Après trois années de verrouillage, par l'effet du Covid19, accompagné d'une stratégie sanitaire de "zéro contaminé", ayant généré la plus faible croissance économique depuis plusieurs décennies, la Chine a fait un formidable volte-face le 8 janvier dernier, en décrétant la réouverture de ses frontières et la pleine remise en marche de sa machine industrielle.
Faut-il rappeler ici que pour faire tourner cette machine, la Chine achète 1/5 du pétrole mondial, plus de 1/2 du cuivre, du nickel et du zinc raffinés sur la planète, et plus des 3/5 du minerai de fer?!
Ce qui fait craindre trois effets majeurs, dès les toutes prochaines semaines, et au plus tard dès le 2ème semestre de cette année :
1- le retour à la flambée des prix des principales matières premières,
2- une forte turbulence dans l'approvisionnement des marchés en matières premières, similaire à celle vécue du 2ème trimestre 2022 au 2ème trimestre 2023,
3- le retour en force de l'inflation, après quelques mois de timide accalmie.
Il faut reconnaître que le réveil chinois était très prévisible, pour ne pas dire qu'il a même tardé à venir, au risque de perturber structurellement l'offre mondiale et de laisser émerger d'autres bassins substitutifs d'approvisionnement et d'influence, que la Chine ne peut stratégiquement supporter.
Quoique la récession programmée par les puissances occidentales, ait constitué une aubaine pour la Chine confinée, en ce sens qu'elle lui donnait le temps nécessaire à son long redressement sanitaire.
Maintenant que la Chine se remet au travail, la donne économique internationale, est appelée à changer substantiellement et à relativiser les trois effets cités plus haut.
Les Occidentaux seront nécessairement amenés à vite changer leur stratégie de récession programmée, pour pouvoir prendre part à la nouvelle dynamique, aussi bien en termes de demande que d'offre.
La Russie pour sa part, y trouvera le débouché inespéré pour ses abondantes matières premières boycottées, et la ressource financière inestimable pour diligenter le destin qu'elle veut pour l'Ukraine.
Par conséquent, la décision chinoise s'avérera incontestablement être, la première très bonne nouvelle de l'an 2023.
Les craintes de renchérissement, de turbulence et d'inflation, auront bien lieu, mais ne seront que de très courte durée, ne dépassant pas la fin du 3ème trimestre 2023, et l'Economie mondiale reprendra dès le 4ème trimestre, le chemin de la forte croissance, d'une faible inflation et de taux directeurs faibles.
Finalement, l'Occident brandissant relocalisation et souverainetés, n'a nullement profité du long confinement d'une Chine qui s'avère être encore plus puissante et incontournable que jamais.
Faut-il rappeler ici que pour faire tourner cette machine, la Chine achète 1/5 du pétrole mondial, plus de 1/2 du cuivre, du nickel et du zinc raffinés sur la planète, et plus des 3/5 du minerai de fer?!
Ce qui fait craindre trois effets majeurs, dès les toutes prochaines semaines, et au plus tard dès le 2ème semestre de cette année :
1- le retour à la flambée des prix des principales matières premières,
2- une forte turbulence dans l'approvisionnement des marchés en matières premières, similaire à celle vécue du 2ème trimestre 2022 au 2ème trimestre 2023,
3- le retour en force de l'inflation, après quelques mois de timide accalmie.
Il faut reconnaître que le réveil chinois était très prévisible, pour ne pas dire qu'il a même tardé à venir, au risque de perturber structurellement l'offre mondiale et de laisser émerger d'autres bassins substitutifs d'approvisionnement et d'influence, que la Chine ne peut stratégiquement supporter.
Quoique la récession programmée par les puissances occidentales, ait constitué une aubaine pour la Chine confinée, en ce sens qu'elle lui donnait le temps nécessaire à son long redressement sanitaire.
Maintenant que la Chine se remet au travail, la donne économique internationale, est appelée à changer substantiellement et à relativiser les trois effets cités plus haut.
Les Occidentaux seront nécessairement amenés à vite changer leur stratégie de récession programmée, pour pouvoir prendre part à la nouvelle dynamique, aussi bien en termes de demande que d'offre.
La Russie pour sa part, y trouvera le débouché inespéré pour ses abondantes matières premières boycottées, et la ressource financière inestimable pour diligenter le destin qu'elle veut pour l'Ukraine.
Par conséquent, la décision chinoise s'avérera incontestablement être, la première très bonne nouvelle de l'an 2023.
Les craintes de renchérissement, de turbulence et d'inflation, auront bien lieu, mais ne seront que de très courte durée, ne dépassant pas la fin du 3ème trimestre 2023, et l'Economie mondiale reprendra dès le 4ème trimestre, le chemin de la forte croissance, d'une faible inflation et de taux directeurs faibles.
Finalement, l'Occident brandissant relocalisation et souverainetés, n'a nullement profité du long confinement d'une Chine qui s'avère être encore plus puissante et incontournable que jamais.