Le nouveau président des USA, Donald Trump, vient de réitérer sa décision du retrait de son pays, les USA, de l’organisation mondiale de la santé.
Pourquoi le président du pays le plus puissant prends cette décision.
Cela ne peut que nous interpeller en tant que pays en voie de développement
Il faut rappeler que deja Donald Trump a annoncé, en 2020, le retrait des États-Unis de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).
La décision avait provoqué un séisme politique et médiatique.
Si cette décision a été largement critiquée pour son caractère abrupt et son timing, en pleine pandémie de COVID-19, elle a également relancé un débat de fond : les décisions de l’OMS sont-elles vraiment guidées par les besoins de santé publique, ou sont-elles dictées par des intérêts économiques et politiques ?
Ces mêmes questions sont toujours sur la table en ce début de 2025.
La pandémie de COVID-19 a révélé au grand jour les limites de l’OMS dans la répartition équitable des vaccins.
Alors que l’organisation prônait l’accès universel aux doses via des initiatives comme COVAX, les pays riches ont contourné ces efforts en signant des accords bilatéraux avec les laboratoires pharmaceutiques.
Résultat : des millions de doses accumulées dans les pays développés, tandis que de nombreux pays en développement peinaient à vacciner leurs populations vulnérables.
L’OMS, bien qu’affichant une volonté de justice sanitaire, s’est heurtée à une réalité amère : son incapacité à imposer des règles contraignantes face aux grandes puissances économiques.
Cette disparité a mis en lumière une question centrale : qui dirige réellement l’agenda de l’organisation ?
Une organisation dépendante des puissances financières
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, l’OMS ne dépend pas uniquement des cotisations des États membres.
Près de 80 % de son financement provient de contributions volontaires, souvent conditionnées.
Les grands donateurs, qu’il s’agisse de pays riches ou de fondations privées comme la Fondation Bill & Melinda Gates, orientent les priorités de l’organisation.
Ces financements ciblés privilégient des programmes répondant aux intérêts des donateurs : lutte contre des maladies non transmissibles ou innovations médicales profitant à des marchés lucratifs, souvent au détriment des besoins spécifiques des pays en développement, comme les maladies tropicales négligées ou le renforcement des infrastructures locales de santé.
Lors de l’épidémie d’Ebola en Afrique de l’Ouest (2014-2016), l’OMS a été critiquée pour son inertie initiale et son incapacité à soutenir efficacement les systèmes de santé locaux.
En revanche, des crises sanitaires touchant les pays riches, comme la grippe H1N1, ont bénéficié d’un déploiement rapide de ressources et de médiatisation.
Cette différence de traitement souligne un déséquilibre flagrant : les priorités de l’OMS semblent parfois répondre davantage aux pressions politiques et économiques des nations influentes qu’à une réelle évaluation des besoins mondiaux.
Une réforme nécessaire pour plus de démocratie
Pourquoi le président du pays le plus puissant prends cette décision.
Cela ne peut que nous interpeller en tant que pays en voie de développement
Il faut rappeler que deja Donald Trump a annoncé, en 2020, le retrait des États-Unis de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).
La décision avait provoqué un séisme politique et médiatique.
Si cette décision a été largement critiquée pour son caractère abrupt et son timing, en pleine pandémie de COVID-19, elle a également relancé un débat de fond : les décisions de l’OMS sont-elles vraiment guidées par les besoins de santé publique, ou sont-elles dictées par des intérêts économiques et politiques ?
Ces mêmes questions sont toujours sur la table en ce début de 2025.
Une équité vaccinale mise à l’épreuve
La pandémie de COVID-19 a révélé au grand jour les limites de l’OMS dans la répartition équitable des vaccins.
Alors que l’organisation prônait l’accès universel aux doses via des initiatives comme COVAX, les pays riches ont contourné ces efforts en signant des accords bilatéraux avec les laboratoires pharmaceutiques.
Résultat : des millions de doses accumulées dans les pays développés, tandis que de nombreux pays en développement peinaient à vacciner leurs populations vulnérables.
L’OMS, bien qu’affichant une volonté de justice sanitaire, s’est heurtée à une réalité amère : son incapacité à imposer des règles contraignantes face aux grandes puissances économiques.
