Les marchés de gros de fruits et légumes se révèlent être une source de revenus significative pour les collectivités territoriales marocaines. Abdelouafi Laftit, ministre de l'Intérieur, a révélé lors d'une séance plénière à la Chambre des Conseillers que ces marchés rapportent annuellement plus de 400 millions de dirhams aux collectivités.
Laftit a précisé que le Maroc compte 30 marchés de gros structurés et huit autres non structurés. Le chiffre d'affaires annuel moyen de ces marchés dépasse les 7 milliards de dirhams. Cependant, malgré leur importance économique, ces marchés sont confrontés à plusieurs dysfonctionnements.
Le ministre a reconnu que les marchés de gros souffrent de problèmes d'organisation, de gestion et de modes opératoires inefficaces. Ces lacunes diminuent leur attractivité pour la commercialisation des produits et affectent la qualité des services offerts. « Une vision commune est en cours d'élaboration pour réformer ce secteur », a déclaré Laftit.
Laftit a précisé que le Maroc compte 30 marchés de gros structurés et huit autres non structurés. Le chiffre d'affaires annuel moyen de ces marchés dépasse les 7 milliards de dirhams. Cependant, malgré leur importance économique, ces marchés sont confrontés à plusieurs dysfonctionnements.
Le ministre a reconnu que les marchés de gros souffrent de problèmes d'organisation, de gestion et de modes opératoires inefficaces. Ces lacunes diminuent leur attractivité pour la commercialisation des produits et affectent la qualité des services offerts. « Une vision commune est en cours d'élaboration pour réformer ce secteur », a déclaré Laftit.
Vers une réforme en profondeur
Le ministère de l'Intérieur travaille à la mise en place d'un cadre juridique spécifique pour organiser la création, la modernisation et la mise à niveau des équipements et services nécessaires. L'objectif est de dépasser les modes de gestion actuels qui aggravent les problèmes du secteur.
Laftit a souligné que les marchés de gros actuels, dont les structures datent de l'époque post-indépendance, ont atteint leurs limites. « Il est nécessaire de passer à une seconde phase, rompant définitivement avec la première », a-t-il affirmé.
Dans cette nouvelle phase, chaque région disposera d'un marché de gros transparent et sans spéculation. Le ministre a cité en exemple le marché de gros de la région de Rabat-Salé-Kénitra, qui est en phase finale de réalisation. Ce modèle servira de référence pour les futures réformes, conclut le responsable gouvernemental.