De nombreux pays africains œuvrent inlassablement pour réaliser leur transition démocratique et tentent de nationaliser les mécanismes démocratiques dans l'exercice de la gouvernance, et ce malgré de nombreux obstacles. Ils cherchent ainsi à lancer leur nouveau modèle politique, tandis que d'autres pays tiennent encore à leur modèle dictatorial, dans lequel des forces militaires ou civiles appuyées au pouvoir des militaires s’accaparent de tous les pouvoirs, simulant vainement certaines apparences de mécanismes démocratiques, tel un vernis devant dissimuler le vrai visage de la mainmise d’élites corrompues sur la prise de décision politique.
La vague de transition démocratique dont ont été témoins de nombreux pays africains a eu des effets directs sur la réalité des relations internationales de ces pays, car ils ont su abandonner la hantise idéologique et la soumission aux pressions diplomatiques de pays qui se considéraient jusqu’alors comme pivots aux niveaux régional et continental, et ont reformulé leurs relations extérieures sur la base de nouvelles constantes et de nouveaux élans. La concentration étant désormais essentiellement orientée vers les intérêts économiques et stratégiques, et vers l'ouverture, le dialogue et la coopération dans la logique gagnant-gagnant au lieu de celle de suivisme et de dépendance, ainsi que vers la recherche de partenariats commerciaux et économiques et de blocs régionaux, et vers l’inspiration des expériences démocratiques prometteuses et des modèles économiques émergents. Par opposition, le rôle du facteur idéologique a considérablement régressé dans la diplomatie africaine, et avec lui a diminué celui de l'argent et de la corruption diplomatique dans l’exercice de l’attraction des pays et de l’influence sur leurs positions.
A la lumière de cette dynamique politique et développementale que connaît le continent africain, l'attention des experts et des centres de recherche internationaux est focalisée sur le Maroc, comme l'une des expériences émergentes de démocratie et de développement, qui s'oriente depuis des années vers l’ancrage de ses modèles démocratique et de développement. Car le Royaume a su reformuler ses relations extérieures sur la base d'une vision stratégique et multidimensionnelle, fixée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, qui a fait de la diplomatie marocaine une force tranquille qui travaille sur plusieurs nouveaux axes, blocs internationaux et forces politiques mondiales, à travers la diplomatie multilatérale. Ce faisant, il transcende la logique de l’appui sur les relations traditionnelles. Le Maroc attache également une grande importance à la coopération Sud-Sud, car la profondeur africaine du Royaume, en plus d'être stipulée dans sa Constitution, est devenue l'une des constantes bien ancrées de la politique étrangère du pays, et constitue une priorité dans l’agenda diplomatique de Rabat.
La décision historique du Royaume du Maroc de réintégrer l'Union Africaine le 30 janvier 2017, lors du 28ème Sommet tenu par l'Union à Addis-Abeba, a été l'annonce officielle d'une nouvelle ère dans les relations maroco-africaines, la politique étrangère du Maroc étant désormais fondée, en plus des constantes de sa souveraineté, sur des principes nouveaux qui se manifestent dans le réalisme et l'efficacité, l'ouverture sur le monde et le recours à la politique de la main tendue, la coopération selon le principe du gagnant-gagnant et la concentration sur la profondeur africaine et sur la dimension humaine dans ses relations internationales.
Le Maroc a su retirer la question du Sahara de l'agenda de l'Union Africaine, et limiter le rôle de cette organisation à soutenir et accompagner les efforts des Nations Unies, ce qui a été clairement exprimé par le Sommet Africain tenu à Nouakchott en 2018, qui a confirmé que l'ONU est l'autorité exclusivement compétente pour gérer ce processus de règlement de ce conflit artificiel. Ceci a été une grande victoire pour la diplomatie marocaine, après des années où l'Algérie s'est emparée de cette organisation, profitant de l'absence du Maroc, pour émettre des décisions contraires aux intérêts du Royaume, décisions que les amis du Maroc avaient eu un rôle fondamental à contrecarrer.
