La sérieuse Agence France- Presse (AFP) titre : « A Turin, l’Eurovision boude Moscou et kiffe Kiev. » Et d’appuyer : « Sauf surprise de taille, les Ukrainiens devraient finir au firmament ou au minima sur le podium de l’Eurovision, grand-messe de la chanson pop, paillettes et provoc. » En bon français, le suspense fiche le camp.
Pour la première partie du titre, la messe est dite le 25 février, puisque l’UER (Union européenne de radio-télévision), organisatrice de l’évènement, exclut la Russie de la nouba au lendemain de l’invasion de l’Ukraine par des poètes en uniforme envoyés par le romanesque Vladimir Poutine. Pour le second volet de l’accroche, on a le droit d’aller voir ailleurs.
Le 14 mai, lors de la finale censée rassembler depuis l’Italie près de 200 millions de téléspectateurs, les regards seront tournés vers le groupe de rap folklorique ukrainien Kalush qui s’engage dans une sorte de berceuse composée avant l’invasion sur un texte prémonitoire («Stefania ») adressé à une maman : « Je retrouverai toujours mon chemin vers la maison, même si toutes les routes sont détruites. » Les bookmakers sont unanimes : le trophée est pour la nation meurtrie. Le chanteur du combo désigné par les sites de paris en ligne ne lésine pas sur les formules qui font chavirer : « Nous sommes ici pour montrer que la musique ukrainienne et la culture ukrainienne existent. Elles sont authentiques, originales et vraiment uniques. C’est ce que nous voulons mettre en valeur. »
Finalement, le pays brille à l’Eurovision par les méfaits russes puisqu’en 2016 il remporte le prix grâce à « 1944 » de Jamala, deux ans après l’annexion de la Crimée ukrainienne par la Russie et qui raconte la déportation des Tatars par l’élucubrant Staline.
Pour la première partie du titre, la messe est dite le 25 février, puisque l’UER (Union européenne de radio-télévision), organisatrice de l’évènement, exclut la Russie de la nouba au lendemain de l’invasion de l’Ukraine par des poètes en uniforme envoyés par le romanesque Vladimir Poutine. Pour le second volet de l’accroche, on a le droit d’aller voir ailleurs.
Le 14 mai, lors de la finale censée rassembler depuis l’Italie près de 200 millions de téléspectateurs, les regards seront tournés vers le groupe de rap folklorique ukrainien Kalush qui s’engage dans une sorte de berceuse composée avant l’invasion sur un texte prémonitoire («Stefania ») adressé à une maman : « Je retrouverai toujours mon chemin vers la maison, même si toutes les routes sont détruites. » Les bookmakers sont unanimes : le trophée est pour la nation meurtrie. Le chanteur du combo désigné par les sites de paris en ligne ne lésine pas sur les formules qui font chavirer : « Nous sommes ici pour montrer que la musique ukrainienne et la culture ukrainienne existent. Elles sont authentiques, originales et vraiment uniques. C’est ce que nous voulons mettre en valeur. »
Finalement, le pays brille à l’Eurovision par les méfaits russes puisqu’en 2016 il remporte le prix grâce à « 1944 » de Jamala, deux ans après l’annexion de la Crimée ukrainienne par la Russie et qui raconte la déportation des Tatars par l’élucubrant Staline.
Anis HAJJAM