Parallèlement, Donald Trump a dit espérer un "accord" dans la semaine entre Kiev et Moscou, qui a déclenché il y a plus de trois ans l'invasion de l'Ukraine.
Les tractations diplomatiques à l'initiative du président américain pour mettre fin à cette guerre qui a fait des dizaines de milliers de morts durent depuis deux mois, sans résultats concrets.
Dans son rapport quotidien, le ministère russe de la Défense a quant à lui fait savoir lundi que la Russie avait effectué des frappes sur des cibles militaires dans 74 endroits en Ukraine après "la fin" du cessez-le-feu.
Le chef de l'Etat ukrainien Volodymyr Zelensky, qui avait accepté la trêve annoncée par Moscou, avait assuré dimanche soir que les forces russes l'avaient violée "plus de 2.000 fois" dans la journée, tout en relevant qu'elles n'avaient procédé à aucun raid aérien sur cette période.
Il avait aussi proposé une prolongation de 30 jours de la suspension des frappes de drones et de missiles de longue portée sur les infrastructures civiles.
Répondant à cette proposition, Vladimir Poutine a accusé lundi l'Ukraine d'abriter des cibles militaires sur des sites civils.
Il a ainsi défendu le tir de missiles russes sur la ville ukrainienne de Soumy, le 13 avril, qui avait fait au moins 35 morts, affirmant qu'il avait visé une remise de médailles, dans une installation "civile", à des militaires ukrainiens ayant "commis des crimes" dans la région russe voisine de Koursk.
Le président russe n'a toutefois pas formellement exclu de prolonger cette trêve : "Tout cela mérite d'être étudié attentivement. Peut-être de façon bilatérale, à la suite de dialogues. Nous n'excluons pas cela. Nous allons donc analyser tout cela et prendre les décisions appropriées", a-t-il déclaré à la presse russe.
Son porte-parole, Dmitri Peskov, a précisé que M. Poutine parlait bien de possibles consultations bilatérales avec l'Ukraine, ce qui serait une première depuis le printemps de 2022 et des pourparlers de paix ayant échoué, au début de l'invasion.
A Kiev, où une alerte antiaérienne a retenti pendant une heure à l'aube lundi en raison d'une menace de drones, des Ukrainiens interrogés par l'AFP se disent surpris et soulagés par ce bref répit mais ne croient pas en une trêve durable.
"Ca a été positif" pour "se reposer ne serait-ce qu'une journée" car "les gens sont épuisés", a raconté à l'AFP Viktor Danyltchouk, un militaire en permission, tout en jugeant "impossible" un accord rapide avec Moscou car "l'ennemi ne cesse d'attaquer".
Plusieurs soldats ukrainiens déployés dans divers secteurs du front y ont constaté une considérable baisse de l'intensité des attaques russes dimanche, sans toutefois qu'elles aient complètement cessé.
Du côté de la Russie, le ministère de la Défense avait fait état de tentatives infructueuses des Ukrainiens d'"attaquer les positions russes" dans plusieurs zones de la région de Donetsk, dans l'est de l'Ukraine.
Les autorités russes ont également évoqué des actions militaires ukrainiennes contre les régions russes frontalières de Briansk, Koursk et Belgorod, dans lesquelles "des civils ont été tués ou blessés".
Dans un message diffusé sur son réseau Truth Social, Donald Trump a néanmoins dit dimanche espérer un accord "dans la semaine" entre la Russie et l'Ukraine : "Toutes deux pourront ensuite faire de bonnes affaires avec les Etats-Unis d'Amérique, qui sont en plein essor, et gagner une fortune !", a-t-il écrit.
Interrogé sur ces déclarations, Dmitri Peskov a affirmé lundi que le Kremlin espérait que "le travail avec la partie américaine" apporterait "des résultats" mais n'a donné aucun détail sur de possibles pourparlers cette semaine.
Vendredi, M. Trump avait menacé de se retirer des négociations, faute de progrès rapides dans les discussions séparées que ses lieutenants ont engagées dès mi-février avec Kiev et avec Moscou.
Les accusations croisées de violation de la trêve pascale démontrent en tout cas la difficulté d'imposer une cessation, même courte, des hostilités dans ce conflit armé, le pire en Europe depuis la fin de la Deuxième Guerre mondiale.
