Selon un rapport de Hartoinfo, le marché européen des tomates a connu d’importantes mutations au cours des huit dernières années. En 2024, les importations totales de l’UE se sont élevées à 2,875 milliards de kilogrammes, enregistrant une baisse de 7,18 % par rapport à 2016. La valeur globale de ces importations a atteint 4,972 milliards d’euros, avec un prix moyen de 1,73 euro par kilogramme.
L’un des changements majeurs observés concerne le recul des exportations espagnoles. L’Espagne, qui dominait le marché en 2016, a subi une contraction drastique de 34,2 %, tandis que les Pays-Bas ont vu leur part diminuer de 21,11 %. En revanche, le Maroc et la Turquie ont renforcé leur présence, avec des croissances respectives de 47,18 % et 171,35 %.
Malgré cette dynamique, les Pays-Bas conservent leur position de leader, avec 743,29 millions de kilogrammes exportés en 2024, représentant 25,85 % du total des ventes de tomates vers l’UE. Cependant, ce volume traduit un déclin de 198,84 millions de kilogrammes par rapport à 2016.
L’Espagne, désormais reléguée à la troisième place, a expédié 531,77 millions de kilogrammes de tomates en 2024, soit une baisse de 276,35 millions de kilogrammes en huit ans. La Turquie, quant à elle, s’est hissée au quatrième rang, avec 194,21 millions de kilogrammes exportés, en hausse de 122,64 millions de kilogrammes par rapport à 2016.
Au-delà du volume, c’est sur le plan des revenus d’exportation que le Maroc réalise une percée significative. En 2024, les exportations marocaines de tomates vers l’UE ont généré 999,04 millions d’euros, surpassant ainsi l’Espagne, qui a enregistré 933,63 millions d’euros.
Cette montée en puissance s’explique en partie par la progression du prix moyen au kilogramme, qui est passé de 1,06 euro en 2016 à 1,72 euro en 2024 pour le Maroc. L’augmentation de la valeur ajoutée des exportations marocaines a permis une hausse spectaculaire de 581,72 millions d’euros de recettes supplémentaires depuis 2016.
De leur côté, les Pays-Bas maintiennent leur domination en termes de chiffre d’affaires, avec 1,364 milliard d’euros générés en 2024, soit une progression de 35,35 millions d’euros depuis 2016, grâce à une hausse du prix moyen au kilogramme, passé de 1,41 euro à 1,84 euro.
En revanche, l’Espagne subit un double impact négatif, avec un recul des volumes exportés et une baisse des revenus de 83,32 millions d’euros par rapport à 2016, malgré une augmentation du prix moyen de 1,26 euro à 1,76 euro.
Quant à la Turquie, elle affiche une performance remarquable, atteignant 242,2 millions d’euros de recettes en 2024, contre 63,62 millions d’euros en 2016, soit un bond de 178,58 millions d’euros, soutenu par une revalorisation du prix moyen du kilogramme à 1,25 euro.
L’un des changements majeurs observés concerne le recul des exportations espagnoles. L’Espagne, qui dominait le marché en 2016, a subi une contraction drastique de 34,2 %, tandis que les Pays-Bas ont vu leur part diminuer de 21,11 %. En revanche, le Maroc et la Turquie ont renforcé leur présence, avec des croissances respectives de 47,18 % et 171,35 %.
Malgré cette dynamique, les Pays-Bas conservent leur position de leader, avec 743,29 millions de kilogrammes exportés en 2024, représentant 25,85 % du total des ventes de tomates vers l’UE. Cependant, ce volume traduit un déclin de 198,84 millions de kilogrammes par rapport à 2016.
L’Espagne, désormais reléguée à la troisième place, a expédié 531,77 millions de kilogrammes de tomates en 2024, soit une baisse de 276,35 millions de kilogrammes en huit ans. La Turquie, quant à elle, s’est hissée au quatrième rang, avec 194,21 millions de kilogrammes exportés, en hausse de 122,64 millions de kilogrammes par rapport à 2016.
Au-delà du volume, c’est sur le plan des revenus d’exportation que le Maroc réalise une percée significative. En 2024, les exportations marocaines de tomates vers l’UE ont généré 999,04 millions d’euros, surpassant ainsi l’Espagne, qui a enregistré 933,63 millions d’euros.
Cette montée en puissance s’explique en partie par la progression du prix moyen au kilogramme, qui est passé de 1,06 euro en 2016 à 1,72 euro en 2024 pour le Maroc. L’augmentation de la valeur ajoutée des exportations marocaines a permis une hausse spectaculaire de 581,72 millions d’euros de recettes supplémentaires depuis 2016.
De leur côté, les Pays-Bas maintiennent leur domination en termes de chiffre d’affaires, avec 1,364 milliard d’euros générés en 2024, soit une progression de 35,35 millions d’euros depuis 2016, grâce à une hausse du prix moyen au kilogramme, passé de 1,41 euro à 1,84 euro.
En revanche, l’Espagne subit un double impact négatif, avec un recul des volumes exportés et une baisse des revenus de 83,32 millions d’euros par rapport à 2016, malgré une augmentation du prix moyen de 1,26 euro à 1,76 euro.
Quant à la Turquie, elle affiche une performance remarquable, atteignant 242,2 millions d’euros de recettes en 2024, contre 63,62 millions d’euros en 2016, soit un bond de 178,58 millions d’euros, soutenu par une revalorisation du prix moyen du kilogramme à 1,25 euro.
