La visite du président du Sénat français, Gérard Larcher, à Laâyoune, capitale des provinces du Sud marocain, continue de provoquer des tensions diplomatiques entre Alger et Paris. L'Algérie a annoncé la suspension immédiate de ses relations avec la chambre haute du Parlement français, dénonçant une « visite irresponsable, provocatrice et ostentatoire », selon un communiqué du Conseil de la Nation algérien.
Salah Goudjil, président de la chambre haute du Parlement algérien, a justifié cette décision par ce qu’il considère comme une « dérive d’une extrême gravité », qui selon lui, refléterait « la montée de l'extrême droite française » et « sa domination sur la scène politique ». Alger voit dans cette visite une remise en cause de ses positions sur le Sahara marocain, un dossier qui demeure un point de friction majeur entre le Maroc et l’Algérie.
Depuis que le président Emmanuel Macron a exprimé, en juillet 2024, son soutien au plan d’autonomie sous souveraineté marocaine pour le Sahara, les relations entre Paris et Alger se sont progressivement détériorées. L’Algérie avait immédiatement rappelé son ambassadeur en France, laissant présager une escalade diplomatique.
Le déplacement de Gérard Larcher à Laâyoune s’inscrit dans une série d’initiatives internationales consolidant la position du Maroc sur la scène diplomatique. Ces dernières années, plusieurs pays, dont les États-Unis, l’Espagne, Israël et de nombreux États africains et arabes, ont ouvert des consulats dans les villes sahariennes de Laâyoune et Dakhla, renforçant de facto la reconnaissance de la souveraineté marocaine sur le territoire.
La France, allié historique du Maroc, semble ainsi prendre une position plus affirmée sur la question, en rupture avec une certaine prudence observée par le passé. Paris, qui dispose d’intérêts stratégiques et économiques au Maroc, semble désormais s’aligner sur la dynamique internationale favorable au plan d’autonomie marocain, présenté par Rabat en 2007 et considéré par l’ONU comme une « solution sérieuse, crédible et réaliste ».
Salah Goudjil, président de la chambre haute du Parlement algérien, a justifié cette décision par ce qu’il considère comme une « dérive d’une extrême gravité », qui selon lui, refléterait « la montée de l'extrême droite française » et « sa domination sur la scène politique ». Alger voit dans cette visite une remise en cause de ses positions sur le Sahara marocain, un dossier qui demeure un point de friction majeur entre le Maroc et l’Algérie.
Depuis que le président Emmanuel Macron a exprimé, en juillet 2024, son soutien au plan d’autonomie sous souveraineté marocaine pour le Sahara, les relations entre Paris et Alger se sont progressivement détériorées. L’Algérie avait immédiatement rappelé son ambassadeur en France, laissant présager une escalade diplomatique.
Le déplacement de Gérard Larcher à Laâyoune s’inscrit dans une série d’initiatives internationales consolidant la position du Maroc sur la scène diplomatique. Ces dernières années, plusieurs pays, dont les États-Unis, l’Espagne, Israël et de nombreux États africains et arabes, ont ouvert des consulats dans les villes sahariennes de Laâyoune et Dakhla, renforçant de facto la reconnaissance de la souveraineté marocaine sur le territoire.
La France, allié historique du Maroc, semble ainsi prendre une position plus affirmée sur la question, en rupture avec une certaine prudence observée par le passé. Paris, qui dispose d’intérêts stratégiques et économiques au Maroc, semble désormais s’aligner sur la dynamique internationale favorable au plan d’autonomie marocain, présenté par Rabat en 2007 et considéré par l’ONU comme une « solution sérieuse, crédible et réaliste ».
L’Algérie face à un isolement diplomatique croissant
L’annonce de la suspension des relations entre le Conseil de la Nation algérien et le Sénat français traduit une réaction ferme d’Alger, qui peine à rallier un soutien international à la cause séparatiste du Polisario. Ce dernier, soutenu par l’Algérie, reste isolé sur la scène diplomatique, tandis que la reconnaissance du plan d’autonomie marocain ne cesse de gagner du terrain.
En novembre 2020, le Maroc avait rétabli le contrôle sur le poste-frontière de Guerguerat, à l’extrême sud du Sahara marocain, après des incursions de militants du Polisario cherchant à bloquer l’axe routier stratégique reliant le Maroc à la Mauritanie. Cette intervention avait marqué la fin du cessez-le-feu et exposé l’impuissance des séparatistes à inverser le cours des événements sur le terrain.
Alors que le Maroc poursuit son développement économique dans les provinces du Sud, avec d’importants investissements dans les infrastructures et le tourisme, la position algérienne semble de plus en plus fragilisée par une dynamique diplomatique qui lui est défavorable.