Les perspectives d’avenir pour la filière oléagineuse et les pratiques agricoles durables ont été le thème principal d'une rencontre organisée par le Programme Maghreb Oléagineux, mardi 28 septembre à Casablanca. Ayant connu la présence de quatre experts, à savoir M. Guénaël Le Guilloux, représentant de Terres Univia, M. Jean Louis Rastoin, professeur à Montpellier SupAgro, M. Hassan Benabderrazik, directeur général de AgroConcept, et M. Mohamed Saidi, directeur de la fédération nationale interprofessionnelle des semences et plants (NFIS), cette rencontre s’est tenue dans le cadre de la mission dudit programme qui s’articule sur l’accompagnement au développement de la filière marocaine de colza et de tournesol, et ce grâce aux semences européennes réputées pour leur qualité et leur rendement.
Ainsi, le développement de ce secteur se heurte à une énorme pénurie de graines oléagineuses, une demande qui ne pourrait être satisfaite qu’à travers une organisation territoriale performante, de la mise en culture jusqu’à la collecte des graines. Les initiateurs du programme de promotion Maghreb Oléagineux, initié par Terres Univia et financé à 80% par l’Union Européenne, ont mis l’accent sur le rôle que joue l’évolution des systèmes de production et des pratiques culturales dans la limitation des impacts des difficultés croissantes du secteur, notamment les aléas climatiques. En fait, les performances du secteur sont, au Maroc comme partout dans le monde, fortement dépendantes des aléas climatiques, cela implique que les systèmes de production et les pratiques culturales doivent évoluer pour limiter les impacts des difficultés croissantes du secteur et pour faire face aux changements climatiques.
Jean-Louis Rastoin a souligné dans ce contexte que « les systèmes alimentaires sont amenés à des changements profonds s'appuyant sur la transition socio-écologique, la souveraineté, la sécurité alimentaire, et le concept «une seule santé». Les oléagineux et les légumineuses devraient jouer un rôle important dans cette évolution vers des systèmes alimentaires territorialisés durables ».
Par ailleurs, cette ouverture du Maroc sur la culture oléagineuse lui offre une panoplie d’avantages, « l’intégration des cultures oléagineuses dans le système agricole marocain aidera à stabiliser et à améliorer les revenus des agriculteurs, et contribuera à la structuration du monde agricole à l’échelle territoriale, à travers l’émergence de coopératives et d’entrepreneurs agricoles, renforçant ainsi le tissu socioéconomique rural », a indiqué Hassan Benabderrazik.
Ainsi, le développement de ce secteur se heurte à une énorme pénurie de graines oléagineuses, une demande qui ne pourrait être satisfaite qu’à travers une organisation territoriale performante, de la mise en culture jusqu’à la collecte des graines. Les initiateurs du programme de promotion Maghreb Oléagineux, initié par Terres Univia et financé à 80% par l’Union Européenne, ont mis l’accent sur le rôle que joue l’évolution des systèmes de production et des pratiques culturales dans la limitation des impacts des difficultés croissantes du secteur, notamment les aléas climatiques. En fait, les performances du secteur sont, au Maroc comme partout dans le monde, fortement dépendantes des aléas climatiques, cela implique que les systèmes de production et les pratiques culturales doivent évoluer pour limiter les impacts des difficultés croissantes du secteur et pour faire face aux changements climatiques.
Jean-Louis Rastoin a souligné dans ce contexte que « les systèmes alimentaires sont amenés à des changements profonds s'appuyant sur la transition socio-écologique, la souveraineté, la sécurité alimentaire, et le concept «une seule santé». Les oléagineux et les légumineuses devraient jouer un rôle important dans cette évolution vers des systèmes alimentaires territorialisés durables ».
Par ailleurs, cette ouverture du Maroc sur la culture oléagineuse lui offre une panoplie d’avantages, « l’intégration des cultures oléagineuses dans le système agricole marocain aidera à stabiliser et à améliorer les revenus des agriculteurs, et contribuera à la structuration du monde agricole à l’échelle territoriale, à travers l’émergence de coopératives et d’entrepreneurs agricoles, renforçant ainsi le tissu socioéconomique rural », a indiqué Hassan Benabderrazik.