Disons qu’elle est himalayenne la récente prestation marocaine à la 76e édition du festival de Cannes. Le pays marche droit sur ses deux pieds. Cinq présences, quatre prix et une pluie de plébiscitassions.
L’une d’entre ces représentations est forcément muette, puisqu’elle ne s’exprime que sous le coup de l’appel définitif d’un président tenu à la bouche cousue : Maryam Touzani, membre du jury de la sélection officielle d’une édition plus ouverte et troublante que jamais. Suivent les œuvres d’un confirmé et de trois novices qui rêvent éveillés.
Nous ne sommes pas dans l’espace basculant une carrière vers des lendemains larmoyants, mais exactement dans ce qui pousse vers le présent qui enfante sans forcément être enceint. Et puis voilà : désert de prix pour le film du même nom réalisé par Faouzi Bensaïdi (La Quinzaine des réalisateurs) et une oasis de belles reconnaissances à l’endroit de jeunes forts en créations immédiates, tatouant à jamais leur passage sur une croisette qui fait briller de grands auteurs, certainement pas des moindres, depuis de longues et lentes décennies.
Et puis surgit Sanae El Moudir qui, comme son nom l’indique, est en charge de diriger des actrices sorties notamment de son propre chez-elle, un casting familial vieux d’une dizaine d’années. Et que fait-elle ? Elle évite de mentir avec « Kadib Abiyad » (La mère de tous les mensonges, The Mother of All Lies), charme, éblouit et convainc le jury de la section « Un certain regard » qui lui décerne le prix de la meilleure réalisation.
Comme un bonheur n’arrive jamais seul, elle arrache, le lendemain, le prix « L’Œil d’or » partagé avec la Tunisienne Kaouther Ben Hania (« Les Filles d’Olfa ») … Et Kamal Lazraq qui remet une couche en s’octroyant le trophée (« Un certain regard » toujours) du jury grâce à « Les Meutes » porté par des non-acteurs « plus vrais que réels », nous assure-t-on. Pour mieux alourdir le déjà lourd, l’étudiante de L’ESAV-Marrakech Zineb Wakrim repart avec le troisième prix « Ecoles du cinéma » en présentant le court « Moon » dans la catégorie Cinef. Que les anciens se fassent claquer l’esprit avec les caresses d’une génération qui vole désormais de ses belles propres ailes.
L’une d’entre ces représentations est forcément muette, puisqu’elle ne s’exprime que sous le coup de l’appel définitif d’un président tenu à la bouche cousue : Maryam Touzani, membre du jury de la sélection officielle d’une édition plus ouverte et troublante que jamais. Suivent les œuvres d’un confirmé et de trois novices qui rêvent éveillés.
Nous ne sommes pas dans l’espace basculant une carrière vers des lendemains larmoyants, mais exactement dans ce qui pousse vers le présent qui enfante sans forcément être enceint. Et puis voilà : désert de prix pour le film du même nom réalisé par Faouzi Bensaïdi (La Quinzaine des réalisateurs) et une oasis de belles reconnaissances à l’endroit de jeunes forts en créations immédiates, tatouant à jamais leur passage sur une croisette qui fait briller de grands auteurs, certainement pas des moindres, depuis de longues et lentes décennies.
Et puis surgit Sanae El Moudir qui, comme son nom l’indique, est en charge de diriger des actrices sorties notamment de son propre chez-elle, un casting familial vieux d’une dizaine d’années. Et que fait-elle ? Elle évite de mentir avec « Kadib Abiyad » (La mère de tous les mensonges, The Mother of All Lies), charme, éblouit et convainc le jury de la section « Un certain regard » qui lui décerne le prix de la meilleure réalisation.
Comme un bonheur n’arrive jamais seul, elle arrache, le lendemain, le prix « L’Œil d’or » partagé avec la Tunisienne Kaouther Ben Hania (« Les Filles d’Olfa ») … Et Kamal Lazraq qui remet une couche en s’octroyant le trophée (« Un certain regard » toujours) du jury grâce à « Les Meutes » porté par des non-acteurs « plus vrais que réels », nous assure-t-on. Pour mieux alourdir le déjà lourd, l’étudiante de L’ESAV-Marrakech Zineb Wakrim repart avec le troisième prix « Ecoles du cinéma » en présentant le court « Moon » dans la catégorie Cinef. Que les anciens se fassent claquer l’esprit avec les caresses d’une génération qui vole désormais de ses belles propres ailes.