Il aura écrit jusqu’à son dernier souffle ou presque. Il aura été patriote jusqu’au bout de sa maladie. Il aura marqué par ses coups d’éclat et ses légendaires fous rires. Il aura servi son métier de journaliste sans jamais baisser pavillon. Il aura formé de jeunes premiers devenus pièces variablement déterminantes dans le puzzle médiatique marocain. Fahd Yata est entier et en assume les conséquences. Au point de dénoncer l’ambiance hiérarchique de 2M où il occupe le poste de patron de la rédaction dans les années 1990. Ce qui lui vaut des représailles sans sommation.
Arrivant un matin pour vaquer à sa fonction, il se retrouve face à une porte de bureau, le sien, qui lui tient tête. Qu’est-ce qui se passe ? ON a changé la serrure et mis ses affaires dans des cartons. Ebahi, il regarde longtemps autour de lui avant que le chef du personnel de l’époque (il n’y avait pas encore de ressources humaines) ne vienne le mettre au courant de son nouveau statut d’homme et de responsable débarqué.
La veille, les personnes conviées à une grosse réunion convoquée par la direction générale n’ont plus aucun doute sur l’éviction de Fahd. Un réquisitoire auquel participe activement un prestataire-producteur externe fait office de coup de massue.
Ibn Tanjaoui, nom de guerre du défunt dans Al Bayane, est «responsable en externe de tous les maux de la chaîne en interne». Il divulgue sous ce pseudonyme quelques secrets de l’entreprise qui entame avec force sa chute qualitative. Fahd fonctionne en militant et fait fi de la réserve de confidentialité. D’autres le font oralement, mais les paroles s’envolent. Fahd s’en va créer «La Nouvelle tribune» après avoir officié dans le passé à «La Vie économique». Repose en paix, doux râleur devant l’éternel.
Arrivant un matin pour vaquer à sa fonction, il se retrouve face à une porte de bureau, le sien, qui lui tient tête. Qu’est-ce qui se passe ? ON a changé la serrure et mis ses affaires dans des cartons. Ebahi, il regarde longtemps autour de lui avant que le chef du personnel de l’époque (il n’y avait pas encore de ressources humaines) ne vienne le mettre au courant de son nouveau statut d’homme et de responsable débarqué.
La veille, les personnes conviées à une grosse réunion convoquée par la direction générale n’ont plus aucun doute sur l’éviction de Fahd. Un réquisitoire auquel participe activement un prestataire-producteur externe fait office de coup de massue.
Ibn Tanjaoui, nom de guerre du défunt dans Al Bayane, est «responsable en externe de tous les maux de la chaîne en interne». Il divulgue sous ce pseudonyme quelques secrets de l’entreprise qui entame avec force sa chute qualitative. Fahd fonctionne en militant et fait fi de la réserve de confidentialité. D’autres le font oralement, mais les paroles s’envolent. Fahd s’en va créer «La Nouvelle tribune» après avoir officié dans le passé à «La Vie économique». Repose en paix, doux râleur devant l’éternel.
Anis HAJJAM