En cette veille de rentrée, plusieurs questions s’imposent aux esprits rabat-joie. Quand est-ce que notre paysage audiovisuel ressemblera-t-il à un paysage audiovisuel ? C’est-à-dire un champ où cette vitrine du pays sera irriguée de professionnalisme, d’idées concertées et convenablement agitées. Essayons un exercice périlleux. Mettons dans un shaker à volume malléable toutes les chaînes de la SNRT, hors Al Oula.
En dehors de l’assiduité des opérateurs maison non comptabilisés comme fidèles téléspectateurs, qui regarde ces chaînes se renvoyant les programmes en parfaite synergie avec le concept du réchauffé augmenté de la politique du bouche-trou ? Des chaînes dénuées de toute configuration professionnelle, celle dictée par le métier qui évolue à vue d’oeil, essayant sans répit de faire face à la déferlante numérique. En fait, des chaînes de diffusion, sans âme aucune, sinon celle de s’accrocher à une antenne qui risque de casser à tout moment.
Mais qui s’en émeut ? Il y a certes des postes à maintenir en vie, mais qui gère en qualité cette survie ? Qui ose la formation continue lorsqu’on ignore même le sens de la formation ? Al Oula, mère de ces rejetons sans tuteur avoué, s’enorgueillit d’aider la production de séries et de téléfilms.
Mais quels critères régissent ses choix lorsqu’on se retrouve plus face à la quantité qu’à la qualité ? 2M n’est pas à l’abri de ce constat. Que fait-elle pour élever le niveau de l’Entertainment ? Un show débilitant et une adaptation de jeu ne sont pas suffisants pour combler la case divertissement. Loin s’en faut.
Devrait-on rappeler la nauséabonde gabegie sur laquelle se mettent au diapason la Une et la Deux lors du Ramadan ? Quant à Médi 1 TV, on ne sait toujours pas dans quelles eaux elle nage.
En dehors de l’assiduité des opérateurs maison non comptabilisés comme fidèles téléspectateurs, qui regarde ces chaînes se renvoyant les programmes en parfaite synergie avec le concept du réchauffé augmenté de la politique du bouche-trou ? Des chaînes dénuées de toute configuration professionnelle, celle dictée par le métier qui évolue à vue d’oeil, essayant sans répit de faire face à la déferlante numérique. En fait, des chaînes de diffusion, sans âme aucune, sinon celle de s’accrocher à une antenne qui risque de casser à tout moment.
Mais qui s’en émeut ? Il y a certes des postes à maintenir en vie, mais qui gère en qualité cette survie ? Qui ose la formation continue lorsqu’on ignore même le sens de la formation ? Al Oula, mère de ces rejetons sans tuteur avoué, s’enorgueillit d’aider la production de séries et de téléfilms.
Mais quels critères régissent ses choix lorsqu’on se retrouve plus face à la quantité qu’à la qualité ? 2M n’est pas à l’abri de ce constat. Que fait-elle pour élever le niveau de l’Entertainment ? Un show débilitant et une adaptation de jeu ne sont pas suffisants pour combler la case divertissement. Loin s’en faut.
Devrait-on rappeler la nauséabonde gabegie sur laquelle se mettent au diapason la Une et la Deux lors du Ramadan ? Quant à Médi 1 TV, on ne sait toujours pas dans quelles eaux elle nage.
Anis HAJJAM