Les participants au 5ème Congrès international de la Société marocaine de médecine d'urgence (SMMU) ont été unanimes à souligner "la nécessité" de promouvoir cette discipline, qui "constituera la seule locomotive de développement de la prise en charge dans nos structures d’urgences, que ce soit dans la gestion des situations critiques ou de l’organisation des filières de soins, conformément aux principes du nouveau modèle de développement marocain", lit-on dans les recommandations issues du Congrès, qui a rassemblé d’éminents experts marocains et étrangers.
"L'amélioration passe par la formation continue"
L’amélioration des prestations des services d’urgences requiert "une qualification du personnel soignant, par l’ouverture de postes d’enseignement, la spécialisation et la formation professionnelle continue", a-t-on suggéré. Pour ce faire, les experts ont recommandé la création d’Unités pédagogiques et de recherche (UPR) dans toutes les facultés de médecine dans le Royaume, ainsi que des Centres d’enseignement des soins d’urgences (CESU) dans tous les centres hospitaliers.
Les participants ont, d’autre part, plaidé pour "une réorganisation de la prise en charge des urgences et des soins non programmés pour rationaliser les conduites et faire face à l’augmentation significative du nombre de passages aux urgences pour des soins qui ne revêtent pas toujours d’un caractère urgent".
Afin d’améliorer la prise en charge pré-hospitalière et l’adaptation de l’orientation des patients en inter-hospitalier, les experts ont proposé "la mise en valeur de la régulation médicale et des services d’aide médicale urgente (SAMU) régionaux" et "la rationalisation des conduites pratiques concernant le transport sanitaire urgent par la limitation des intervenants et la redéfinition des rôles et limites de chacun d’eux".
Ils ont, dans ce sens, mis l’accent sur l’importance "d’un contrôle régulier des moyens humains et matériels mis en œuvre dans cette activité de soins". Le Congrès a aussi recommandé l’utilisation de "la simulation en santé" comme moyen pédagogique dans l’enseignement de la médecine et des sciences de la santé pour son intérêt didactique, en mettant à disposition des enseignants et des formateurs du matériel permettant d’exposer les étudiants à des situations cliniques habituelles ou critiques.
Des défis et des approches innovatrices
Au regard des problèmes de santé qui affectent des régions entières et qui, parfois, prennent une proportion pandémique, les moyens de communication constituent un outils pour atteindre un état de bien-être physique, mental et social, a-t-on par ailleurs relevé. C’est dans ce sens que les participants ont privilégié le recours à des stratégies de communications interpersonnelles, organisationnelles et médiatiques visant à informer et à influencer positivement les décisions individuelles et collectives, propices à l’amélioration de la santé.
Evoquant la question des infrastructures, les experts ont recommandé le développement de plateaux techniques hyperspécialisés permettant une prise en charge rapide et maximaliste d’emblée des patients en situation critique (Trauma-center, Cath-Lab, Stroke-Unit…, etc.) et d’organiser les structures sanitaires universitaires en pôles d’excellence. Cette proposition émane du fait que la pratique de la médecine d’urgence impose une «course contre la montre» ayant pour objectif final de préserver la vie, dont l’efficacité se mesure par "la mortalité évitable", qui constitue un indicateur de qualité de tout système de soins.
Le Congrès international de la SMMU avait pour objectif de favoriser et d’assurer une pleine participation de toutes les communautés médicales à l’action de soins de santé, visant à améliorer la prise en charge des patients au niveau des structures d’urgences, moyennant la qualification des ressources humaines, l’optimisation des moyens et la diffusion efficace de l’information.
(Avec MAP)
"L'amélioration passe par la formation continue"
L’amélioration des prestations des services d’urgences requiert "une qualification du personnel soignant, par l’ouverture de postes d’enseignement, la spécialisation et la formation professionnelle continue", a-t-on suggéré. Pour ce faire, les experts ont recommandé la création d’Unités pédagogiques et de recherche (UPR) dans toutes les facultés de médecine dans le Royaume, ainsi que des Centres d’enseignement des soins d’urgences (CESU) dans tous les centres hospitaliers.
Les participants ont, d’autre part, plaidé pour "une réorganisation de la prise en charge des urgences et des soins non programmés pour rationaliser les conduites et faire face à l’augmentation significative du nombre de passages aux urgences pour des soins qui ne revêtent pas toujours d’un caractère urgent".
Afin d’améliorer la prise en charge pré-hospitalière et l’adaptation de l’orientation des patients en inter-hospitalier, les experts ont proposé "la mise en valeur de la régulation médicale et des services d’aide médicale urgente (SAMU) régionaux" et "la rationalisation des conduites pratiques concernant le transport sanitaire urgent par la limitation des intervenants et la redéfinition des rôles et limites de chacun d’eux".
Ils ont, dans ce sens, mis l’accent sur l’importance "d’un contrôle régulier des moyens humains et matériels mis en œuvre dans cette activité de soins". Le Congrès a aussi recommandé l’utilisation de "la simulation en santé" comme moyen pédagogique dans l’enseignement de la médecine et des sciences de la santé pour son intérêt didactique, en mettant à disposition des enseignants et des formateurs du matériel permettant d’exposer les étudiants à des situations cliniques habituelles ou critiques.
Des défis et des approches innovatrices
Au regard des problèmes de santé qui affectent des régions entières et qui, parfois, prennent une proportion pandémique, les moyens de communication constituent un outils pour atteindre un état de bien-être physique, mental et social, a-t-on par ailleurs relevé. C’est dans ce sens que les participants ont privilégié le recours à des stratégies de communications interpersonnelles, organisationnelles et médiatiques visant à informer et à influencer positivement les décisions individuelles et collectives, propices à l’amélioration de la santé.
Evoquant la question des infrastructures, les experts ont recommandé le développement de plateaux techniques hyperspécialisés permettant une prise en charge rapide et maximaliste d’emblée des patients en situation critique (Trauma-center, Cath-Lab, Stroke-Unit…, etc.) et d’organiser les structures sanitaires universitaires en pôles d’excellence. Cette proposition émane du fait que la pratique de la médecine d’urgence impose une «course contre la montre» ayant pour objectif final de préserver la vie, dont l’efficacité se mesure par "la mortalité évitable", qui constitue un indicateur de qualité de tout système de soins.
Le Congrès international de la SMMU avait pour objectif de favoriser et d’assurer une pleine participation de toutes les communautés médicales à l’action de soins de santé, visant à améliorer la prise en charge des patients au niveau des structures d’urgences, moyennant la qualification des ressources humaines, l’optimisation des moyens et la diffusion efficace de l’information.
(Avec MAP)