Si l’on suit attentivement ce qui se passe entre Israël et les Palestiniens, on observe des éléments fort sérieux dans ce nouveau cycle de conflit. Le conflit doit néanmoins être le dernier étant donné les facteurs catastrophiques qui ne s’arrêteront pas à ses limites géographiques étroites. La crainte est qu’il sorte des limites de contrôle que beaucoup, au niveau régional et international, s’efforcent de construire et consolider vite.
Il n’y a rien de nouveau dans le rôle dangereux que jouent les organisations dans la gestion des relations entre les peuples palestinien et israélien, ou même entre les sociétés arabes et Israël, tant sur le plan médiatique, politique et, bien sûr, sécuritaire et militaire.
Rien de secret à dire que diverses organisations et mouvements se sont partagés la décision palestinienne ces dernières années avec l’Autorité palestinienne.
Il faut tenir compte de la faiblesse de l’AP pour des raisons connues pour la plupart et que nous n’aborderons pas dans cet article. Il y a l’emploi croissant de ces organisations par les états pour tirer les marrons du feu contre d’autres pays arabes et pour faire pression sur les puissances internationales comme cartes de négociation, dans l’intérêt de ces régimes et non du peuple palestinien.
Ce que l’on remarque dans la tourmente actuelle, c’est que l’AP, en tant que représentant officiel du peuple palestinien sur le plan international, est totalement aux abonnés absents. La décision est entièrement détournée au profit des dirigeants de ces organisations et de leurs représentants médiatiques et propagandistes.
Plus grave, des interventions sont faites par des chefs de milices et d’autres organismes dans différents pays, y compris ceux fidèles au régime des mollahs iraniens, comme le groupe Houthi au Yémen, ou encore la milice des gardiens de la révolution iranienne.
Certainement, ce qui est le plus nuisible à la juste cause palestinienne dans ces circonstances sensibles est qu’elle soit l’objet de ralliement et de brandissement de slogans par des détracteurs, des terroristes et des extrémistes. Ceux-là jouent la politicaille avec la douleur et la souffrance d’un peuple.
Ces organisations n’ont pas et n’apporteront rien au peuple palestinien, si ce n’est des déclarations enflammées et de fausses revendications de soutien et de sacrifices. La question que beaucoup se posent, pourquoi la stabilité au Moyen-Orient est devenue sujette aux méthodes des groupes et des organismes et non aux États ?
Il faut noter ici que ça a commencé depuis les troubles de 2011, dans lesquels les organisations et mouvements idéologisés ont joué un rôle influent. Et ce, tant au niveau organisationnel, qu’au niveau de l’action et du kidnapping consécutif de la scène publique pour servir leurs objectifs et leurs intérêts.
L’organisation terroriste des « Frères musulmans, » par exemple, avait fait une forte incursion. Elle est rapidement arrivée au sommet de la pyramide du pouvoir en Egypte. Mais le peuple égyptien s’est révolté contre lui le 30 juin 2013, lorsque la révolution a su affranchir la volonté du peuple et rendre la prise de décision au peuple.
Bien que les choses aient été remises en ordre par le peuple en Égypte, le fléau des milices et des organismes demeure. Désormais, certaines d’entre elles contrôlent la destinée de plusieurs pays arabes, dont le Yémen, la Libye et une grande partie du territoire syrien. Il y a aussi le rôle inquiétant des armes des milices iraniennes dans des pays comme le Liban et l’Irak.
Sans doute, si que la situation dans notre région reste la même sans règlements de crises, les milices seront tentées de s’installer, de s’étendre et de gagner en influence. Même parler de souveraineté nationale dans de nombreux pays du Moyen-Orient semble être une chose du passé.
Éradiquer le fléau des milices et des organismes au Moyen-Orient et restaurer le pouvoir de l’État-nation dans de nombreux pays est une condition sine qua non pour parvenir à la sécurité et à la stabilité.
