On nous a submergés de conseils, de mises en garde, de propos affolants, de peur immédiate ou future. Pas de mouton, disaient-ils, pour cette année, s’appuyant sur la douloureuse expérience de 2020 où la pandémie s’était faite reine. Un discours de raison si nous nous arrêtons au discours.
Mais qu’en était-il réellement ? Ces mêmes alerteurs, d’une apparente bonne foi, ont choisi de ravaler leur langue au profit d’un rituel vieux comme le sacrifice, s’alignant sur la maxime «faites ce que je vous dis, ne faites pas ce que je fais».
Ils ont donc égorgé le broutard, puisqu’eux savent s’y prendre, loin de tout risque de contamination émanant de ceux à qui ils assènent des leçons de savoir-vivre, à des analphabètes définitivement polyglottes. Et ce n’est pas un cheval volant qui nous a tenus au jus de ces agissements douteux, un pégase «loyal» en sus, boursouflé de connexions souterraines capables de révéler l’invraisemblable.
Non, chez nous, c’est cet infaillible «bouche à oreille» à l’oeil alerte qui répand jusqu’à la diffamation, jusqu’à la condamnation. Et puis voilà : le mouton se rend, le pégase se rompt, sa chute engendrant un bruit au son sourd, à la sonorité biscornue.
La différence entre les deux, est que le bélier est bien en décrépitude goulument décidée par des ventres choisissant le palais comme voie de goût, le pégase, ainsi exploité, se demande s’il retrouvera un jour les airs. Peu sûre pour lui l’Amnesty dans un Monde rageusement désintégré par des âmes efflanquées.
Hubert Beuve-Méry l’aurait validé : lorsqu’on sent un pouls, on appelle l’ambulance.
Mais qu’en était-il réellement ? Ces mêmes alerteurs, d’une apparente bonne foi, ont choisi de ravaler leur langue au profit d’un rituel vieux comme le sacrifice, s’alignant sur la maxime «faites ce que je vous dis, ne faites pas ce que je fais».
Ils ont donc égorgé le broutard, puisqu’eux savent s’y prendre, loin de tout risque de contamination émanant de ceux à qui ils assènent des leçons de savoir-vivre, à des analphabètes définitivement polyglottes. Et ce n’est pas un cheval volant qui nous a tenus au jus de ces agissements douteux, un pégase «loyal» en sus, boursouflé de connexions souterraines capables de révéler l’invraisemblable.
Non, chez nous, c’est cet infaillible «bouche à oreille» à l’oeil alerte qui répand jusqu’à la diffamation, jusqu’à la condamnation. Et puis voilà : le mouton se rend, le pégase se rompt, sa chute engendrant un bruit au son sourd, à la sonorité biscornue.
La différence entre les deux, est que le bélier est bien en décrépitude goulument décidée par des ventres choisissant le palais comme voie de goût, le pégase, ainsi exploité, se demande s’il retrouvera un jour les airs. Peu sûre pour lui l’Amnesty dans un Monde rageusement désintégré par des âmes efflanquées.
Hubert Beuve-Méry l’aurait validé : lorsqu’on sent un pouls, on appelle l’ambulance.
Anis HAJJAM