Des mots comparant la demi-finale Maroc-France en Coupe du monde à un duel entre sa mère et son père et un maillot hybride moitié marocain moitié français. Sur la place Jamaâ El Fna, Maître Gims et quelques artistes aux noms d’ouragans (Dadju, Naps, Nej, Eva, Linh…) donnent de la voix lors de la quatrième édition du concert Stars in the Place. La foule est en fête.
Et puis, Gims appelle son pote Jamel sur scène. Là, les cris de joie se transforment en un concert d’huées. Déjà pendant la Coupe, des commentaires sur les réseaux sociaux à l’endroit de l’humoriste sont chargés de reproches, de condamnations, voire de haine.
D’autres internautes, peu nombreux et « clients » du Marrakech du rire du même Debbouze, s’indignent en défendant le droit du Franco-marocain à choisir librement son camp.
Seulement, le public des stades est moins souple et ne comprend pas pourquoi l’artiste ne suit pas l’exemple du Casablancais Gad Elmaleh qui affiche sans retenue son soutien à l’équipe marocaine.
Alors, combien de temps cela va-t-il durer ? Ce qui renvoie à la récurrente question « peut-on rire de tout, avec tout le monde ? ».
Mais aussi à cette autre question : et si ce n’est pas de l’humour et que Debbouze est sérieux dans son choix de faire la fête après la défaite du Maroc face à la France ? Finalement, il ne représente que sa propre personne dans cette histoire qui ne suscite aucunement le débat. Rassurons foules avec un brin de chauvinisme en leur rappelant que le Maroc a réussi un exploit et que la France est passée à côté d’une troisième étoile
Et puis, Gims appelle son pote Jamel sur scène. Là, les cris de joie se transforment en un concert d’huées. Déjà pendant la Coupe, des commentaires sur les réseaux sociaux à l’endroit de l’humoriste sont chargés de reproches, de condamnations, voire de haine.
D’autres internautes, peu nombreux et « clients » du Marrakech du rire du même Debbouze, s’indignent en défendant le droit du Franco-marocain à choisir librement son camp.
Seulement, le public des stades est moins souple et ne comprend pas pourquoi l’artiste ne suit pas l’exemple du Casablancais Gad Elmaleh qui affiche sans retenue son soutien à l’équipe marocaine.
Alors, combien de temps cela va-t-il durer ? Ce qui renvoie à la récurrente question « peut-on rire de tout, avec tout le monde ? ».
Mais aussi à cette autre question : et si ce n’est pas de l’humour et que Debbouze est sérieux dans son choix de faire la fête après la défaite du Maroc face à la France ? Finalement, il ne représente que sa propre personne dans cette histoire qui ne suscite aucunement le débat. Rassurons foules avec un brin de chauvinisme en leur rappelant que le Maroc a réussi un exploit et que la France est passée à côté d’une troisième étoile
Anis HAJJAM