C’est dans une ambiance festive que des personnalités du monde de l’art, de la culture et des médias ont accueilli en panache, hier mercredi 16 novembre, Farida Benlyazid pour un hommage mérité au Festival international du film dans sa 19e édition.
Des années après avoir été membre du jury de la 1eme édition du FIFM, la pionnière du cinéma marocain a reçu « L’étoile d’Or » des mains de Younes Megri, artiste familier de ces rendez-vous.
A cette occasion, Farida Benlyazid a fait part de son émotion la plus profonde pour cette reconnaissance des années de travail acharné. «Je suis heureuse de recevoir l’hommage du Festival international du film de Marrakech d’autant plus que l’édition 2022 a valeur de renaissance. C’est la consécration de plusieurs années de travail ».
Avant de fouler le tapis rouge du FIFM, l’icône du cinéma marocain a été chaleureusement accueillie par le public Marrakechi à la place mythique de Jemaa El Fna. « Je suis heureuse de voir le public à Jemaa El Fna. C’est le cœur battant de l’art dans notre pays » s’est-elle épanchée devant le public.
Des années après avoir été membre du jury de la 1eme édition du FIFM, la pionnière du cinéma marocain a reçu « L’étoile d’Or » des mains de Younes Megri, artiste familier de ces rendez-vous.
A cette occasion, Farida Benlyazid a fait part de son émotion la plus profonde pour cette reconnaissance des années de travail acharné. «Je suis heureuse de recevoir l’hommage du Festival international du film de Marrakech d’autant plus que l’édition 2022 a valeur de renaissance. C’est la consécration de plusieurs années de travail ».
Avant de fouler le tapis rouge du FIFM, l’icône du cinéma marocain a été chaleureusement accueillie par le public Marrakechi à la place mythique de Jemaa El Fna. « Je suis heureuse de voir le public à Jemaa El Fna. C’est le cœur battant de l’art dans notre pays » s’est-elle épanchée devant le public.
Farida Benlayzid écrit la mémoire de la société marocaine
Première femme à avoir réalisé un film au Maroc, scénariste, critique de cinéma, Farida Benlyazid est une pionnière du cinéma marocain avec une carrière de plus de 40 ans qui a ouvert la voie à d’autres générations de réalisatrices marocaines et maghrébines.
Farida Benlyazid s’est engagée depuis ses premiers pas dans le 7e art pour la cause féminine. « C’est évident des parler de femmes, on exprime le mieux ce qu’on ressent », a-t-elle confié dans une interview accordée à « L’Opinion ».
Et d’ajouter « Je suis contente de voir l’évolution de la femme dans le secteur du cinéma au Maroc. Il y a de plus en plus de réalisatrices, de femmes à l’image, au son… et elles sont excellentes».
Entre valeurs humaines au sein de l’Islam, égalité des sexes, les opus de cette icône se veulent le miroir de toute une société à laquelle elle voue les sentiments les plus profonds.
Farida Benlyazid n’as pas manqué d’exprimer sa fierté de faire partie d’une génération qui a longtemps partagé la passion pour le 7e art. « A notre époque, les choses n’étaient faciles, mais nous n’avons jamais arrêté de nous battre pour trouver l’argent afin de produire des films», a- elle indiqué. Elle ajoute : «Le cinéma représentait une moyen d’expression important pour notre génération. Aujourd’hui, malheureusement l’argent est en train de prendre place dans le domaine, mais c’est planétaire ».
Devenue la première productrice marocaine avec le film de Jilali Ferhati « Une Brèche dans le mur » qui a été sélectionné au Festival de Cannes en 1978, Farida Benyazid a ensuite produit la fiction «Keid Ensa» (Ruses de femmes) inspirée d’un conte populaire, où elle a mis en cause les préjugés entre les hommes et les femmes et mis en exergue l’intelligence féminine.
Dans son film «À la recherche du mari de ma femme», Farida Benyazid s’est penchée avec humour sur sa propre enfance en traitant la polygamie. «La comédie peut être extraordinaire et peut véhiculer des messages mieux que le drame à condition de traiter le sujet avec profondeur», a elle indiqué.
Farida Benlyazid s’est engagée depuis ses premiers pas dans le 7e art pour la cause féminine. « C’est évident des parler de femmes, on exprime le mieux ce qu’on ressent », a-t-elle confié dans une interview accordée à « L’Opinion ».
Et d’ajouter « Je suis contente de voir l’évolution de la femme dans le secteur du cinéma au Maroc. Il y a de plus en plus de réalisatrices, de femmes à l’image, au son… et elles sont excellentes».
Entre valeurs humaines au sein de l’Islam, égalité des sexes, les opus de cette icône se veulent le miroir de toute une société à laquelle elle voue les sentiments les plus profonds.
Farida Benlyazid n’as pas manqué d’exprimer sa fierté de faire partie d’une génération qui a longtemps partagé la passion pour le 7e art. « A notre époque, les choses n’étaient faciles, mais nous n’avons jamais arrêté de nous battre pour trouver l’argent afin de produire des films», a- elle indiqué. Elle ajoute : «Le cinéma représentait une moyen d’expression important pour notre génération. Aujourd’hui, malheureusement l’argent est en train de prendre place dans le domaine, mais c’est planétaire ».
Devenue la première productrice marocaine avec le film de Jilali Ferhati « Une Brèche dans le mur » qui a été sélectionné au Festival de Cannes en 1978, Farida Benyazid a ensuite produit la fiction «Keid Ensa» (Ruses de femmes) inspirée d’un conte populaire, où elle a mis en cause les préjugés entre les hommes et les femmes et mis en exergue l’intelligence féminine.
Dans son film «À la recherche du mari de ma femme», Farida Benyazid s’est penchée avec humour sur sa propre enfance en traitant la polygamie. «La comédie peut être extraordinaire et peut véhiculer des messages mieux que le drame à condition de traiter le sujet avec profondeur», a elle indiqué.
Farida Benlyazid compte rendre hommage aux brillantes figures du Maroc
Farida Benlyazid compte écrire avec rigueur la mémoire de ceux qui nous ont quittés tôt. Elle se lance, désormais, sur un documentaire portrait consacré à la sociologue Fatema Merniss intitulé «Sur les pas de Fatema». «Dans mon documentaire sur Fatema Mernissi, je veux faire un portrait à travers le regard des gens. Je fais parler des personnes avec qui elle a travaillé. Je veux montrer leurs émotions et laisser raconter comment ils voient Fatema », a-t-elle précisé.
Compte tenu de la pandémie de Covid-19 qui a retardé le tournage, Farida Benlyazid a indiqué vouloir accélérer la machine pour relancer le documentaire.
Elle espère également faire un portrait d’autres personnalités marquantes comme Mehdi Menjra et Tayeb Saddiki.
Parler dégénérescence de l'humanisme ne laisse pas Farida Benlyazid indifférente. «Je suis bouleversée par le transhumanisme. C’est terrible pour l’humanité. Les gens sont de plus en plus passifs devant leurs écrans et sont en train de perdre leur mémoire», a –elle conclu.
Compte tenu de la pandémie de Covid-19 qui a retardé le tournage, Farida Benlyazid a indiqué vouloir accélérer la machine pour relancer le documentaire.
Elle espère également faire un portrait d’autres personnalités marquantes comme Mehdi Menjra et Tayeb Saddiki.
Parler dégénérescence de l'humanisme ne laisse pas Farida Benlyazid indifférente. «Je suis bouleversée par le transhumanisme. C’est terrible pour l’humanité. Les gens sont de plus en plus passifs devant leurs écrans et sont en train de perdre leur mémoire», a –elle conclu.