Après la diffusion de « L7asla », le dimanche 18 octobre à 21h50 sur 2M, les jeunes qui ont joué dans le film se sont révolté et ont sommé la réalisatrice de leur donner leur dû. Ils ont exprimé leur indignation dans une vidéo relayée en masse sur les réseaux sociaux. « Elle a disparue sans nous donner le moindre sou, et le pire, c’est qu’elle en a filé à deux d’entre nous mais pas à tous », déplore un des jeunes, avant d’ajouter : « Elle nous a séduits avec l’idée qu’on allait être célèbre et connu, alors qu’elle ne nous a même pas récompensé. Pas même avec 200 Dhs ».
S’arrachant le micro du journaliste, tous veulent avoir leur mot à dire. Certains, disent qu’après leur apparition sur le petit écran, ils auraient eu des problèmes avec des membres de leurs familles.
En réponse à toutes les agitations qu’a suscité son film, Sonia Terrab a publié un post sur sa page Facebook : « J’ai fait un film pour rendre hommage à un quartier qui m’est cher, et pour donner la parole à une jeunesse marginalisée qu’on a besoin plus que jamais d’écouter et de déstigmatiser. Les problèmes du Hay, tels qu’on peut les voir dans mon film, ne sont pas l’exclusivité du Hay, d’autres quartiers et d’autres jeunesses du Maroc souffrent des mêmes maux. Ce qui en dit long sur notre société… J’espère que mon film contribuera à faire entendre la voix de cette jeunesse, de ces jeunesses. Je leur dédie d’ailleurs le film. Mais si le film a provoqué un débat, salutaire du reste, il m’a aussi valu un flot de commentaires et même de menaces et d’insultes que je reçois d’une manière quasi-ininterrompue. Aussi, ai-je décidé m’éloigner des réseaux sociaux pour un temps, en quête de paix d’esprit. Je reste joignable par email. Merci à toutes celles et eux qui me soutiennent ». Nous avons tenté de la joindre par téléphone pour avoir davantage d'informations, mais sans succès.
Pour rappel, le film est inspiré de la chanson « L7asla » (l’impasse), une des chansons mythiques du groupe Lemchaheb qui, comme Nass El Ghiwane, ont fait la gloire de ce quartier emblématique de Casablanca aux côtés du club de football TAS et de la Maison de jeunes.
Pour établir le lien entre le passé et le présent, la réalisatrice est allée à la rencontre des jeunes d’hier et d’aujourd’hui… Neknouki, Mouad, Achraf, Wawa, Midou, Ayoub font office de porte-paroles de la nouvelle génération. L’engouement pour le RCA est un véritable exutoire pour les Ultras qui tentent d’oublier leurs frustrations dans les rimes acérées des chants comme faisaient leurs prédécesseurs avec les titres des Ghiwane ou Lemchaheb.
Maintenant, la question qui se pose est : Faut-il rémunérer les protagonistes qui jouent dans les films documentaires ? Cette commercialisation ne nuirait-elle pas au documentaire et à son authenticité ? Une question taboue dont les réponses restent complexes.
S’arrachant le micro du journaliste, tous veulent avoir leur mot à dire. Certains, disent qu’après leur apparition sur le petit écran, ils auraient eu des problèmes avec des membres de leurs familles.
En réponse à toutes les agitations qu’a suscité son film, Sonia Terrab a publié un post sur sa page Facebook : « J’ai fait un film pour rendre hommage à un quartier qui m’est cher, et pour donner la parole à une jeunesse marginalisée qu’on a besoin plus que jamais d’écouter et de déstigmatiser. Les problèmes du Hay, tels qu’on peut les voir dans mon film, ne sont pas l’exclusivité du Hay, d’autres quartiers et d’autres jeunesses du Maroc souffrent des mêmes maux. Ce qui en dit long sur notre société… J’espère que mon film contribuera à faire entendre la voix de cette jeunesse, de ces jeunesses. Je leur dédie d’ailleurs le film. Mais si le film a provoqué un débat, salutaire du reste, il m’a aussi valu un flot de commentaires et même de menaces et d’insultes que je reçois d’une manière quasi-ininterrompue. Aussi, ai-je décidé m’éloigner des réseaux sociaux pour un temps, en quête de paix d’esprit. Je reste joignable par email. Merci à toutes celles et eux qui me soutiennent ». Nous avons tenté de la joindre par téléphone pour avoir davantage d'informations, mais sans succès.
Pour rappel, le film est inspiré de la chanson « L7asla » (l’impasse), une des chansons mythiques du groupe Lemchaheb qui, comme Nass El Ghiwane, ont fait la gloire de ce quartier emblématique de Casablanca aux côtés du club de football TAS et de la Maison de jeunes.
Pour établir le lien entre le passé et le présent, la réalisatrice est allée à la rencontre des jeunes d’hier et d’aujourd’hui… Neknouki, Mouad, Achraf, Wawa, Midou, Ayoub font office de porte-paroles de la nouvelle génération. L’engouement pour le RCA est un véritable exutoire pour les Ultras qui tentent d’oublier leurs frustrations dans les rimes acérées des chants comme faisaient leurs prédécesseurs avec les titres des Ghiwane ou Lemchaheb.
Maintenant, la question qui se pose est : Faut-il rémunérer les protagonistes qui jouent dans les films documentaires ? Cette commercialisation ne nuirait-elle pas au documentaire et à son authenticité ? Une question taboue dont les réponses restent complexes.