi, elle se vautre en reine blues-rock sur un tapis de cris de joie et de communion. La veille, c’est un éboulement de décibels tracés au compas que déverse Nile Rogers sur une assistance multi-âges. Vient le samedi, la soirée réputée habituellement sold-out. Ce qui ne dément pas les prévisions.
Après une lente prestation afrobeat des Américains Antibalas rejoints un temps par le gnaoui « de naissance » Mehdi Nassouli, c’est Mika qui vient converser en chants et en paroles avec un public prêt à avaler sans mâcher tout ce que le Libano-canadien déverse de ses cordes vocales. Le rythme dans les veines, il s’accapare tout, y compris l’air du ton. Trois jours dédiés à la cadence qui fait mouche, pour un public largement éclectique, preuve que Jazzablanca se construit une bâtisse fédératrice.