Détestables les lendemains de ramadan. Pas à cause de la mort subite de ce que suggère avec forts interdits ce mois renvoyant à l’ivresse spirituelle, mais pour la grosse gueule de bois qu’il laisse suinter dans les neurones de bons citoyens ne demandant jamais d’être aussi furieusement pris en charge. Et on l’évoque des jours et des nuits après coup. Fatalement, cela se psalmodie à l’insu du propre gré des quatre-semaines d’abstinence.
Pire, il subit une rengaine, ce refrain bourgeonnant jusqu’à rapide pourrissement, vivotant dans le ruissellement d’une eau de vie qui n’a qu’un très rare souvenir de sa « propre » naissance nappée dans une boue asque et méprisable. Ces lendemains détestables sont rythmés d’autocongratulations renvoyant l’image d’un pays à un festival de pixels intellectuels plus gras que la bosse d’un dromadaire. Mais le ramadan n’y est pour rien, sinon l’interprétation grossière que fait de lui une race procréatrice à souhait : le mal qui s’enracine au l de l’eau de là où on l’irrigue de joyeusetés abrutissantes dites productions télévisuelles.
C’est ici que le mois muet est invité à donner de la voie contre les sorties empruntées par de vils gouleyants, jamais matures. Ce très cher mois, le ramadan pardi, souffre de supports approximativement qualitatifs se laissant dépérir année après année, se sachant coûter des centaines de millions de gras dirhams à de bons contributeurs qui revendiquent le droit au respect.
La télévision publique marocaine les saccage et s’en réjouit. Lors des gueules de bois précitées, ils étalent leurs performances, chiffres troublants à la boutonnière, passant à pas grand-chose, attendant la gouteuse édition suivante.
Sitcoms nauséabonds, séries transpirant le non-écrit et de rares feuilletons scénarisés tirent des celles artistiquement cassables. Demeurent les prières. Allah bonne heure !
Pire, il subit une rengaine, ce refrain bourgeonnant jusqu’à rapide pourrissement, vivotant dans le ruissellement d’une eau de vie qui n’a qu’un très rare souvenir de sa « propre » naissance nappée dans une boue asque et méprisable. Ces lendemains détestables sont rythmés d’autocongratulations renvoyant l’image d’un pays à un festival de pixels intellectuels plus gras que la bosse d’un dromadaire. Mais le ramadan n’y est pour rien, sinon l’interprétation grossière que fait de lui une race procréatrice à souhait : le mal qui s’enracine au l de l’eau de là où on l’irrigue de joyeusetés abrutissantes dites productions télévisuelles.
C’est ici que le mois muet est invité à donner de la voie contre les sorties empruntées par de vils gouleyants, jamais matures. Ce très cher mois, le ramadan pardi, souffre de supports approximativement qualitatifs se laissant dépérir année après année, se sachant coûter des centaines de millions de gras dirhams à de bons contributeurs qui revendiquent le droit au respect.
La télévision publique marocaine les saccage et s’en réjouit. Lors des gueules de bois précitées, ils étalent leurs performances, chiffres troublants à la boutonnière, passant à pas grand-chose, attendant la gouteuse édition suivante.
Sitcoms nauséabonds, séries transpirant le non-écrit et de rares feuilletons scénarisés tirent des celles artistiquement cassables. Demeurent les prières. Allah bonne heure !