Une carrière en dents de scie, une étoile qui brille par intermittence dans un ciel capricieux, une double-casquette qui brouille les prévisions. Olivia Newton-John est cette battante hésitante.
En Australie, sa terre d’adoption, elle est éprise de musique. Elle veut chanter et danser. Elle monte en 1963 avec des copines le girls band Sol Four avec comme terrain de prédilection les télé-crochets. Trois années plus tard, elle est de retour dans son Angleterre natale. Elle y enregistre dans la foulée le single « Till You Say You’ll Be Mine ». L’accueil est mitigé. Elle s’impose alors quelques mois de réflexion et de recherche avant de faire son retour en 1971 avec un premier album dont le titre locomotive « I Honesty Love You » lui permet de s’installer sur les cimes des charts aux États-Unis où elle élit domicile dès 1975.
Entre-temps, Newton-John participe à une comédie musicale qui la rend amère. Le film est un échec retentissant. Elle est persuadée que le cinéma lui coupe les ailes. Elle referme cette douloureuse parenthèse et retourne à son parcours musical notamment avec Bruce Welch, guitariste rythmique du légendaire groupe britannique Shadows. Elle enchaîne les succès jusqu’en 1977 où le cinéma frappe de nouveau à sa porte. Après un refus de principe, elle se laisse convaincre par le producteur Allan Carr qui vient d’acquérir les droits d’une comédie musicale sans âme, « Grease ».
Dans la besace de Carr, il y a John Travolta qui garde au chaud un compartiment pour une partenaire, blondasse, gentille et capable de se transformer au fil d’une histoire d’amour peu convaincante. Le tout ou presque se base sur une scène de séduction jouée en accompagnement du titre « You’re the One That I Want ». Le succès est phénoménal. Seulement, les deux stars se retrouvent pour la comédie « Two of a Kind » qui signe la mort du duo. Triste fin cinématographique pour celle qui nous quitte le 8 août, terrassée par un cancer du sein, à 73 ans.
En Australie, sa terre d’adoption, elle est éprise de musique. Elle veut chanter et danser. Elle monte en 1963 avec des copines le girls band Sol Four avec comme terrain de prédilection les télé-crochets. Trois années plus tard, elle est de retour dans son Angleterre natale. Elle y enregistre dans la foulée le single « Till You Say You’ll Be Mine ». L’accueil est mitigé. Elle s’impose alors quelques mois de réflexion et de recherche avant de faire son retour en 1971 avec un premier album dont le titre locomotive « I Honesty Love You » lui permet de s’installer sur les cimes des charts aux États-Unis où elle élit domicile dès 1975.
Entre-temps, Newton-John participe à une comédie musicale qui la rend amère. Le film est un échec retentissant. Elle est persuadée que le cinéma lui coupe les ailes. Elle referme cette douloureuse parenthèse et retourne à son parcours musical notamment avec Bruce Welch, guitariste rythmique du légendaire groupe britannique Shadows. Elle enchaîne les succès jusqu’en 1977 où le cinéma frappe de nouveau à sa porte. Après un refus de principe, elle se laisse convaincre par le producteur Allan Carr qui vient d’acquérir les droits d’une comédie musicale sans âme, « Grease ».
Dans la besace de Carr, il y a John Travolta qui garde au chaud un compartiment pour une partenaire, blondasse, gentille et capable de se transformer au fil d’une histoire d’amour peu convaincante. Le tout ou presque se base sur une scène de séduction jouée en accompagnement du titre « You’re the One That I Want ». Le succès est phénoménal. Seulement, les deux stars se retrouvent pour la comédie « Two of a Kind » qui signe la mort du duo. Triste fin cinématographique pour celle qui nous quitte le 8 août, terrassée par un cancer du sein, à 73 ans.
Anis HAJJAM