L’Intelligence artificielle (IA pour les fébriles technologiques) fait parler ceux qui puisent dans les musiques de laboratoire, DJ’s en tête, devenus stars en sollicitant les machines pour « composer » des lignes parsemées de brouhahas et de saccages.
David Guetta, DJ français d’origine juive marocaine, en est la plus récente preuve. Ce non-musicien de haut vol vient de déclarer au magazine Rolling Stone : « On ne peut pas lutter contre l’IA, c’est impossible. » Et on le comprend. On compatit même. Il lui manquait apparemment cette intelligence pour aller plus vite, plus haut. La preuve : « Au final, on fait TOUS ce qu’on a appris. La différence, c’est que l’IA sera capable de tout apprendre. Alors bien sûr, l’IA sera gagnante parce que vous pourrez dire : "Je veux faire un disque de soul". Et l’IA aura toutes les progressions d’accords soul de l’histoire, avec le pourcentage exact de ceux qui ont eu le plus de succès, et la tonalité qui est la plus favorable pour cette progression d’accords. Vous ne pouvez pas lutter contre cela.
C’est impossible, et je pense donc que de plus en plus, ce sera une question de goût et pas seulement d’aptitudes techniques. » Pour l’écoute ou à chaparder ? Mais attention, il y a peu, l’Académie des Grammy Awards mettait en garde : « Une œuvre qui ne contient pas d’auteur humain n’est éligible dans aucune catégorie. Voici la déclaration la plus claire : l’IA, ou la musique qui contient des éléments créés par l’IA, est absolument éligible à l’inscription et à la considération pour une nomination aux Grammy. Un point c’est tout. » Seulement, Guetta est un auteur vaguement humain.
Crée-t-il réellement ? Bien évidemment, en se faisant copieusement assister par de vulgaires machines prêtes à exécuter ce qu’on lui demande, les laissant souvent proposer du brut qu’il remodèle sans forcément l’épurer. Il n’est certes pas un cas isolé, mais il excelle en cette absence de matière. L’IA est désormais sa bouée de sauvetage.
David Guetta, DJ français d’origine juive marocaine, en est la plus récente preuve. Ce non-musicien de haut vol vient de déclarer au magazine Rolling Stone : « On ne peut pas lutter contre l’IA, c’est impossible. » Et on le comprend. On compatit même. Il lui manquait apparemment cette intelligence pour aller plus vite, plus haut. La preuve : « Au final, on fait TOUS ce qu’on a appris. La différence, c’est que l’IA sera capable de tout apprendre. Alors bien sûr, l’IA sera gagnante parce que vous pourrez dire : "Je veux faire un disque de soul". Et l’IA aura toutes les progressions d’accords soul de l’histoire, avec le pourcentage exact de ceux qui ont eu le plus de succès, et la tonalité qui est la plus favorable pour cette progression d’accords. Vous ne pouvez pas lutter contre cela.
C’est impossible, et je pense donc que de plus en plus, ce sera une question de goût et pas seulement d’aptitudes techniques. » Pour l’écoute ou à chaparder ? Mais attention, il y a peu, l’Académie des Grammy Awards mettait en garde : « Une œuvre qui ne contient pas d’auteur humain n’est éligible dans aucune catégorie. Voici la déclaration la plus claire : l’IA, ou la musique qui contient des éléments créés par l’IA, est absolument éligible à l’inscription et à la considération pour une nomination aux Grammy. Un point c’est tout. » Seulement, Guetta est un auteur vaguement humain.
Crée-t-il réellement ? Bien évidemment, en se faisant copieusement assister par de vulgaires machines prêtes à exécuter ce qu’on lui demande, les laissant souvent proposer du brut qu’il remodèle sans forcément l’épurer. Il n’est certes pas un cas isolé, mais il excelle en cette absence de matière. L’IA est désormais sa bouée de sauvetage.