En dehors de cas caressant le stade final, existent-ils des alcooliques au Maroc ? Cliniquement oui, spirituellement non. Parce que l’alcool a une part troublante de spiritualité dans le quotidien des consommateurs au quotidien des différents breuvages que les débits de moult catégories proposent.
Le médecin prononce l’alcoolisme, la religion ne se prononce pas. Serait-ce par souci de séparation de la science et de la croyance ?
Difficile de se prononcer lorsque le gain booste les deux camps. Mais prononçons ce que nous savons, disons-le à gorge imbibée de quatrains à la longévité enivrante. Non, le Marocain n’est pas alcoolique. Il est accro et facile à décrocher. Et il le prouve un mois l’an. C’est limite énervant. Arrêter du jour au lendemain d’enquiquiner la terre entière, de retrouver sa coquille du douzième mois, de s’exprimer autrement que par des noms d’oiseaux… et d’implorer Dieu à tout va.
D’autres font l’inverse, mais nous ne sommes pas solidaires avec eux : dès que leur ventre se vide ou leurs vices se font sentir, ils pètent tous les plombs d’une constitution cérébrale détruite par un analphabétisme polyglotte. Nous parlons des habitués du verre ou de la bouteille qui ne jurent que par ces moments de convivialité et de ces lieux qui tranchent avec la réalité routinière. Ceux-là ingurgitent des centaines de litres pendant onze mois et réussissent à embrasser l’abstinence avec un flegme déstabilisant trente jours durant.
Parmi cette valeureuse faune, on dénombre quelques convertis à ce que la terre propose comme calmants doux, cette herbe poussant dans un pays du nord de l’Afrique. Finalement, le Maroc ne compte pas de sérieux alcooliques.
Le médecin prononce l’alcoolisme, la religion ne se prononce pas. Serait-ce par souci de séparation de la science et de la croyance ?
Difficile de se prononcer lorsque le gain booste les deux camps. Mais prononçons ce que nous savons, disons-le à gorge imbibée de quatrains à la longévité enivrante. Non, le Marocain n’est pas alcoolique. Il est accro et facile à décrocher. Et il le prouve un mois l’an. C’est limite énervant. Arrêter du jour au lendemain d’enquiquiner la terre entière, de retrouver sa coquille du douzième mois, de s’exprimer autrement que par des noms d’oiseaux… et d’implorer Dieu à tout va.
D’autres font l’inverse, mais nous ne sommes pas solidaires avec eux : dès que leur ventre se vide ou leurs vices se font sentir, ils pètent tous les plombs d’une constitution cérébrale détruite par un analphabétisme polyglotte. Nous parlons des habitués du verre ou de la bouteille qui ne jurent que par ces moments de convivialité et de ces lieux qui tranchent avec la réalité routinière. Ceux-là ingurgitent des centaines de litres pendant onze mois et réussissent à embrasser l’abstinence avec un flegme déstabilisant trente jours durant.
Parmi cette valeureuse faune, on dénombre quelques convertis à ce que la terre propose comme calmants doux, cette herbe poussant dans un pays du nord de l’Afrique. Finalement, le Maroc ne compte pas de sérieux alcooliques.
Anis HAJJAM