Cette disparité a mis en lumière une question centrale : qui dirige réellement l’agenda de l’organisation ?
Une organisation dépendante des puissances financières
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, l’OMS ne dépend pas uniquement des cotisations des États membres.
Près de 80 % de son financement provient de contributions volontaires, souvent conditionnées.
Les grands donateurs, qu’il s’agisse de pays riches ou de fondations privées comme la Fondation Bill & Melinda Gates, orientent les priorités de l’organisation.
Ces financements ciblés privilégient des programmes répondant aux intérêts des donateurs : lutte contre des maladies non transmissibles ou innovations médicales profitant à des marchés lucratifs, souvent au détriment des besoins spécifiques des pays en développement, comme les maladies tropicales négligées ou le renforcement des infrastructures locales de santé.
Des réponses inadaptées aux crises des pays pauvres
Lors de l’épidémie d’Ebola en Afrique de l’Ouest (2014-2016), l’OMS a été critiquée pour son inertie initiale et son incapacité à soutenir efficacement les systèmes de santé locaux.
En revanche, des crises sanitaires touchant les pays riches, comme la grippe H1N1, ont bénéficié d’un déploiement rapide de ressources et de médiatisation.
Cette différence de traitement souligne un déséquilibre flagrant : les priorités de l’OMS semblent parfois répondre davantage aux pressions politiques et économiques des nations influentes qu’à une réelle évaluation des besoins mondiaux.
Des médicaments inaccessibles pour les plus démunis
Les pays pauvres doivent souvent faire face à des obstacles majeurs pour accéder aux médicaments essentiels.
Les brevets détenus par les grandes multinationales pharmaceutiques, soutenues par les pays riches, maintiennent les prix à des niveaux inabordables pour les pays en développement.
L’OMS, malgré sa mission, n’a pas réussi à instaurer des mécanismes efficaces pour permettre une production massive de génériques.
Les brevets détenus par les grandes multinationales pharmaceutiques, soutenues par les pays riches, maintiennent les prix à des niveaux inabordables pour les pays en développement.
L’OMS, malgré sa mission, n’a pas réussi à instaurer des mécanismes efficaces pour permettre une production massive de génériques.
Une réforme nécessaire pour plus de démocratie
L’influence des grandes puissances économiques dans les décisions de l’OMS soulève des questions sur sa gouvernance.
Bien que chaque État membre ait une voix théorique, les pays en développement voient souvent leurs priorités reléguées au second plan.
Les pays en voie de développement, notamment les pays Africains et Asiatiques doivent mettre en place des mécanismes pour traiter d’égale à égale avec l’OMS. Et non pas comme des pays qui quémandent des aides.
Pour devenir une véritable organisation démocratique et équitable, l’OMS doit repenser son mode de financement, réduire sa dépendance aux acteurs privés et garantir une meilleure représentativité des besoins des pays pauvres.
La décision de Donald Trump, aussi controversée soit-elle, a jeté une lumière crue sur les défis structurels de l’OMS.
Si elle veut vraiment rester fidèle à sa mission – protéger la santé de tous – elle devra s’affranchir des influences externes et recentrer ses actions sur les véritables priorités de santé publique.
Et cela ne peut advenir que par la pression des jeunes nations Africaines
Bien que chaque État membre ait une voix théorique, les pays en développement voient souvent leurs priorités reléguées au second plan.
Les pays en voie de développement, notamment les pays Africains et Asiatiques doivent mettre en place des mécanismes pour traiter d’égale à égale avec l’OMS. Et non pas comme des pays qui quémandent des aides.
Pour devenir une véritable organisation démocratique et équitable, l’OMS doit repenser son mode de financement, réduire sa dépendance aux acteurs privés et garantir une meilleure représentativité des besoins des pays pauvres.
La décision de Donald Trump, aussi controversée soit-elle, a jeté une lumière crue sur les défis structurels de l’OMS.
Si elle veut vraiment rester fidèle à sa mission – protéger la santé de tous – elle devra s’affranchir des influences externes et recentrer ses actions sur les véritables priorités de santé publique.
Et cela ne peut advenir que par la pression des jeunes nations Africaines