Les tractations diplomatiques à l'initiative du président américain pour mettre fin à cette guerre qui a fait des dizaines de milliers de morts durent depuis deux mois, sans résultats concrets.
Dans son rapport quotidien, le ministère russe de la Défense a quant à lui fait savoir lundi que la Russie avait effectué des frappes sur des cibles militaires dans 74 endroits en Ukraine après "la fin" du cessez-le-feu.
Le chef de l'Etat ukrainien Volodymyr Zelensky, qui avait accepté la trêve annoncée par Moscou, avait assuré dimanche soir que les forces russes l'avaient violée "plus de 2.000 fois" dans la journée, tout en relevant qu'elles n'avaient procédé à aucun raid aérien sur cette période.
Il avait aussi proposé une prolongation de 30 jours de la suspension des frappes de drones et de missiles de longue portée sur les infrastructures civiles.
Répondant à cette proposition, Vladimir Poutine a accusé lundi l'Ukraine d'abriter des cibles militaires sur des sites civils.
Il a ainsi défendu le tir de missiles russes sur la ville ukrainienne de Soumy, le 13 avril, qui avait fait au moins 35 morts, affirmant qu'il avait visé une remise de médailles, dans une installation "civile", à des militaires ukrainiens ayant "commis des crimes" dans la région russe voisine de Koursk.
Le président russe n'a toutefois pas formellement exclu de prolonger cette trêve : "Tout cela mérite d'être étudié attentivement. Peut-être de façon bilatérale, à la suite de dialogues. Nous n'excluons pas cela. Nous allons donc analyser tout cela et prendre les décisions appropriées", a-t-il déclaré à la presse russe.
Son porte-parole, Dmitri Peskov, a précisé que M. Poutine parlait bien de possibles consultations bilatérales avec l'Ukraine, ce qui serait une première depuis le printemps de 2022 et des pourparlers de paix ayant échoué, au début de l'invasion.
A Kiev, où une alerte antiaérienne a retenti pendant une heure à l'aube lundi en raison d'une menace de drones, des Ukrainiens interrogés par l'AFP se disent surpris et soulagés par ce bref répit mais ne croient pas en une trêve durable.
"Ca a été positif" pour "se reposer ne serait-ce qu'une journée" car "les gens sont épuisés", a raconté à l'AFP Viktor Danyltchouk, un militaire en permission, tout en jugeant "impossible" un accord rapide avec Moscou car "l'ennemi ne cesse d'attaquer".
Plusieurs soldats ukrainiens déployés dans divers secteurs du front y ont constaté une considérable baisse de l'intensité des attaques russes dimanche, sans toutefois qu'elles aient complètement cessé.
Du côté de la Russie, le ministère de la Défense avait fait état de tentatives infructueuses des Ukrainiens d'"attaquer les positions russes" dans plusieurs zones de la région de Donetsk, dans l'est de l'Ukraine.
Les autorités russes ont également évoqué des actions militaires ukrainiennes contre les régions russes frontalières de Briansk, Koursk et Belgorod, dans lesquelles "des civils ont été tués ou blessés".
Dans un message diffusé sur son réseau Truth Social, Donald Trump a néanmoins dit dimanche espérer un accord "dans la semaine" entre la Russie et l'Ukraine : "Toutes deux pourront ensuite faire de bonnes affaires avec les Etats-Unis d'Amérique, qui sont en plein essor, et gagner une fortune !", a-t-il écrit.
Interrogé sur ces déclarations, Dmitri Peskov a affirmé lundi que le Kremlin espérait que "le travail avec la partie américaine" apporterait "des résultats" mais n'a donné aucun détail sur de possibles pourparlers cette semaine.
Vendredi, M. Trump avait menacé de se retirer des négociations, faute de progrès rapides dans les discussions séparées que ses lieutenants ont engagées dès mi-février avec Kiev et avec Moscou.
Les accusations croisées de violation de la trêve pascale démontrent en tout cas la difficulté d'imposer une cessation, même courte, des hostilités dans ce conflit armé, le pire en Europe depuis la fin de la Deuxième Guerre mondiale.