Quiétude, amour, santé, sérénité, argent, BONHEUR... Ce sont, en bas comptage, les souhaits qui s’abattent en fin d’année sur nous et que nous rendons en toute béatitude. Cela s’appelle des voeux et on en a l’habitude. Mais en réalité, ces voeux qu’on formule à l’endroit de l’autre sont adressés à soi-même avec le destinataire comme sympathique pendant. Et puis, qu’est-ce que c’est que cette idée de courir après le BONHEUR ?
Lui, ne court pas pour qu’on soit à ses trousses. Il reste là où on lui a construit son espace de fortune, développant des doutes sur sa propre existence. Encore une folle invention de l’Homme, loin des plaisirs de la nature.
Prenons l’exemple d’un couple «normal» porté par le vent de la tranquillité… C’est d’une tristesse ! Aucune excitation, rien d’emballant. C’est dans le conflit continuel qu’on se projette perpétuellement dans l’apaisement qui ne vient que lorsqu’on se rend à l’évidence de l’éloignement. S’aimer c’est bien, mais en solo. Le reste n’est que base pour romans, ce qui pousse la femme et l’homme, la fille et le garçon, à lire séparément. Ils lisent le même texte et lorsqu’il leur arrive de confronter leur avis sur le même écrit, ce sont les pompiers qu’on dérange.
Le lendemain, on se dit «bonjour» en appréhendant le soir. Et lorsque c’est le soir des souhaits qui s’invite, on essaie d’oublier pour rêver, ne pas oublier pour se rappeler. Et qui a raison dans cet imbroglio fait maison ? C’est, de toute évidence, la faute de l’année qui ne consacre qu’un soir pour que les l’incompris du BONHEUR flirtent à nouveau avec leur réalité. Allez, meilleurs voeux et que le BONHEUR nous transperce !
Lui, ne court pas pour qu’on soit à ses trousses. Il reste là où on lui a construit son espace de fortune, développant des doutes sur sa propre existence. Encore une folle invention de l’Homme, loin des plaisirs de la nature.
Prenons l’exemple d’un couple «normal» porté par le vent de la tranquillité… C’est d’une tristesse ! Aucune excitation, rien d’emballant. C’est dans le conflit continuel qu’on se projette perpétuellement dans l’apaisement qui ne vient que lorsqu’on se rend à l’évidence de l’éloignement. S’aimer c’est bien, mais en solo. Le reste n’est que base pour romans, ce qui pousse la femme et l’homme, la fille et le garçon, à lire séparément. Ils lisent le même texte et lorsqu’il leur arrive de confronter leur avis sur le même écrit, ce sont les pompiers qu’on dérange.
Le lendemain, on se dit «bonjour» en appréhendant le soir. Et lorsque c’est le soir des souhaits qui s’invite, on essaie d’oublier pour rêver, ne pas oublier pour se rappeler. Et qui a raison dans cet imbroglio fait maison ? C’est, de toute évidence, la faute de l’année qui ne consacre qu’un soir pour que les l’incompris du BONHEUR flirtent à nouveau avec leur réalité. Allez, meilleurs voeux et que le BONHEUR nous transperce !
Anis HAJJAM