Le cinéaste, lui-même atteint d’une mobilité réduite, lance un appel aux organisateurs du Festival national du film de Tanger (FNFT). C’est, en fait, une lettre ouverte au jeune ministre de trois lourds départements : La Culture, la Communication et la Jeunesse. Il l’y interpelle sur une situation longtemps évoquée et rarement prise en compte.
Le réalisateur et scénariste y va avec coeur et bon sens : « Le FNFT aura lieu du 16 au 24 septembre. Les films seront projetés dans une salle qui n’offre pas d’accès aux citoyens à mobilité réduite ni à ceux qui ne peuvent pas, pour une raison ou pour une autre, emprunter des escaliers. Cet espace n’a pas une salle au rez-de-chaussée, ce qui signifie que le festival privera plus de trente pour cent des citoyens d’assister aux projections. Ce chiffre émane de l’Organisation mondiale de la santé. »
Voilà qui peut ressembler à un coup d’épée dans l’eau, mais Abdeslam Kelai ne lâche pas prise : « Monsieur le ministre, vous devriez choisir une autre salle, plus facile d’accès à tous les citoyens, afin qu’ils puissent équitablement assister aux projections des films, suivre les différentes activités du festival et prendre part aux cérémonies d’ouverture et de clôture. »
Le cinéaste rappelle également le côté juridique de sa démarche : « Ceci est stipulé dans notre Constitution, dans les lois de notre pays et dans les conventions internationales ratifiées par l’État marocain. Mais si vous vous accrochez à cette salle, dépensez une petite partie du budget du festival pour l’équiper de deux ascenseurs simples pouvant être installés dans les deux espaces entre les deux escaliers de cette salle. Le montant de leur installation ne dépassera assurément pas dix pour cent du budget du festival sur une année. » Et toc. C’est ce qui met de mauvaise humeur, notamment le signataire d’une humeur dont il n’est l’auteur que vaguement.
Le réalisateur et scénariste y va avec coeur et bon sens : « Le FNFT aura lieu du 16 au 24 septembre. Les films seront projetés dans une salle qui n’offre pas d’accès aux citoyens à mobilité réduite ni à ceux qui ne peuvent pas, pour une raison ou pour une autre, emprunter des escaliers. Cet espace n’a pas une salle au rez-de-chaussée, ce qui signifie que le festival privera plus de trente pour cent des citoyens d’assister aux projections. Ce chiffre émane de l’Organisation mondiale de la santé. »
Voilà qui peut ressembler à un coup d’épée dans l’eau, mais Abdeslam Kelai ne lâche pas prise : « Monsieur le ministre, vous devriez choisir une autre salle, plus facile d’accès à tous les citoyens, afin qu’ils puissent équitablement assister aux projections des films, suivre les différentes activités du festival et prendre part aux cérémonies d’ouverture et de clôture. »
Le cinéaste rappelle également le côté juridique de sa démarche : « Ceci est stipulé dans notre Constitution, dans les lois de notre pays et dans les conventions internationales ratifiées par l’État marocain. Mais si vous vous accrochez à cette salle, dépensez une petite partie du budget du festival pour l’équiper de deux ascenseurs simples pouvant être installés dans les deux espaces entre les deux escaliers de cette salle. Le montant de leur installation ne dépassera assurément pas dix pour cent du budget du festival sur une année. » Et toc. C’est ce qui met de mauvaise humeur, notamment le signataire d’une humeur dont il n’est l’auteur que vaguement.
Anis HAJJAM