C’est un périple impressionnant dont les retentissements ont fait écho aux confins du Maroc ! Dans « Le marchand d’épices », carnet de voyage de Hicham Ait Almouh, journaliste et écrivain, l’auteur met en commun les péripéties de son voyage accompli à pied sur une distance de 906 km pendant le mois d’août.
L’idée était de gagner Ksar Ich, une petite localité composée de trente-cinq familles, située à deux doigts de la frontière algéro-marocaine, sans lui donner un caractère lucratif. L’écrivain, qui se lance en solo dans l’aventure, muni d’une poussette sportive offerte et de vivres frugaux pour se ravitailler, passera le quart de sa course en compagnie de son ami Hakim, jusqu’à l’arrivée à Ksar Ich.
Une aventure qu’il relate au détail près en termes tantôt mélioratifs, tantôt élégiaques. Son récit se veut une espèce de vade-mecum retraçant en descriptif l’apparence des gens rencontrés et leurs variations langagières, les bords des bourgades dans lesquelles l’auteur a trouvé refuge au temps où la canicule était à son paroxysme et ses appréhensions face aux risques de la route (bandits, piqûres de reptiles, tornades, etc.).
Le tout en symbiose, il a également fait un zoom sur les us et coutumes de la vie rurale, ainsi que sur la toponymie caractéristique des régions marocaines, avec ce qu’elle recèle comme signification berbère, en livrant opportunément des passages rétrospectifs sur des événements clés de l’Histoire du Maroc.
De plus, cette aventure fut l’occasion pour l’auteur de mettre le doigt sur des sujets importants, tels que le non-respect du Code de la route, la coupe à blanc du cèdre de l’Atlas, l’abandon des bâtisses historiques des régions éloignées, la vie nomade, etc.
Cependant, si cette aventure qui a fait tant rêver l’auteur a été une conviction salvatrice à un moment précis de sa vie, il n’en reste pas moins qu’elle a aussi été une source de doléance tant sur le plan climatique que humain. Car, de toute évidence, la chaleur augmente progressivement qu’on avance vers l’Oriental en été, et la course devient de plus en plus rude sur Essafi, un type de sable omniprésent dans la région.
En substance, hormis dans les deux patelins, Rass El-Ôch et à Ait Hmad Ou Haddou, l’auteur n’a retrouvé le répit qu’une fois sur le sol de Ksar Ich, où les Yichis sont restés à l’affût de son arrivée, sous les applaudissements et les félicitations.
L’idée était de gagner Ksar Ich, une petite localité composée de trente-cinq familles, située à deux doigts de la frontière algéro-marocaine, sans lui donner un caractère lucratif. L’écrivain, qui se lance en solo dans l’aventure, muni d’une poussette sportive offerte et de vivres frugaux pour se ravitailler, passera le quart de sa course en compagnie de son ami Hakim, jusqu’à l’arrivée à Ksar Ich.
Une aventure qu’il relate au détail près en termes tantôt mélioratifs, tantôt élégiaques. Son récit se veut une espèce de vade-mecum retraçant en descriptif l’apparence des gens rencontrés et leurs variations langagières, les bords des bourgades dans lesquelles l’auteur a trouvé refuge au temps où la canicule était à son paroxysme et ses appréhensions face aux risques de la route (bandits, piqûres de reptiles, tornades, etc.).
Le tout en symbiose, il a également fait un zoom sur les us et coutumes de la vie rurale, ainsi que sur la toponymie caractéristique des régions marocaines, avec ce qu’elle recèle comme signification berbère, en livrant opportunément des passages rétrospectifs sur des événements clés de l’Histoire du Maroc.
De plus, cette aventure fut l’occasion pour l’auteur de mettre le doigt sur des sujets importants, tels que le non-respect du Code de la route, la coupe à blanc du cèdre de l’Atlas, l’abandon des bâtisses historiques des régions éloignées, la vie nomade, etc.
Cependant, si cette aventure qui a fait tant rêver l’auteur a été une conviction salvatrice à un moment précis de sa vie, il n’en reste pas moins qu’elle a aussi été une source de doléance tant sur le plan climatique que humain. Car, de toute évidence, la chaleur augmente progressivement qu’on avance vers l’Oriental en été, et la course devient de plus en plus rude sur Essafi, un type de sable omniprésent dans la région.
En substance, hormis dans les deux patelins, Rass El-Ôch et à Ait Hmad Ou Haddou, l’auteur n’a retrouvé le répit qu’une fois sur le sol de Ksar Ich, où les Yichis sont restés à l’affût de son arrivée, sous les applaudissements et les félicitations.
Oualid BOYA