Il y a le ciel lorsqu’il ne se fait pas bas. Il y a le soleil quand il daigne dégainer ses rayons. Il y a le beau sable une fois débarrassé des saletés de la veille. Il y a la mer dès que son eau se fait belle. Il y a aussi le vent qui s’invite pour mieux maintenir flottant l’esprit du « pigeon ». A cela s’ajoute une réalité que seul le borgne met de côté. Une étendue de plusieurs kilomètres se réduit à quelques dizaines de mètres pour instaurer un tourisme de poche, mais la mieux fournie. On y est « sécurisé », tournant le dos à une clientèle dont le revenu est de plus en plus chagrinant.
Sur cette côte dite Tamaris relevant du chef-lieu Dar Bouâzza, les affaires fleurissent sérieusement depuis plus de deux décennies, malgré des oh et des bah ! Dix plages privées refont le monde estival à longueur d’étés offrant généralement des services douteux, des prestations approximatives, des produits philosophiquement frais.
Avec un bonus olfactif quand on se permet une promenade longeant les points d’entrée jouxtant ces établissements hautement gardés par des vigiles habitués des lieux mais pas forcément des mesures d’hygiène. Ce qui n’exclut pas les pratiques des « autres », ceux qui investissent les plages publiques salissant un littoral déjà en mal de rejets de sacs en plastique et de canettes offertes à l’océan par d’imbéciles-heureux propriétaires de yachts variablement impressionnants.
A Tamaris, on peut être locataire saisonnier et supporter les tergiversations aussi diurnes que nocturnes de chiens errants aux stridentes cordes vocales. A Tamaris, on peut bien se sentir finalement, à la torride condition d’éviter l’été pour s’y rendre.
Sur cette côte dite Tamaris relevant du chef-lieu Dar Bouâzza, les affaires fleurissent sérieusement depuis plus de deux décennies, malgré des oh et des bah ! Dix plages privées refont le monde estival à longueur d’étés offrant généralement des services douteux, des prestations approximatives, des produits philosophiquement frais.
Avec un bonus olfactif quand on se permet une promenade longeant les points d’entrée jouxtant ces établissements hautement gardés par des vigiles habitués des lieux mais pas forcément des mesures d’hygiène. Ce qui n’exclut pas les pratiques des « autres », ceux qui investissent les plages publiques salissant un littoral déjà en mal de rejets de sacs en plastique et de canettes offertes à l’océan par d’imbéciles-heureux propriétaires de yachts variablement impressionnants.
A Tamaris, on peut être locataire saisonnier et supporter les tergiversations aussi diurnes que nocturnes de chiens errants aux stridentes cordes vocales. A Tamaris, on peut bien se sentir finalement, à la torride condition d’éviter l’été pour s’y rendre.
Anis HAJJAM