Le 18 est un Riad culturel voué à la culture et à l’art au sein de la ville de Marrakech. Soumaya et Nadir, fondateurs de ce centre pluridisciplinaire, sont à la tête d’une équipe jeune et pleine de création qui se mobilise pour réaliser un projet original. Il s’agit d’archiver le patrimoine oral au Maroc. Des étudiants, artistes et jeunes écrivains sont convaincus de la nécessité de sauvegarder toute cette richesse avant qu’il ne soit tard. Poussés par leur passion d’artistes et nourris par leur curiosité de chercheurs, ces jeunes étudiants sont partis à la rencontre des âmes pures, gardiennes de la sagesse et des valeurs humaines qui sont aujourd’hui en voie de disparition. C’est dans la vallée heureuse d’Ait Bougmmez, Zaouit Ahensal, Imider et bien d’autres coins reculés du Maroc oublié, que ces jeunes ont récolté contes, proverbes, poèmes et bien d’autres genres que je ne saurais traduire en français.
Ce patrimoine lourd de sagesse et de valeurs humaines est aujourd’hui entre de bonnes mains. L’équipe du 18 l’a bien assimilé, chacun à sa façon, et l’a exposé pour le bonheur des visiteurs. Les travaux réalisés font preuve d’une touche artistique originale et d’un génie impressionnant. Une fois au 18, tous nos sens se trouvent activés. Des supports audiovisuels, des matières à toucher, des documents à lire et même des produits à sentir, sont à la disposition de tout le monde.
Ce projet intitulé «Awal», parole en Amazigh, cherche à démocratiser l’art et à donner la parole aux artistes, pour longtemps marginalisés. Outre le rôle culturel et éducatif que ce Riad a joué et joue encore, il procure, de par son architecture ancestrale et son air accueillant, un sentiment de bienêtre inédit.
Ce patrimoine lourd de sagesse et de valeurs humaines est aujourd’hui entre de bonnes mains. L’équipe du 18 l’a bien assimilé, chacun à sa façon, et l’a exposé pour le bonheur des visiteurs. Les travaux réalisés font preuve d’une touche artistique originale et d’un génie impressionnant. Une fois au 18, tous nos sens se trouvent activés. Des supports audiovisuels, des matières à toucher, des documents à lire et même des produits à sentir, sont à la disposition de tout le monde.
Ce projet intitulé «Awal», parole en Amazigh, cherche à démocratiser l’art et à donner la parole aux artistes, pour longtemps marginalisés. Outre le rôle culturel et éducatif que ce Riad a joué et joue encore, il procure, de par son architecture ancestrale et son air accueillant, un sentiment de bienêtre inédit.
Hassan EL MOUDEN