Présentement, les relations extérieures du Maroc sont l'objet d'une constante fondamentale et décisive, en l’occurrence la constante de l'intégrité territoriale du Royaume, comme l'a affirmé Sa Majesté le Roi dans Son discours à l'occasion de la révolution du Roi et du Peuple en août 2022, « Le dossier du Sahara est la lentille à travers laquelle le Maroc regarde le monde, et c'est le critère clair et simple avec lequel il mesure la sincérité des amitiés et l'efficacité des partenariats ».
La reconnaissance de la marocanité du Sahara par les États-Unis d'Amérique sous l’ère du président Trump, ancrée par le président Joe Biden, a constitué une position historique des États-Unis d'Amérique, et a donné un souffle politique et une nouvelle dimension au partenariat stratégique qui unit les deux pays. Tout comme la proposition d'autonomie des régions sahariennes sous souveraineté marocaine, présentée par le Maroc pour résoudre ce conflit artificiel, a été largement soutenue et appréciée par des puissances et des pays importants, tels que la Grande-Bretagne, l'Allemagne, la Serbie, les Pays-Bas, le Portugal, la Hongrie, Chypre et Roumanie, en tant que solution politique sérieuse, crédible et réaliste,.
De même, la dernière position de l'Espagne consistant en le soutien de la proposition d'autonomie des régions du Sahara est considérée comme une position inédite et très précieuse qui a de profondes significations politiques et historiques, étant émise par un État qui occupait et gérait les provinces du Sud du Royaume depuis 1884, et qui a une responsabilité historique, politique et morale dans ce dossier, et qui, partant, détient tous les faits historiques et politiques, ainsi que les documents qui prouvent la marocanité du Sahara et les relations juridiques, légales et historiques qui lient les habitants du Sahara à l'Etat marocain et au Trône marocain.
La persistance de constantes idéologiques comme doctrine fixe dans la politique étrangère de l'Algérie, relevant de l'époque de la guerre froide, et son choix de l’enfermement au lieu du réalisme, de l'escalade et de l'intransigeance au lieu du dialogue, l'ont fait entrer dans une spirale d'isolement international au niveau géostratégique, où elle a choisi de rejoindre l'axe de l'alliance syro-iranienne, après le succès des autorités militaires algériennes à réprimer le Hirak mené par le peuple pour exiger la fin du pouvoir militaire et l'instauration de la démocratie et du régime civil, et la consécration des libertés publiques et des droits de l'Homme dans le pays.
La Tunisie, que le monde arabe considérait comme un modèle pour les démocraties émergentes après le succès de la Révolution de jasmin, se trouve aujourd'hui dans une dangereuse régression démocratique après que le président tunisien a concentré tous les pouvoirs entre ses mains, mené un coup d'État contre le Constitution, et est entré dans les labyrinthes du conflit et de la liquidation politique des institutions élues, des adversaires politiques et de l'opposition au lieu d'adopter l’approche de la réconciliation et du dialogue démocratique, et le renforcement des institutions élues pour gouverner. Bien sûr, il était naturel de rechercher l'expertise du régime algérien pour asseoir sa domination absolue et obtenir un soutien financier et politique, qui n'était naturellement pas gratuit.
Ainsi, la Tunisie a commencé à perdre l'indépendance de sa décision souveraine, devenue l'otage des intérêts de la classe dirigeante, et des pressions ont été exercées sur le président tunisien pour qu'il adopte la thèse algérienne sur le Sahara marocain, ce qui a été clairement démontré par l’accueil réservé par ledit président au chef du Polisario Brahim Ghali à l'occasion du Sommet de la TICAD, acte qui a été accueilli avec désapprobation et a été grandement dénoncé par les diverses forces vives en Tunisie, et immensément condamné par le Maroc.
Les transformations démocratiques que connaissent certains pays africains ont eu un reflet clair sur leurs positions quant à la question du Sahara marocain. Car, autant la vague démocratique s’étend en Afrique, autant augmente la reconnaissance de la marocanité du Sahara, se renforce la conviction en le respect de l’intégrité et de la souveraineté des Etats sur leurs territoires, et se consolide l’autonomie de leurs décisions souveraines. Ainsi, nombre de pays se sont départis de leur soutien à la thèse de la sécession et ont soutenu la marocanité du Sahara, puisque 40% des pays africains ont ouvert des consulats à Laâyoune et Dakhla, ce qui montre bien ce soutien croissant des pays africains, en plus des nombreux pays arabes frères et amis qui ont également pris l'initiative d'ouvrir des consulats dans ces mêmes villes.