Tant que la suppression des milices et des organisations reste absente des priorités du collectif mondial, la violence se poursuivra et le chaos régnera sur la région.
Il n’y a rien de nouveau dans le rôle dangereux que jouent les organisations dans la gestion des relations entre les peuples palestinien et israélien, ou même entre les sociétés arabes et Israël, tant sur le plan médiatique, politique et, bien sûr, sécuritaire et militaire.
Rien de secret à dire que diverses organisations et mouvements se sont partagés la décision palestinienne ces dernières années avec l’Autorité palestinienne.
Il faut tenir compte de la faiblesse de l’AP pour des raisons connues pour la plupart et que nous n’aborderons pas dans cet article. Il y a l’emploi croissant de ces organisations par les états pour tirer les marrons du feu contre d’autres pays arabes et pour faire pression sur les puissances internationales comme cartes de négociation, dans l’intérêt de ces régimes et non du peuple palestinien.
Ce que l’on remarque dans la tourmente actuelle, c’est que l’AP, en tant que représentant officiel du peuple palestinien sur le plan international, est totalement aux abonnés absents. La décision est entièrement détournée au profit des dirigeants de ces organisations et de leurs représentants médiatiques et propagandistes.
Plus grave, des interventions sont faites par des chefs de milices et d’autres organismes dans différents pays, y compris ceux fidèles au régime des mollahs iraniens, comme le groupe Houthi au Yémen, ou encore la milice des gardiens de la révolution iranienne.
Certainement, ce qui est le plus nuisible à la juste cause palestinienne dans ces circonstances sensibles est qu’elle soit l’objet de ralliement et de brandissement de slogans par des détracteurs, des terroristes et des extrémistes. Ceux-là jouent la politicaille avec la douleur et la souffrance d’un peuple.
Ces organisations n’ont pas et n’apporteront rien au peuple palestinien, si ce n’est des déclarations enflammées et de fausses revendications de soutien et de sacrifices. La question que beaucoup se posent, pourquoi la stabilité au Moyen-Orient est devenue sujette aux méthodes des groupes et des organismes et non aux États ?
Il faut noter ici que ça a commencé depuis les troubles de 2011, dans lesquels les organisations et mouvements idéologisés ont joué un rôle influent. Et ce, tant au niveau organisationnel, qu’au niveau de l’action et du kidnapping consécutif de la scène publique pour servir leurs objectifs et leurs intérêts.
L’organisation terroriste des « Frères musulmans, » par exemple, avait fait une forte incursion. Elle est rapidement arrivée au sommet de la pyramide du pouvoir en Egypte. Mais le peuple égyptien s’est révolté contre lui le 30 juin 2013, lorsque la révolution a su affranchir la volonté du peuple et rendre la prise de décision au peuple.
Bien que les choses aient été remises en ordre par le peuple en Égypte, le fléau des milices et des organismes demeure. Désormais, certaines d’entre elles contrôlent la destinée de plusieurs pays arabes, dont le Yémen, la Libye et une grande partie du territoire syrien. Il y a aussi le rôle inquiétant des armes des milices iraniennes dans des pays comme le Liban et l’Irak.
Sans doute, si que la situation dans notre région reste la même sans règlements de crises, les milices seront tentées de s’installer, de s’étendre et de gagner en influence. Même parler de souveraineté nationale dans de nombreux pays du Moyen-Orient semble être une chose du passé.
Éradiquer le fléau des milices et des organismes au Moyen-Orient et restaurer le pouvoir de l’État-nation dans de nombreux pays est une condition sine qua non pour parvenir à la sécurité et à la stabilité.
Tant que la suppression des milices et des organisations reste absente des priorités du collectif mondial, la violence se poursuivra et le chaos régnera sur la région.
Salem AlKetbi,
Politologue émirati et ancien candidat au Conseil national fédéral
Politologue émirati et ancien candidat au Conseil national fédéral