Invité récemment de l’émission « Ils m’ont dit » sur la chaîne officielle (YouTube) du journaliste camerounais Alain Foka, une grande figure du paysage médiatique africain, le président de la FRMF, M. Fouzi Lekjaâ, s’est confié sur plusieurs sujets. On vous présente en vrac la première partie de ces confidences. Des confidences à travers lesquelles le président de la Fédération impressionne tellement il maitrise le sujet et le mot, un communicant maitre de la forme et du fond. Ceux qui en doutent peuvent de visu vérifier que l’homme fait honneur aux Marocains et au Maroc.
Il est président par… passion du football !
« Le football, c’est une passion. Vers l’an 2000, j’ai commencé par donner un coup de main à la Renaissance Sportive de Berkane, club de ma ville. En 2014, j’ai pris en main la gestion de la Fédération. La RSB était alors en division ‘’Amateur‘’ ».
Le financement d’un club ?
« La gestion d’un club sportif a une logique triangulaire : Des infrastructures, une parfaite gouvernance et un financement basé sur la création de valeurs et de ressources permanentes pour mettre le club dans une projection future afin d’éviter la gestion des difficultés et des instants de crise ».
L’exemple de Berkane !
« A Berkane, on a commencé par les infrastructures. Aujourd’hui, la ville devra en être fière. Nous avons un stade principal, un centre de formation, des terrains de proximité. Au niveau de la gouvernance, on s’est inscrit dans le cadre de la réforme globale de notre football national qui est la création d’une société sportive. Nous en avons créé une. Son conseil d’administration se réunira bientôt.
Le sponsoring et les collectivités territoriales assurent le financement. Cela a permis d’avoir une stabilité financière pour couvrir les charges de la gestion du club. Aujourd’hui, il y a encore de la marge de progression pour le long terme. C’est une chaine au niveau du football. Au fil du temps et des performances, le sponsoring et le business augmenteront. C’est dans cette dynamique que le groupe se trouve actuellement ».
Les objectifs de Berkane !
« Nos objectifs sont multiples. D’abord, nous cherchons à créer des liens étroits entre le Centre de Formation du club et l’équipe première grâce à des passerelles, une sorte de va-et-vient. Ensuite, il y a le titre du championnat national. Berkane vient de gagner la Coupe de la CAF. Il avait déjà remporté la Coupe du Trône. Nous visons donc le titre du championnat national, la Ligue des Champions africains et la Coupe du Monde ».
Une mutation concrète
« Cette mutation est liée à la mutation profonde que vit le Maroc sous le règne de SM le Roi Mohammed VI depuis 20 ans. Le Maroc a fait des pas géants à plusieurs niveaux. Le football ne pouvait pas rester en dehors de cette mutation. Les carences ont été identifiées. Nous avons concrétisé nos actions. Cela nous a permis de réaliser plus que les objectifs fixés initialement. On a actuellement plus de 100 pelouses synthétiques aux normes, une vingtaine de stades D1 et D2 avec des pelouses et des éclairages aux normes, une bonne dizaine de centres de formation de clubs, 5 centres régionaux et au sommet le Centre Sportif Mohammed VI, l’un des meilleurs au monde ». A suivre...
Les clubs marocains conscients de l’importance de la formation
Il est président par… passion du football !
« Le football, c’est une passion. Vers l’an 2000, j’ai commencé par donner un coup de main à la Renaissance Sportive de Berkane, club de ma ville. En 2014, j’ai pris en main la gestion de la Fédération. La RSB était alors en division ‘’Amateur‘’ ».
Le financement d’un club ?
« La gestion d’un club sportif a une logique triangulaire : Des infrastructures, une parfaite gouvernance et un financement basé sur la création de valeurs et de ressources permanentes pour mettre le club dans une projection future afin d’éviter la gestion des difficultés et des instants de crise ».
L’exemple de Berkane !
« A Berkane, on a commencé par les infrastructures. Aujourd’hui, la ville devra en être fière. Nous avons un stade principal, un centre de formation, des terrains de proximité. Au niveau de la gouvernance, on s’est inscrit dans le cadre de la réforme globale de notre football national qui est la création d’une société sportive. Nous en avons créé une. Son conseil d’administration se réunira bientôt.
Le sponsoring et les collectivités territoriales assurent le financement. Cela a permis d’avoir une stabilité financière pour couvrir les charges de la gestion du club. Aujourd’hui, il y a encore de la marge de progression pour le long terme. C’est une chaine au niveau du football. Au fil du temps et des performances, le sponsoring et le business augmenteront. C’est dans cette dynamique que le groupe se trouve actuellement ».
Les objectifs de Berkane !
« Nos objectifs sont multiples. D’abord, nous cherchons à créer des liens étroits entre le Centre de Formation du club et l’équipe première grâce à des passerelles, une sorte de va-et-vient. Ensuite, il y a le titre du championnat national. Berkane vient de gagner la Coupe de la CAF. Il avait déjà remporté la Coupe du Trône. Nous visons donc le titre du championnat national, la Ligue des Champions africains et la Coupe du Monde ».
Une mutation concrète
« Cette mutation est liée à la mutation profonde que vit le Maroc sous le règne de SM le Roi Mohammed VI depuis 20 ans. Le Maroc a fait des pas géants à plusieurs niveaux. Le football ne pouvait pas rester en dehors de cette mutation. Les carences ont été identifiées. Nous avons concrétisé nos actions. Cela nous a permis de réaliser plus que les objectifs fixés initialement. On a actuellement plus de 100 pelouses synthétiques aux normes, une vingtaine de stades D1 et D2 avec des pelouses et des éclairages aux normes, une bonne dizaine de centres de formation de clubs, 5 centres régionaux et au sommet le Centre Sportif Mohammed VI, l’un des meilleurs au monde ». A suivre...
Les clubs marocains conscients de l’importance de la formation
« Les clubs marocains sont désormais conscients de l’impact du poste « joueurs » sur leur budget global en raison des dépenses liées aux salaires et aux recrutements parfois faramineux. Ils se rendent compte qu’investir dans la formation n’est pas un investissement à perte. A long terme, la formation permet de diminuer leurs dépenses et d’éviter de recourir au mercato pour faire des recrutements. Plus encore, la formation leur permettra de renflouer leurs caisses grâce aux joueurs formés qui vont évoluer ailleurs ».