L’été pointe le bout de son nez et Tamaris, ou «Darb » comme se plaisent à l’appeler ses fidèles et habitants, arbore déjà un air d’été. L’envie de respirer la belle vie à pleins poumons se lit sur tous les visages. La joie de vivre gagne du terrain.
En ce beau milieu de juin, les piscines, privées comme publiques, se taillent déjà la part belle des visites des amoureux de la «dolce vita », venus de part et d’autre pour n’avoir de temps que pour ce grand rendez-vous avec la sérotonine.
Les tenanciers d’établissements gastronomiques, quant à eux, ont déjà mis les petits plats dans les grands pour accueillir, dans les règles de l’art, la saison estivale, sans rien laisser au hasard.
Jadis échappatoire des jours qui déchantent, ceux qui y ont élu domicile pour son calme plat vont, aujourd’hui, jusqu’à déserter les lieux, dès que la température dépasse les 25 degrés, pour les mêmes raisons qui les ont fait renoncer au cadre de vie BCBG de Casablanca.
« Darb’ n’est plus ce que c’était il y a 10 ans ou 15 ans », se plaignent un bon nombre de «darbistes » de naissance ou d’adoption. «J’ai fui Casablanca et son tintamarre il y a dix ans ; aujourd’hui, le calme de Dar Bouazza n’est plus qu’un beau souvenir », témoigne la chargée de communication d’une société qui a pignon sur rue dans la capitale économique du Royaume.
Darb’ se métamorphose !
Décidément, le boom immobilier de ce coin paradisiaque a fini par devenir victime de son propre succès en une décennie ou presque. Qui l’eût prédit quand les appartements donnant sur la belle côte atlantique se vendaient à tour de bras, malgré leurs prix mirobolants ?
Cependant, nombreux sont ces estivants, vacanciers et amoureux de Dar Bouazza qui continuent d’y trouver leur bonheur. «Personnellement, j’y vais souvent et je m’y plais bien. J’aime cette ville pour ses ‘’hot spots’’, comme les piscines et les belles enseignes de haute gastronomie, mais aussi pour ses innombrables commodités, car l’on y trouve de tout », témoigne Sami, haut cadre originaire de Casablanca, avant de déplorer, avec un brin de dépit, «il y manque un peu de sécurité, faut-il se l’avouer ».
Hélas, ce changement n'est pas le fruit du hasard. La ville littorale a enregistré une évolution démographique importante. La population des lieux est passée en dix ans de 67.000 habitants en 2004 à plus de 151.000 habitants en 2014. En 2024, ce chiffre est susceptible d'être encore plus élevé, en raison de la multiplication des projets urbains dans la station balnéaire.
Houda BELABD
En ce beau milieu de juin, les piscines, privées comme publiques, se taillent déjà la part belle des visites des amoureux de la «dolce vita », venus de part et d’autre pour n’avoir de temps que pour ce grand rendez-vous avec la sérotonine.
Les tenanciers d’établissements gastronomiques, quant à eux, ont déjà mis les petits plats dans les grands pour accueillir, dans les règles de l’art, la saison estivale, sans rien laisser au hasard.
Jadis échappatoire des jours qui déchantent, ceux qui y ont élu domicile pour son calme plat vont, aujourd’hui, jusqu’à déserter les lieux, dès que la température dépasse les 25 degrés, pour les mêmes raisons qui les ont fait renoncer au cadre de vie BCBG de Casablanca.
« Darb’ n’est plus ce que c’était il y a 10 ans ou 15 ans », se plaignent un bon nombre de «darbistes » de naissance ou d’adoption. «J’ai fui Casablanca et son tintamarre il y a dix ans ; aujourd’hui, le calme de Dar Bouazza n’est plus qu’un beau souvenir », témoigne la chargée de communication d’une société qui a pignon sur rue dans la capitale économique du Royaume.
Darb’ se métamorphose !
Décidément, le boom immobilier de ce coin paradisiaque a fini par devenir victime de son propre succès en une décennie ou presque. Qui l’eût prédit quand les appartements donnant sur la belle côte atlantique se vendaient à tour de bras, malgré leurs prix mirobolants ?
Cependant, nombreux sont ces estivants, vacanciers et amoureux de Dar Bouazza qui continuent d’y trouver leur bonheur. «Personnellement, j’y vais souvent et je m’y plais bien. J’aime cette ville pour ses ‘’hot spots’’, comme les piscines et les belles enseignes de haute gastronomie, mais aussi pour ses innombrables commodités, car l’on y trouve de tout », témoigne Sami, haut cadre originaire de Casablanca, avant de déplorer, avec un brin de dépit, «il y manque un peu de sécurité, faut-il se l’avouer ».
Hélas, ce changement n'est pas le fruit du hasard. La ville littorale a enregistré une évolution démographique importante. La population des lieux est passée en dix ans de 67.000 habitants en 2004 à plus de 151.000 habitants en 2014. En 2024, ce chiffre est susceptible d'être encore plus élevé, en raison de la multiplication des projets urbains dans la station balnéaire.
Houda BELABD
L’autre face de Tamaris
La ferveur des Casablancais pour le cadre agréable de la vie « darbiste » tend à s’émousser. L'Opinion a appris, lors d'un récent salon de l'immobilier, que les offres immobilières les plus alléchantes ont été rapidement écoulées et que le rythme de commercialisation s'est ensuite ralenti. La raison peut sembler évidente pour les experts du secteur : le profil des clients a changé. Ceux-ci deviennent de plus en plus avertis et recherchent de plus en plus des opportunités immobilières plutôt qu'un lieu de vie. Ils ont, somme toute, compris le filon !