Grosse est la vie dehors lorsqu’on n’y va pas. Enorme est celle qu’on tricote quand on reste chez soi. Souvent les deux s’embrasent par méconnaissance l’une de l’autre, par enfermement dehors et dedans. Malaxons les deux et voyons si le ton monte. La réponse est affirmative, par la négative. La preuve par les chaînes françaises d’information en continu qui jonchent les écrans au-delà de l’hexagone. Les patentés de l’analyse étrangère en général et maghrébine en particulier y vont de leurs troublantes affirmations. Sortant peu de leurs bureaux, ils sont paradoxalement partout.
Ils se font épauler par de curieux opposants déconnectés de tout et branchés sur le néant pour que le discours fasse jouir sur l’autel d’un néo-colonialisme désuet. «Le Maroc ? Débranchons ce pays qui tient tête aux puissances historiques, les nôtres», répètent-ils, surpris d’un élan de progrès et de modernité qui compte continuer de s’élancer dans la plus déconcertante des sérénités. La presse française, dont une majeure partie ne comprend pas que les Marocains puissent virer un parti barbu par les urnes, n’en fait écho qu’à contrecoeur -hors analyses, cela s’entend, Le Monde en éclaireur.
Culturellement aussi les Arabes ne sentent pas forcément bon, mais de solides structures contrent ce type de brutalité. Les divas arabes exposées par l’Institut du monde arabe conduit par Jack Lang agissent tel un uppercut.
Ils se font épauler par de curieux opposants déconnectés de tout et branchés sur le néant pour que le discours fasse jouir sur l’autel d’un néo-colonialisme désuet. «Le Maroc ? Débranchons ce pays qui tient tête aux puissances historiques, les nôtres», répètent-ils, surpris d’un élan de progrès et de modernité qui compte continuer de s’élancer dans la plus déconcertante des sérénités. La presse française, dont une majeure partie ne comprend pas que les Marocains puissent virer un parti barbu par les urnes, n’en fait écho qu’à contrecoeur -hors analyses, cela s’entend, Le Monde en éclaireur.
Culturellement aussi les Arabes ne sentent pas forcément bon, mais de solides structures contrent ce type de brutalité. Les divas arabes exposées par l’Institut du monde arabe conduit par Jack Lang agissent tel un uppercut.
Anis HAJJAM