Folle journée du 10 mai sur les chaînes d’information en continu en France. Un évènement «majeur» a ravi la vedette au COVID : l’arrivée en famille et en jet privé de Leonel Messi qui devait signer un contrat de deux ans (un troisième en option) avec le Paris Saint-Germain.
On a eu droit à un parfait déroulé : une image de lui arrivant à l’aéroport de Barcelone, une autre envoyée du jet et enfin celle le montrant atterrir à l’aéroport du Bourget. Le tout enveloppé d’avis laborieux de journalistes spécialisés, d’experts en football-business.
En parallèle, plusieurs reporters étaient mobilisés pour nous faire vivre la fièvre du public qui arrivait à l’aéroport par petits paquets jusqu’à se compter par milliers, snobant la pandémie. On criait, on sautillait, on pleurait, pendant que le «sauveur» était encore dans les airs.
D’autres inconditionnels du PSG et, du coup, de Messi, se sont amassés aux abords du Parc des Princes espérant le voir fouler le tapis rouge déroulé à cet effet, et d’autres encore se sont agglutinés devant le magasin de l’équipe sur les Champs-Elysées croyant sérieusement pouvoir s’offrir en primeur le maillot frappé de l’effigie du héros qui n’était finalement mis en vente que le lendemain matin.
Entre-temps, l’Argentin est allé à la rencontre des fans venus le voir au Bourget. A partir d’une fenêtre, il a longuement salué en plongée, tel le pape, ses fidèles. Portant un tee-shirt marqué de l’inscription et slogan des supporters du PSG «Ici c’est Paris», le joueur de 34 ans souriait, faisait des gestes de la main, jouissait. Le même scénario s’est produit lorsqu’il s’est mis avec ses enfants au balcon de la suite qu’il occupait au très chic Royal Monceau.
Pourtant, le sextuple ballon d’or n’avait officialisé son divorce avec l’équipe de Barcelone que dimanche dernier en versant quelques larmes, après 21 ans de loyaux et sonnants services, avec une pensée pour ses rejetons nés catalans. Dans la foulée, le Barça perd, avec le départ du génie, 137 millions d’euros uniquement en sponsoring et en marchandising. Si, à cause de Messi.
On a eu droit à un parfait déroulé : une image de lui arrivant à l’aéroport de Barcelone, une autre envoyée du jet et enfin celle le montrant atterrir à l’aéroport du Bourget. Le tout enveloppé d’avis laborieux de journalistes spécialisés, d’experts en football-business.
En parallèle, plusieurs reporters étaient mobilisés pour nous faire vivre la fièvre du public qui arrivait à l’aéroport par petits paquets jusqu’à se compter par milliers, snobant la pandémie. On criait, on sautillait, on pleurait, pendant que le «sauveur» était encore dans les airs.
D’autres inconditionnels du PSG et, du coup, de Messi, se sont amassés aux abords du Parc des Princes espérant le voir fouler le tapis rouge déroulé à cet effet, et d’autres encore se sont agglutinés devant le magasin de l’équipe sur les Champs-Elysées croyant sérieusement pouvoir s’offrir en primeur le maillot frappé de l’effigie du héros qui n’était finalement mis en vente que le lendemain matin.
Entre-temps, l’Argentin est allé à la rencontre des fans venus le voir au Bourget. A partir d’une fenêtre, il a longuement salué en plongée, tel le pape, ses fidèles. Portant un tee-shirt marqué de l’inscription et slogan des supporters du PSG «Ici c’est Paris», le joueur de 34 ans souriait, faisait des gestes de la main, jouissait. Le même scénario s’est produit lorsqu’il s’est mis avec ses enfants au balcon de la suite qu’il occupait au très chic Royal Monceau.
Pourtant, le sextuple ballon d’or n’avait officialisé son divorce avec l’équipe de Barcelone que dimanche dernier en versant quelques larmes, après 21 ans de loyaux et sonnants services, avec une pensée pour ses rejetons nés catalans. Dans la foulée, le Barça perd, avec le départ du génie, 137 millions d’euros uniquement en sponsoring et en marchandising. Si, à cause de Messi.
Anis HAJJAM