Dans ce contexte, la diplomatie marocaine œuvre avec une grande efficacité afin de mobiliser le soutien africain à l'expulsion du Polisario de l'Union Africaine, car cette « appartenance » s’inscrit en faux contre les lois internationales, et compte tenu de la menace réelle pour la paix et la sécurité en Afrique que ce mouvement séparatiste représente, surtout après que ses relations avec les organisations terroristes et les réseaux internationaux de la traite des êtres humains ont été avérées, de même que son implication dans le crime organisé et transnational.
Si le Maroc engrange des acquis diplomatiques continus, un état de grande frustration afflige la diplomatie algérienne, qui a eu recours à l'escalade avec le Royaume, rompant les relations diplomatiques, interdisant l'espace aérien aux avions marocains et procédant à des provocations répétées aux frontières et à d'autres actions hostiles.
À la lumière de cette situation, la classe dirigeante en Algérie n’a de cesse d’exploiter les capacités du peuple et du pays algériens à dessein de s'opposer au droit historique et légal du Maroc et à sa souveraineté sur ses provinces du Sud, et même abrite sur son territoire un mouvement séparatiste hostile et lui fournit de l'argent et des armes pour déclarer la guerre au Maroc.
On peut dire que le Maroc fait preuve d’une grande capacité d’endurance et de retenue, tant que "le Sahara est dans son Maroc et que le Maroc est dans son Sahara", et poursuit la politique de la main tendue, mais en retour il fait preuve de rigueur, de fermeté et de dissuasion contre toutes les menaces sur le terrain qui pourraient affecter ses frontières territoriales, ou menacer sa stabilité et ses intérêts vitaux, comme il l'a fait dans l'affaire d’El Guerguerat, et il parie en retour sur l'avenir qui pourrait porter les vents d'un changement du régime militaire en place en Algérie et la transition vers la démocratie et la primauté des libertés et des droits. Ce n'est qu'alors que tous les problèmes pourront être résolus avec le voisin oriental et qu’il serait possible de travailler main dans la main afin de réaliser le rêve des peuples maghrébins de parvenir à l'unité et à l'intégration économique et commerciale, conformément à l'esprit des principes de la Conférence de Tanger en 1959.
La vague de transition démocratique dont ont été témoins de nombreux pays africains a eu des effets directs sur la réalité des relations internationales de ces pays, car ils ont su abandonner la hantise idéologique et la soumission aux pressions diplomatiques de pays qui se considéraient jusqu’alors comme pivots aux niveaux régional et continental, et ont reformulé leurs relations extérieures sur la base de nouvelles constantes et de nouveaux élans. La concentration étant désormais essentiellement orientée vers les intérêts économiques et stratégiques, et vers l'ouverture, le dialogue et la coopération dans la logique gagnant-gagnant au lieu de celle de suivisme et de dépendance, ainsi que vers la recherche de partenariats commerciaux et économiques et de blocs régionaux, et vers l’inspiration des expériences démocratiques prometteuses et des modèles économiques émergents. Par opposition, le rôle du facteur idéologique a considérablement régressé dans la diplomatie africaine, et avec lui a diminué celui de l'argent et de la corruption diplomatique dans l’exercice de l’attraction des pays et de l’influence sur leurs positions.
A la lumière de cette dynamique politique et développementale que connaît le continent africain, l'attention des experts et des centres de recherche internationaux est focalisée sur le Maroc, comme l'une des expériences émergentes de démocratie et de développement, qui s'oriente depuis des années vers l’ancrage de ses modèles démocratique et de développement. Car le Royaume a su reformuler ses relations extérieures sur la base d'une vision stratégique et multidimensionnelle, fixée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, qui a fait de la diplomatie marocaine une force tranquille qui travaille sur plusieurs nouveaux axes, blocs internationaux et forces politiques mondiales, à travers la diplomatie multilatérale. Ce faisant, il transcende la logique de l’appui sur les relations traditionnelles. Le Maroc attache également une grande importance à la coopération Sud-Sud, car la profondeur africaine du Royaume, en plus d'être stipulée dans sa Constitution, est devenue l'une des constantes bien ancrées de la politique étrangère du pays, et constitue une priorité dans l’agenda diplomatique de Rabat.
