Initiée par le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation en collaboration avec le Centre national pour la recherche scientifique et technique, cette rencontre a été l'occasion de discuter de questions liées à la sismologie des régions du Maroc, particulièrement celle d’Al Haouz, tout en abordant les avancées récentes dans les domaines de la géodynamique, la tomographie, la tectonique et la télédétection spatiale, afin d’explorer les solutions à même d’atténuer et de prévenir les risques sismiques au Maroc et ailleurs.
S'exprimant à cette occasion, le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l'Innovation , Abdellatif Miraoui, a énuméré les différentes mesures institutionnelles mises en place pour faire face aux dégâts du séisme d’Al Haouz, soulignant que cette conférence constitue une continuité de l’action institutionnelle et une contribution positive pour l’amélioration de la connaissance, l’évaluation des risques et la promotion de la prévention sismique.
"A l’instar des efforts consentis par toutes les franges de la Nation, la communauté scientifique est à pied d’œuvre pour l’évaluation des risques et des dégâts de cette catastrophe naturelle, et les mesures de prévention d’autres", a-t-il relevé, notant que des scientifiques et chercheurs se sont rendus à l’épicentre du séisme en vue d’apporter plus d’éclaircissements et une meilleure compréhension de ce phénomène.
Le ministre n’a pas manqué de mettre en lumière les acquis du Royaume dans le domaine de la sismologie, à savoir un réseau de surveillance de 42 stations (Broad band et Short Period), des observatoires (Berrechid, Ifrane, Assa-Zag, Michlifen, Al Hoceima), 7 filières de formation en Licence, Master et Doctorat et plus de 1.000 publications indexées ces 10 dernières années dans les domaines de la géophysique et de la sismologie, avec une augmentation de 54,3% du nombre de ces publications depuis 2020.
"Ces acquis sont certes méritoires, mais nécessitent une capitalisation et une projection vertueuse du secteur de la géophysique et de la sismologie dans le futur pour surmonter certains risques qui le menacent", a-t-il poursuivi.
Pour sa part, le directeur du Centre national des prévisions des risques, Achraf Haddine, a indiqué que depuis 2004, des efforts ont été déployés pour asseoir une approche basée sur la prévention et l’anticipation, à travers notamment le renforcement de l’arsenal juridique ou encore la création de nouveaux organismes en matière de gestion des risques.
Après avoir passé en revue les déficits à combler tels que la coordination non optimale entre les acteurs concernés, l’absence d’une approche intégrée multirisques et multi-acteurs ou encore un processus de réponse coûteux, M. Haddine a mis en avant les principales recommandations de l’étude menée par l’Organisation de coopération et de développement économiques sur "la Gouvernance des politiques de la gestion des risques majeurs au Maroc".
Il a été question, entre autres, de renforcer la gestion locale des risques, d'en faire une priorité transversale, d'élaborer une vision à long terme et de promouvoir la politique de prévention, a-t-il précisé.
Par ailleurs, a-t-il noté, un programme national d’appui à la gestion intégrée des risques de catastrophes naturelles et de la résilience a été mis en place en 2016, lequel englobe trois composantes : la promotion de la réforme institutionnelle et du renforcement des capacités, l’incitation au développement des activités de réduction des risques de catastrophes naturelles, l’amélioration du financement et de l’assurance contre les risques de catastrophes naturelles.
Cette conférence entend prospecter les meilleures voies possibles pour fédérer la communauté scientifique dans les domaines de la géophysique et de la sismologie, en tirant des enseignements du passé et dans la perspective de se doter d’un institut national de recherche scientifique et technique en géophysique et sismologie.
Plusieurs thématiques y ont été abordées, notamment la politique de gestion des risques et potentiel de recherche, les progrès scientifiques et techniques ainsi que l’approche extensive.
S'exprimant à cette occasion, le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l'Innovation , Abdellatif Miraoui, a énuméré les différentes mesures institutionnelles mises en place pour faire face aux dégâts du séisme d’Al Haouz, soulignant que cette conférence constitue une continuité de l’action institutionnelle et une contribution positive pour l’amélioration de la connaissance, l’évaluation des risques et la promotion de la prévention sismique.
"A l’instar des efforts consentis par toutes les franges de la Nation, la communauté scientifique est à pied d’œuvre pour l’évaluation des risques et des dégâts de cette catastrophe naturelle, et les mesures de prévention d’autres", a-t-il relevé, notant que des scientifiques et chercheurs se sont rendus à l’épicentre du séisme en vue d’apporter plus d’éclaircissements et une meilleure compréhension de ce phénomène.
Le ministre n’a pas manqué de mettre en lumière les acquis du Royaume dans le domaine de la sismologie, à savoir un réseau de surveillance de 42 stations (Broad band et Short Period), des observatoires (Berrechid, Ifrane, Assa-Zag, Michlifen, Al Hoceima), 7 filières de formation en Licence, Master et Doctorat et plus de 1.000 publications indexées ces 10 dernières années dans les domaines de la géophysique et de la sismologie, avec une augmentation de 54,3% du nombre de ces publications depuis 2020.
"Ces acquis sont certes méritoires, mais nécessitent une capitalisation et une projection vertueuse du secteur de la géophysique et de la sismologie dans le futur pour surmonter certains risques qui le menacent", a-t-il poursuivi.
Pour sa part, le directeur du Centre national des prévisions des risques, Achraf Haddine, a indiqué que depuis 2004, des efforts ont été déployés pour asseoir une approche basée sur la prévention et l’anticipation, à travers notamment le renforcement de l’arsenal juridique ou encore la création de nouveaux organismes en matière de gestion des risques.
Après avoir passé en revue les déficits à combler tels que la coordination non optimale entre les acteurs concernés, l’absence d’une approche intégrée multirisques et multi-acteurs ou encore un processus de réponse coûteux, M. Haddine a mis en avant les principales recommandations de l’étude menée par l’Organisation de coopération et de développement économiques sur "la Gouvernance des politiques de la gestion des risques majeurs au Maroc".
Il a été question, entre autres, de renforcer la gestion locale des risques, d'en faire une priorité transversale, d'élaborer une vision à long terme et de promouvoir la politique de prévention, a-t-il précisé.
Par ailleurs, a-t-il noté, un programme national d’appui à la gestion intégrée des risques de catastrophes naturelles et de la résilience a été mis en place en 2016, lequel englobe trois composantes : la promotion de la réforme institutionnelle et du renforcement des capacités, l’incitation au développement des activités de réduction des risques de catastrophes naturelles, l’amélioration du financement et de l’assurance contre les risques de catastrophes naturelles.
Cette conférence entend prospecter les meilleures voies possibles pour fédérer la communauté scientifique dans les domaines de la géophysique et de la sismologie, en tirant des enseignements du passé et dans la perspective de se doter d’un institut national de recherche scientifique et technique en géophysique et sismologie.
Plusieurs thématiques y ont été abordées, notamment la politique de gestion des risques et potentiel de recherche, les progrès scientifiques et techniques ainsi que l’approche extensive.