Le chanteur nous quitte le 4 février au désolant âge de 67 ans. Jeune, il s'acharne sur la chanson moderne marocaine avec l'idée inébranlable d'en faire son métier, sa raison d'être. Ceci commence par un malentendu entre ses aspirations et la lecture en diagonale d'une lettre qu'il envoie au dénicheur de talents et créateur de l'émission « Mawahib » Abdenbi Jirari.
Dans le courrier, l'adolescent qui fréquente l'émission de Ba Hamdoune demande à rejoindre l'équipe de « Mawahib » précisant qu'il a du mal à financer son transport. Jirari accepte de le recevoir et lui confie le poste d'assistant.
El Rhaoui est déconcerté et intimidé. Il n'ose pas expliquer au maître qu'il souhaite avoir sa chance de donner de la voix. « Moi, je voulais chanter. Lui décide de m'aider en me rémunérant », me dit-il il y a quelques années. Finale- ment, l'artiste en herbe tente sa chance auprès de Hamid Alaoui, producteur entre 1978 et 1980 du concours de chant « Adouae Al Madina » diffusé sur RTM.
Sur plus de cent concurrents, il fait partie des quatorze candidats retenus. A l'arrivée, il est lauréat masculin et Rajaa Belemlih gagnante féminine. Ils brillent en reprenant respective- ment « Moudnaka Gafahou Markadouhou» et « Hakkika Anta Al Mouna ».
A l'issue de ce premier triomphe, Mohamed El Rhaoui rencontre le légendaire parolier Ali Haddani sur la terrasse du non moins légendaire hôtel Balima à Rabat.
Le grand jazzal le félicite pour sa prestation en finale de « Adouae Al Madina » et lui conseille d'intégrer la chanson marocaine. Peu de temps après, Ali Haddani lui confie les pa- roles de « Lghorba wel âchq el gadi » en s'inquiétant de son devenir.
El Rhaoui fait alors appel à son ami, le jeune compositeur Mohamed Belkhyat. La chanson est musicalement écrite en moins de deux heures.
A son écoute, Haddani est ravi. Les trois auteurs ne savent pas encore que cette pièce, la première du chanteur, est son salut
Dans le courrier, l'adolescent qui fréquente l'émission de Ba Hamdoune demande à rejoindre l'équipe de « Mawahib » précisant qu'il a du mal à financer son transport. Jirari accepte de le recevoir et lui confie le poste d'assistant.
El Rhaoui est déconcerté et intimidé. Il n'ose pas expliquer au maître qu'il souhaite avoir sa chance de donner de la voix. « Moi, je voulais chanter. Lui décide de m'aider en me rémunérant », me dit-il il y a quelques années. Finale- ment, l'artiste en herbe tente sa chance auprès de Hamid Alaoui, producteur entre 1978 et 1980 du concours de chant « Adouae Al Madina » diffusé sur RTM.
Sur plus de cent concurrents, il fait partie des quatorze candidats retenus. A l'arrivée, il est lauréat masculin et Rajaa Belemlih gagnante féminine. Ils brillent en reprenant respective- ment « Moudnaka Gafahou Markadouhou» et « Hakkika Anta Al Mouna ».
A l'issue de ce premier triomphe, Mohamed El Rhaoui rencontre le légendaire parolier Ali Haddani sur la terrasse du non moins légendaire hôtel Balima à Rabat.
Le grand jazzal le félicite pour sa prestation en finale de « Adouae Al Madina » et lui conseille d'intégrer la chanson marocaine. Peu de temps après, Ali Haddani lui confie les pa- roles de « Lghorba wel âchq el gadi » en s'inquiétant de son devenir.
El Rhaoui fait alors appel à son ami, le jeune compositeur Mohamed Belkhyat. La chanson est musicalement écrite en moins de deux heures.
A son écoute, Haddani est ravi. Les trois auteurs ne savent pas encore que cette pièce, la première du chanteur, est son salut