La presse sportive est-elle un péché condamné par la religion ? Ecrire un article ou couvrir un évènement du sport est-il un travail du Satan surtout pour les femmes ? Autant de questions soulevées à Afghanistan où le fanatisme religieux atteint son paroxysme.
Les journalistes sportifs afghans sont plus que jamais en danger. Selon « Free Media Watch » en Afghanistan, la violence contre les journalistes a augmenté de 10% en 2020 après le meurtre de 11 journalistes. L'Afghanistan Free Media Watch a déclaré avoir enregistré 130 incidents de violence contre des journalistes en 2020, contre 115 en 2019.
Aliyas Dayee, journaliste de Radio Liberty âgé de 33 ans et membre de la Fédération Afghane des Journalistes Sportifs (ASJF), a été tué dans le Sud de la province de Helmand lorsqu'une bombe attachée à sa voiture a explosé.
Un mois plus tard, le 10 décembre, la journaliste sportive Malala Maiwand a été tuée par des hommes armés non identifiés à Nangarhar alors qu'elle se rendait au travail. Maiwand n'est pas non plus la première de sa famille à être ciblée. Il y a cinq ans, sa mère, également militante, a été tuée par des inconnus armés.
«Un journaliste courageux et de premier ordre aux yeux ouverts», voilà comment Aziz Tassal, directeur du « Kabul Press Club », a décrit Malalai Maiwand, 26 ans. Alors que le gouvernement afghan a condamné les meurtres comme étant « totalement méprisables » et pense que les Talibans ont été à l'origine de la majorité des attaques contre les journalistes, les Talibans ont nié qu'ils étaient liés aux meurtres.
En 2021, la situation n'a pas changé. Le 1er janvier, Bismillah Adel Aimaq est devenu le cinquième journaliste à perdre la vie au cours des deux derniers mois. Ces meurtres ont soulevé de nombreuses inquiétudes, car les journalistes ne peuvent plus travailler librement. Les incidents de violence contre les journalistes et les militants de la société civile les ont obligés à quitter leur emploi, un problème qui touche durement les femmes journalistes dans les provinces.
Les militants des droits afghans et les personnalités des médias favorables à la liberté ont également été visés par une nouvelle tendance inquiétante qui a suscité la condamnation de l'ONU, de l'OTAN et de l'Union Européenne.
La violence croissante contre les journalistes sportifs en Afghanistan fait du pays l’un des plus dangereux au monde pour la presse. Où en est la solution ? Est la question du jour à l’heure où les compétitions sportives sont supprimées, à l’heure aussi où le sport semble du « gaspillage » d’argent dans un pays en guerre.
Les journalistes sportifs afghans sont plus que jamais en danger. Selon « Free Media Watch » en Afghanistan, la violence contre les journalistes a augmenté de 10% en 2020 après le meurtre de 11 journalistes. L'Afghanistan Free Media Watch a déclaré avoir enregistré 130 incidents de violence contre des journalistes en 2020, contre 115 en 2019.
Aliyas Dayee, journaliste de Radio Liberty âgé de 33 ans et membre de la Fédération Afghane des Journalistes Sportifs (ASJF), a été tué dans le Sud de la province de Helmand lorsqu'une bombe attachée à sa voiture a explosé.
Un mois plus tard, le 10 décembre, la journaliste sportive Malala Maiwand a été tuée par des hommes armés non identifiés à Nangarhar alors qu'elle se rendait au travail. Maiwand n'est pas non plus la première de sa famille à être ciblée. Il y a cinq ans, sa mère, également militante, a été tuée par des inconnus armés.
«Un journaliste courageux et de premier ordre aux yeux ouverts», voilà comment Aziz Tassal, directeur du « Kabul Press Club », a décrit Malalai Maiwand, 26 ans. Alors que le gouvernement afghan a condamné les meurtres comme étant « totalement méprisables » et pense que les Talibans ont été à l'origine de la majorité des attaques contre les journalistes, les Talibans ont nié qu'ils étaient liés aux meurtres.
En 2021, la situation n'a pas changé. Le 1er janvier, Bismillah Adel Aimaq est devenu le cinquième journaliste à perdre la vie au cours des deux derniers mois. Ces meurtres ont soulevé de nombreuses inquiétudes, car les journalistes ne peuvent plus travailler librement. Les incidents de violence contre les journalistes et les militants de la société civile les ont obligés à quitter leur emploi, un problème qui touche durement les femmes journalistes dans les provinces.
Les militants des droits afghans et les personnalités des médias favorables à la liberté ont également été visés par une nouvelle tendance inquiétante qui a suscité la condamnation de l'ONU, de l'OTAN et de l'Union Européenne.
La violence croissante contre les journalistes sportifs en Afghanistan fait du pays l’un des plus dangereux au monde pour la presse. Où en est la solution ? Est la question du jour à l’heure où les compétitions sportives sont supprimées, à l’heure aussi où le sport semble du « gaspillage » d’argent dans un pays en guerre.