Le lancement de ce programme a été annoncé à l'issue d'une réunion tenue mardi sous la présidence du gouverneur de la province de Sefrou, Omar Touimi Benjelloun qui a souligné l'urgence de ce programme conformément aux hautes directives de SM le Roi Mohammed VI appelant les pouvoirs publics à accorder l’intérêt nécessaire aux médinas, en préparant des programmes visant à améliorer les conditions sociales et économiques de leur population, développer leur cadre architectural et préserver leur patrimoine historique et urbain pour les rendre plus attractives sur le plan culturel et tourisme.
M. Benjelloun a relevé que Sefrou est considérée comme l'une des cités les plus anciennes du Royaume, ayant connu un développement urbain, économique et social et un rayonnement culturel en tant que lieu de coexistence et de tolérance entre les peuples, les religions et les cultures, ce qui lui a conféré une identité unique parmi les autres villes.
Il a ajouté que pour remédier aux déséquilibres résultant de la dégradation du paysage urbain de la ville et l’augmentation du nombre des constructions menaçant ruine, une convention de partenariat a été signée en 2011 pour la mise en œuvre d’un programme de relogement des habitants de ces bâtiments, qui a été réalisé par Al Omrane Fès-Meknès pour un budget de 22 millions de dirhams.
Ce programme a permis à 303 familles de bénéficier d'un soutien financier direct et à doter 80 autres familles de lots de terrains aménagés.
En 2015, a relevé le gouverneur, la deuxième tranche de ce programme a été réalisée par l'Agence pour le développement et la réhabilitation de la ville (ADER) de Fès pour un montant de 33,54 millions de dirhams, ayant permis la réhabilitation de 158 bâtiments, ainsi que le traitement de 63 autres bâtiments, dépassant tous les objectifs fixés pour ce programme.
Compte tenu des résultats positifs obtenus, une troisième tranche de cette convention a été élaborée et devant permettre le traitement de 248 bâtiments menaçant ruine par l’ADER-Fès.
Dans une présentation faite à cette occasion, la directrice régionale de l'Habitat et de la Politique de la ville a évoqué les travaux menés par le ministère à cet égard, notamment la construction d'un mur de protection de 108 mètres, la consolidation et le renforcement de 11 bâtiments menaçant ruine, le bitumage des ruelles à l'intérieur du tissu ancien, la réalisation de 155 expertises par le Laboratoire public d’essais et d’études (LPEE), l’octroi d’aides financières à 481 familles vivant dans des bâtiments menaçant ruine (50.000 dirhams pour les locataires et 10.000 dirhams pour les propriétaires), ainsi que le recasement de 12 familles dans des appartements à 140.000 dirhams et la fermeture de 102 bâtiments vides.
S'agissant des résultats du programme réalisé par l’ADER-Fès, elle a rappelé l’octroi d'une aide directe pour la réhabilitation et le renforcement de 158 bâtiments menaçant ruine (80.000 dirhams par bâtiment), l’intervention d’urgence pour le traitement de 63 bâtiments, la démolition de 23 bâtiments dégradés et vides, la réalisation d'une étude sur la situation des bâtiments dans l’ancien tissu de Sefrou (1.100 bâtiments), dont les résultats préliminaires ont révélé l’existence de 245 bâtiments nécessitant une intervention urgente et 390 bâtiments nécessitant une restauration.
Au terme de cette réunion, les participants ont recommandé notamment l'élaboration d'une décision gubernatoriale fixant les missions de la commission chargée du suivi et qu’une requête soit adressée au ministère de l’Aménagement du territoire, de l’Urbanisme, de l’Habitat et de la Politique de la ville pour le déblocage de la première tranche de sa contribution.
M. Benjelloun a relevé que Sefrou est considérée comme l'une des cités les plus anciennes du Royaume, ayant connu un développement urbain, économique et social et un rayonnement culturel en tant que lieu de coexistence et de tolérance entre les peuples, les religions et les cultures, ce qui lui a conféré une identité unique parmi les autres villes.
Il a ajouté que pour remédier aux déséquilibres résultant de la dégradation du paysage urbain de la ville et l’augmentation du nombre des constructions menaçant ruine, une convention de partenariat a été signée en 2011 pour la mise en œuvre d’un programme de relogement des habitants de ces bâtiments, qui a été réalisé par Al Omrane Fès-Meknès pour un budget de 22 millions de dirhams.
Ce programme a permis à 303 familles de bénéficier d'un soutien financier direct et à doter 80 autres familles de lots de terrains aménagés.
En 2015, a relevé le gouverneur, la deuxième tranche de ce programme a été réalisée par l'Agence pour le développement et la réhabilitation de la ville (ADER) de Fès pour un montant de 33,54 millions de dirhams, ayant permis la réhabilitation de 158 bâtiments, ainsi que le traitement de 63 autres bâtiments, dépassant tous les objectifs fixés pour ce programme.
Compte tenu des résultats positifs obtenus, une troisième tranche de cette convention a été élaborée et devant permettre le traitement de 248 bâtiments menaçant ruine par l’ADER-Fès.
Dans une présentation faite à cette occasion, la directrice régionale de l'Habitat et de la Politique de la ville a évoqué les travaux menés par le ministère à cet égard, notamment la construction d'un mur de protection de 108 mètres, la consolidation et le renforcement de 11 bâtiments menaçant ruine, le bitumage des ruelles à l'intérieur du tissu ancien, la réalisation de 155 expertises par le Laboratoire public d’essais et d’études (LPEE), l’octroi d’aides financières à 481 familles vivant dans des bâtiments menaçant ruine (50.000 dirhams pour les locataires et 10.000 dirhams pour les propriétaires), ainsi que le recasement de 12 familles dans des appartements à 140.000 dirhams et la fermeture de 102 bâtiments vides.
S'agissant des résultats du programme réalisé par l’ADER-Fès, elle a rappelé l’octroi d'une aide directe pour la réhabilitation et le renforcement de 158 bâtiments menaçant ruine (80.000 dirhams par bâtiment), l’intervention d’urgence pour le traitement de 63 bâtiments, la démolition de 23 bâtiments dégradés et vides, la réalisation d'une étude sur la situation des bâtiments dans l’ancien tissu de Sefrou (1.100 bâtiments), dont les résultats préliminaires ont révélé l’existence de 245 bâtiments nécessitant une intervention urgente et 390 bâtiments nécessitant une restauration.
Au terme de cette réunion, les participants ont recommandé notamment l'élaboration d'une décision gubernatoriale fixant les missions de la commission chargée du suivi et qu’une requête soit adressée au ministère de l’Aménagement du territoire, de l’Urbanisme, de l’Habitat et de la Politique de la ville pour le déblocage de la première tranche de sa contribution.
