Selon le média espagnol El Diario, l’entreprise publique qui promeut le projet dit qu’elle recevra une nouvelle dotation dans les budgets 2023 du pays ibérique, pour franchir «le pas définitif» vers le début des travaux, et ce, selon ce que le gouvernement espagnol indique dans les comptes publics qu’il vient de présenter.
L’entreprise espagnole en charge d’effectuer les études préliminaires serait la Société espagnole d’études pour les communications fixes à travers le détroit de Gibraltar (SEGECSA). Cette entreprise publique a récemment révélé qu’elle était, en 2021, parmi les bénéficiaires des fonds européens du plan de relance de l’Espagne, pour entreprendre de nouvelles études sur cette infrastructure, alors que les relations entre les deux pays, à l’époque, étaient tendues.
Le média espagnol indique que le Budget pour 2023 établi par le gouvernement espagnol prévoit un transfert en capital de 750.000 euros pour SEGECSA à la charge du budget du ministère des Transports. Une dotation jugée modeste pour un tel projet «Réseau transeuropéen de transport», mais qui rassure sur le projet du gouvernement. Ainsi, la société publique SEGECSA sera en mesure de lancer les processus de construction de l’ouvrage. Les fonds serviront à mettre à jour un avant-projet réalisé il y a trois décennies, intégrant les avancées techniques accumulées ces dernières années.
La modernisation d’autres infrastructures espagnoles
La modernisation de cet avant-projet, indique El Diario, se traduit par le fait que « les avancées techniques et technologiques enregistrées ces 15 dernières années dans les domaines de la construction, de la gestion, de l’exploitation et de la maintenance des ouvrages souterrains et sous-marins représentent un bond spectaculaire ».
A cela s’ajoute une modification du tracé précédemment prévu, «avec la décision d’intégrer le tunnel de la liaison fixe dans le détroit avec l’infrastructure de transport ferroviaire du Campo de Gibraltar et ses éléments stratégiques, tels que le port d’Algésiras».
Pour ce faire, d’autres travaux doivent avoir lieu. Il faut déplacer le terminal Nord vers la zone de San Roque-Los Barrios (Cadix) «pour l’intégrer au corridor ferroviaire correspondant du réseau de transport européen», ce qui «implique d’étendre le tunnel à plusieurs kilomètres de l’emplacement non connecté actuellement» prévu à Tarifa, entre les parcs naturels Estrecho et Los Alcornocales.
Une coopération hispano-allemande
D’après la même source, après l’approbation par Bruxelles du plan de relance espagnol, SEGECSA a signé en août 2021 un contrat d’assistance technique avec l’entreprise publique d’ingénierie Ineco contre un montant d’environ 800.000 euros.
Le patron de SEGECSA s’est rendu, il y a un an, à Scwhanau (Allemagne), pour rencontrer des représentants de la société allemande Herrenknecht, leader mondial sur le marché des tunneliers, afin de mettre à jour la conception de base de la technologie qui pourrait répondre à l’excavation de la galerie d’exploration pour commencer les travaux.
Selon la société d’Etat, « des perspectives très favorables s’ouvrent compte tenu de l’évolution des capacités techniques de ce type de systèmes de forage et d’excavation, et des expériences les plus récentes de construction de tunnels profonds dans le sous-sol marin ».
9,6 millions passagers à l’horizon 2030
La dernière version publiée du projet de liaison maroco-espagnol est un document édité il y a une dizaine d’années. Il envisageait un itinéraire de 42 kilomètres entre les terminaux Nord et Sud pour unir les deux continents en un peu plus d’une demi-heure, souligne El Diario.
Il prévoyait un service de transport de passagers et de marchandises au moyen de trains-navettes pour voitures, autobus et camions. La prévision était d’environ 9,6 millions passagers à l’horizon 2030 et le transit de 7,4 millions de tonnes de marchandises.
L’entreprise espagnole en charge d’effectuer les études préliminaires serait la Société espagnole d’études pour les communications fixes à travers le détroit de Gibraltar (SEGECSA). Cette entreprise publique a récemment révélé qu’elle était, en 2021, parmi les bénéficiaires des fonds européens du plan de relance de l’Espagne, pour entreprendre de nouvelles études sur cette infrastructure, alors que les relations entre les deux pays, à l’époque, étaient tendues.
Le média espagnol indique que le Budget pour 2023 établi par le gouvernement espagnol prévoit un transfert en capital de 750.000 euros pour SEGECSA à la charge du budget du ministère des Transports. Une dotation jugée modeste pour un tel projet «Réseau transeuropéen de transport», mais qui rassure sur le projet du gouvernement. Ainsi, la société publique SEGECSA sera en mesure de lancer les processus de construction de l’ouvrage. Les fonds serviront à mettre à jour un avant-projet réalisé il y a trois décennies, intégrant les avancées techniques accumulées ces dernières années.
La modernisation d’autres infrastructures espagnoles
La modernisation de cet avant-projet, indique El Diario, se traduit par le fait que « les avancées techniques et technologiques enregistrées ces 15 dernières années dans les domaines de la construction, de la gestion, de l’exploitation et de la maintenance des ouvrages souterrains et sous-marins représentent un bond spectaculaire ».
A cela s’ajoute une modification du tracé précédemment prévu, «avec la décision d’intégrer le tunnel de la liaison fixe dans le détroit avec l’infrastructure de transport ferroviaire du Campo de Gibraltar et ses éléments stratégiques, tels que le port d’Algésiras».
Pour ce faire, d’autres travaux doivent avoir lieu. Il faut déplacer le terminal Nord vers la zone de San Roque-Los Barrios (Cadix) «pour l’intégrer au corridor ferroviaire correspondant du réseau de transport européen», ce qui «implique d’étendre le tunnel à plusieurs kilomètres de l’emplacement non connecté actuellement» prévu à Tarifa, entre les parcs naturels Estrecho et Los Alcornocales.
Une coopération hispano-allemande
D’après la même source, après l’approbation par Bruxelles du plan de relance espagnol, SEGECSA a signé en août 2021 un contrat d’assistance technique avec l’entreprise publique d’ingénierie Ineco contre un montant d’environ 800.000 euros.
Le patron de SEGECSA s’est rendu, il y a un an, à Scwhanau (Allemagne), pour rencontrer des représentants de la société allemande Herrenknecht, leader mondial sur le marché des tunneliers, afin de mettre à jour la conception de base de la technologie qui pourrait répondre à l’excavation de la galerie d’exploration pour commencer les travaux.
Selon la société d’Etat, « des perspectives très favorables s’ouvrent compte tenu de l’évolution des capacités techniques de ce type de systèmes de forage et d’excavation, et des expériences les plus récentes de construction de tunnels profonds dans le sous-sol marin ».
9,6 millions passagers à l’horizon 2030
La dernière version publiée du projet de liaison maroco-espagnol est un document édité il y a une dizaine d’années. Il envisageait un itinéraire de 42 kilomètres entre les terminaux Nord et Sud pour unir les deux continents en un peu plus d’une demi-heure, souligne El Diario.
Il prévoyait un service de transport de passagers et de marchandises au moyen de trains-navettes pour voitures, autobus et camions. La prévision était d’environ 9,6 millions passagers à l’horizon 2030 et le transit de 7,4 millions de tonnes de marchandises.