Avec une couverture vaccinale aussi large et aussi réussie au Maroc, et la maitrise de la propagation du virus du COVID 19, le Maroc dispose désormais de tous les éléments pour passer, dès aujourd’hui, de l’obligation légale des mesures de protection, à la phase des recommandations pour la population, et passer des mesures collectives vers la responsabilité individuelle.
Le Royaume pourra ainsi partie du cercle des pays qui vont initier la convalescence de notre planète, tout en donnant un message fort de la reprise envers les populations, les touristes, les investisseurs marocains et étrangers, et profiter de cette réussite pour renforcer ses échanges.
Deux marocains sur trois ont déjà reçu deux doses du vaccin anti COVID. Parmi les marocains de plus de 12 ans et plus, plus de quatre marocains sur cinq sont doublement vaccinés et neuf sur dix ont reçu au moins une dose. Environ six millions de marocains ont reçu la dose booster.
Sur le plan épidémiologique les indicateurs de la fréquence sont au plus bas niveau : le nombre de cas quotidiens à deux chiffres et le taux de positivité à moins de 1%. Les indicateurs de la gravité sont aussi très rassurants : nombre très bas d’admis quotidiens en réanimation (moins de dix) et taux d’occupation des lits de réanimation dédiés au COVID moins de 2%.
Le virus continuera certes de circuler et de toucher gravement les personnes vulnérables non convenablement vaccinées, mais ne constituera nullement une menace pour le système de santé. Au moins d’ici le mois de décembre, avec l’immunité acquise par la vaccination et la forte propagation du variant Omicron, le virus ne constituera plus un problème de santé publique, mais un danger de santé individuel. Les vulnérables et leur entourage sont appelés à plus de vigilance. La vaccination complète est et restera la pierre angulaire de cette protection individuelle et collective.
Les espaces clos non aérés sont des espaces à très haut risque de contamination par le virus. Les grands rassemblements seront à gérer avec prudence.
Les voyages internationaux peuvent être libérés sans crainte ni de sur-risque épidémique. Le pass sanitaire ou un test négatif avant l’embarquement, avec des tests aléatoires à l’arrivée sont largement suffisants pour plusieurs pays de départ. Pour les autres où le virus continue de circuler activement, les mesures sont facilement adaptables.
C’est le moment des grandes décisions, sans hésitation aucune pour mettre le Maroc au-devant de la scène, place qu’il mérite amplement.
Nous savons, et le monde sait, qu’on a réussi. Il est temps que le monde sache et trouve dans le Maroc un partenaire fort et prêt au décollage, un pays digne de confiance en temps normal comme en temps de crises. Un pays qui a toutes les capacités politiques, économiques, de solidarité, de génie, d’état fort, d’anticipation, pour gérer efficacement, intelligemment et brillamment toutes les difficultés et les crises aussi graves et profondes soient elles, grâce à une monarchie clairvoyante et un peuple déterminé au changement vers le meilleur.
Ce message c’est à nous de le donner, les autres le recevront.
Le Royaume pourra ainsi partie du cercle des pays qui vont initier la convalescence de notre planète, tout en donnant un message fort de la reprise envers les populations, les touristes, les investisseurs marocains et étrangers, et profiter de cette réussite pour renforcer ses échanges.
Deux marocains sur trois ont déjà reçu deux doses du vaccin anti COVID. Parmi les marocains de plus de 12 ans et plus, plus de quatre marocains sur cinq sont doublement vaccinés et neuf sur dix ont reçu au moins une dose. Environ six millions de marocains ont reçu la dose booster.
Sur le plan épidémiologique les indicateurs de la fréquence sont au plus bas niveau : le nombre de cas quotidiens à deux chiffres et le taux de positivité à moins de 1%. Les indicateurs de la gravité sont aussi très rassurants : nombre très bas d’admis quotidiens en réanimation (moins de dix) et taux d’occupation des lits de réanimation dédiés au COVID moins de 2%.
Le virus continuera certes de circuler et de toucher gravement les personnes vulnérables non convenablement vaccinées, mais ne constituera nullement une menace pour le système de santé. Au moins d’ici le mois de décembre, avec l’immunité acquise par la vaccination et la forte propagation du variant Omicron, le virus ne constituera plus un problème de santé publique, mais un danger de santé individuel. Les vulnérables et leur entourage sont appelés à plus de vigilance. La vaccination complète est et restera la pierre angulaire de cette protection individuelle et collective.
Les espaces clos non aérés sont des espaces à très haut risque de contamination par le virus. Les grands rassemblements seront à gérer avec prudence.
Les voyages internationaux peuvent être libérés sans crainte ni de sur-risque épidémique. Le pass sanitaire ou un test négatif avant l’embarquement, avec des tests aléatoires à l’arrivée sont largement suffisants pour plusieurs pays de départ. Pour les autres où le virus continue de circuler activement, les mesures sont facilement adaptables.
C’est le moment des grandes décisions, sans hésitation aucune pour mettre le Maroc au-devant de la scène, place qu’il mérite amplement.
Nous savons, et le monde sait, qu’on a réussi. Il est temps que le monde sache et trouve dans le Maroc un partenaire fort et prêt au décollage, un pays digne de confiance en temps normal comme en temps de crises. Un pays qui a toutes les capacités politiques, économiques, de solidarité, de génie, d’état fort, d’anticipation, pour gérer efficacement, intelligemment et brillamment toutes les difficultés et les crises aussi graves et profondes soient elles, grâce à une monarchie clairvoyante et un peuple déterminé au changement vers le meilleur.
Ce message c’est à nous de le donner, les autres le recevront.
Tayeb Hamdi
Médecin, chercheur en politiques et systèmes de santé