La décision historique du Royaume du Maroc de réintégrer l'Union Africaine le 30 janvier 2017, lors du 28ème Sommet tenu par l'Union à Addis-Abeba, a été l'annonce officielle d'une nouvelle ère dans les relations maroco-africaines, la politique étrangère du Maroc étant désormais fondée, en plus des constantes de sa souveraineté, sur des principes nouveaux qui se manifestent dans le réalisme et l'efficacité, l'ouverture sur le monde et le recours à la politique de la main tendue, la coopération selon le principe du gagnant-gagnant et la concentration sur la profondeur africaine et sur la dimension humaine dans ses relations internationales.
Le Maroc a su retirer la question du Sahara de l'agenda de l'Union Africaine, et limiter le rôle de cette organisation à soutenir et accompagner les efforts des Nations Unies, ce qui a été clairement exprimé par le Sommet Africain tenu à Nouakchott en 2018, qui a confirmé que l'ONU est l'autorité exclusivement compétente pour gérer ce processus de règlement de ce conflit artificiel. Ceci a été une grande victoire pour la diplomatie marocaine, après des années où l'Algérie s'est emparée de cette organisation, profitant de l'absence du Maroc, pour émettre des décisions contraires aux intérêts du Royaume, décisions que les amis du Maroc avaient eu un rôle fondamental à contrecarrer.
Présentement, les relations extérieures du Maroc sont l'objet d'une constante fondamentale et décisive, en l’occurrence la constante de l'intégrité territoriale du Royaume, comme l'a affirmé Sa Majesté le Roi dans Son discours à l'occasion de la révolution du Roi et du Peuple en août 2022, « Le dossier du Sahara est la lentille à travers laquelle le Maroc regarde le monde, et c'est le critère clair et simple avec lequel il mesure la sincérité des amitiés et l'efficacité des partenariats ».
La reconnaissance de la marocanité du Sahara par les États-Unis d'Amérique sous l’ère du président Trump, ancrée par le président Joe Biden, a constitué une position historique des États-Unis d'Amérique, et a donné un souffle politique et une nouvelle dimension au partenariat stratégique qui unit les deux pays. Tout comme la proposition d'autonomie des régions sahariennes sous souveraineté marocaine, présentée par le Maroc pour résoudre ce conflit artificiel, a été largement soutenue et appréciée par des puissances et des pays importants, tels que la Grande-Bretagne, l'Allemagne, la Serbie, les Pays-Bas, le Portugal, la Hongrie, Chypre et Roumanie, en tant que solution politique sérieuse, crédible et réaliste,.
De même, la dernière position de l'Espagne consistant en le soutien de la proposition d'autonomie des régions du Sahara est considérée comme une position inédite et très précieuse qui a de profondes significations politiques et historiques, étant émise par un État qui occupait et gérait les provinces du Sud du Royaume depuis 1884, et qui a une responsabilité historique, politique et morale dans ce dossier, et qui, partant, détient tous les faits historiques et politiques, ainsi que les documents qui prouvent la marocanité du Sahara et les relations juridiques, légales et historiques qui lient les habitants du Sahara à l'Etat marocain et au Trône marocain.
La persistance de constantes idéologiques comme doctrine fixe dans la politique étrangère de l'Algérie, relevant de l'époque de la guerre froide, et son choix de l’enfermement au lieu du réalisme, de l'escalade et de l'intransigeance au lieu du dialogue, l'ont fait entrer dans une spirale d'isolement international au niveau géostratégique, où elle a choisi de rejoindre l'axe de l'alliance syro-iranienne, après le succès des autorités militaires algériennes à réprimer le Hirak mené par le peuple pour exiger la fin du pouvoir militaire et l'instauration de la démocratie et du régime civil, et la consécration des libertés publiques et des droits de l'Homme dans le pays.
La Tunisie, que le monde arabe considérait comme un modèle pour les démocraties émergentes après le succès de la Révolution de jasmin, se trouve aujourd'hui dans une dangereuse régression démocratique après que le président tunisien a concentré tous les pouvoirs entre ses mains, mené un coup d'État contre le Constitution, et est entré dans les labyrinthes du conflit et de la liquidation politique des institutions élues, des adversaires politiques et de l'opposition au lieu d'adopter l’approche de la réconciliation et du dialogue démocratique, et le renforcement des institutions élues pour gouverner. Bien sûr, il était naturel de rechercher l'expertise du régime algérien pour asseoir sa domination absolue et obtenir un soutien financier et politique, qui n'était naturellement pas gratuit.
Ainsi, la Tunisie a commencé à perdre l'indépendance de sa décision souveraine, devenue l'otage des intérêts de la classe dirigeante, et des pressions ont été exercées sur le président tunisien pour qu'il adopte la thèse algérienne sur le Sahara marocain, ce qui a été clairement démontré par l’accueil réservé par ledit président au chef du Polisario Brahim Ghali à l'occasion du Sommet de la TICAD, acte qui a été accueilli avec désapprobation et a été grandement dénoncé par les diverses forces vives en Tunisie, et immensément condamné par le Maroc.
Les transformations démocratiques que connaissent certains pays africains ont eu un reflet clair sur leurs positions quant à la question du Sahara marocain. Car, autant la vague démocratique s’étend en Afrique, autant augmente la reconnaissance de la marocanité du Sahara, se renforce la conviction en le respect de l’intégrité et de la souveraineté des Etats sur leurs territoires, et se consolide l’autonomie de leurs décisions souveraines. Ainsi, nombre de pays se sont départis de leur soutien à la thèse de la sécession et ont soutenu la marocanité du Sahara, puisque 40% des pays africains ont ouvert des consulats à Laâyoune et Dakhla, ce qui montre bien ce soutien croissant des pays africains, en plus des nombreux pays arabes frères et amis qui ont également pris l'initiative d'ouvrir des consulats dans ces mêmes villes.
Dans ce contexte, la diplomatie marocaine œuvre avec une grande efficacité afin de mobiliser le soutien africain à l'expulsion du Polisario de l'Union Africaine, car cette « appartenance » s’inscrit en faux contre les lois internationales, et compte tenu de la menace réelle pour la paix et la sécurité en Afrique que ce mouvement séparatiste représente, surtout après que ses relations avec les organisations terroristes et les réseaux internationaux de la traite des êtres humains ont été avérées, de même que son implication dans le crime organisé et transnational.
Si le Maroc engrange des acquis diplomatiques continus, un état de grande frustration afflige la diplomatie algérienne, qui a eu recours à l'escalade avec le Royaume, rompant les relations diplomatiques, interdisant l'espace aérien aux avions marocains et procédant à des provocations répétées aux frontières et à d'autres actions hostiles.
À la lumière de cette situation, la classe dirigeante en Algérie n’a de cesse d’exploiter les capacités du peuple et du pays algériens à dessein de s'opposer au droit historique et légal du Maroc et à sa souveraineté sur ses provinces du Sud, et même abrite sur son territoire un mouvement séparatiste hostile et lui fournit de l'argent et des armes pour déclarer la guerre au Maroc.
On peut dire que le Maroc fait preuve d’une grande capacité d’endurance et de retenue, tant que "le Sahara est dans son Maroc et que le Maroc est dans son Sahara", et poursuit la politique de la main tendue, mais en retour il fait preuve de rigueur, de fermeté et de dissuasion contre toutes les menaces sur le terrain qui pourraient affecter ses frontières territoriales, ou menacer sa stabilité et ses intérêts vitaux, comme il l'a fait dans l'affaire d’El Guerguerat, et il parie en retour sur l'avenir qui pourrait porter les vents d'un changement du régime militaire en place en Algérie et la transition vers la démocratie et la primauté des libertés et des droits. Ce n'est qu'alors que tous les problèmes pourront être résolus avec le voisin oriental et qu’il serait possible de travailler main dans la main afin de réaliser le rêve des peuples maghrébins de parvenir à l'unité et à l'intégration économique et commerciale, conformément à l'esprit des principes de la Conférence de Tanger en 1959.
Dr Abdeljabbar Rachdi