Le pharmacien canadien peut aujourd’hui prescrire des médicaments et procéder à des examens du patient. Il peut également substituer un médicament par un autre, et surtout, il perçoit en plus une rémunération pour l’acte pharmaceutique.
En pratique, les pharmacies canadiennes sont dotées d’un espace de confidentialité où se déroule l’entretien pharmaceutique.
Dans ce local, le pharmacien procède à l’analyse de l’ordonnance présentée par le patient, et dès qu’il constate la moindre incompréhension qui peut nuire à la santé du malade, il en fait part à l’auteur de la prescription, à savoir le médecin. Le pharmacien donne aussi divers conseils cliniques aux malades et veille à prévenir les interactions pharmacologiques »
Ces propos sont du Pr. Mohamed Ben Amar, professeur de pharmacologie et de toxicologie, qui a enseigné la pharmacologie et la toxicologie pendant 42 ans au Canada.
Il a par ailleurs dirigé une équipe de chercheurs sur le VIH/SIDA et le cancer.
Le Pr Ben Amar, a publié 25 livres sur le VIH, le cancer et les psychotropes.
Dans une longue interview publiée sur le site www.pharmacies.ma, Pr mohammed Ben Amar précise que la pharmacie communautaire a beaucoup évoluer au Canada. Cela, c’est avant tout grâce à la pharmacie clinique qui a permis aux pharmaciens d’offrir de nouveaux services à leurs patients.
Cette implication du pharmacien n’est pas le fruit du hasard, car les pharmaciens canadiens se sont mobilisés et ont longtemps milité avant de voir se concrétiser ces acquis.
Par ailleurs, Pr Ben Amar , rajoute que la pandémie du Covid 19 a également contribué à faire évoluer le rôle du pharmacien qui s’est vu conférer de nouvelles missions comme la vaccination et le dépistage de la Covid-19.
Cette implication a permis de désengorger les hôpitaux et les structures de soins saturés par l’afflux des patients.
« Ces missions, qui valorisent le pharmacien, ont pu se concrétiser au Canada grâce à l’engagement des pharmaciens, aux efforts de leur Conseil de l’Ordre et à la volonté du gouvernement à donner plus de pouvoirs aux pharmaciens », renchérit Pr Ben Amar .
Et « La relation pharmaciens-médecins s’est aujourd’hui améliorée. Il n’est pas rare que le médecin contacte le pharmacien pour avoir son avis sur les médicaments qu’il s’apprête à prescrire à son patient », rapporte Pr Ben Amar.
En réponse à sur la formation continue des pharmaciens, Pr Ben Amar indique que la formation continue est obligatoire au Québec. Preuve en est, dernièrement 62 pharmaciens ont été suspendus au Québec, pour ne pas avoir rempli le minimum de cours requis pour avoir l’accréditation relative à la formation continue.
Sur un autre registre, au Maroc, on déplore également les divisions qui minent la profession.
Les syndicats de pharmaciens ne remplissent pas, tous, le rôle qui leur incombe et peinent à avoir des relations privilégiées avec la tutelle. Sans ces relations, la pharmacie a peu de chances d’évoluer comme c’est le cas dans d’autres pays.
Par ailleurs, il y a le phénomène de l’absentéisme qui ternit l’image du pharmacien. À titre d’information, au Québec, quand les inspecteurs constatent l’absence du pharmacien, il est systématiquement suspendu de ses fonctions.
Ce n’est nullement le cas au Maroc
le pharmacien d’officine doit occuper la place qui lui sied dans le système de santé, et il ne doit ménager aucun effort pour faire valoir ses droits et occuper la place qu’il mérite dans le système de santé.
Ceci, dans un contexte bien particulier, car les baisses des prix des médicaments ont impacté l’économie de l’officine.
Un grand nombre de pharmacies se trouvent aujourd’hui en difficulté. On déplore que le gouvernement ne soutient pas les pharmaciens : « Après tout, nous ne sommes pas des épiciers, mais des professionnels de la santé qui sont là pour délivrer des médicaments en assurant tous les services que nécessite la dispensation d'un produit de santé», crie haut et fort Pr Ben Amar.
Tant que le ministère de la Santé ne valorise pas le travail du pharmacien en œuvrant pour qu’il soit rémunéré pour l’acte pharmaceutique comme c’est le cas dans de nombreux pays, la pharmacie continuera à faire du surplace.
La pharmacie évolue à travers le monde, pourquoi pas au Maroc ? S’interroge Pr Ben Amar.
L’accès à la profession doit également faire l’objet d’une régulation pour harmoniser les diplômes étrangers avec le diplôme national.
Pour Pr Ben Amar « Nous devons tirer les leçons de la Covid-19. Dans plusieurs pays, la pandémie a accéléré l’évolution de la pharmacie et a révélé au grand jour l’apport du pharmacien dans le système de santé.
Les pharmaciens doivent s’impliquer davantage et continuer à se former pour assurer un service de qualité à leurs patients.
En pratique, les pharmacies canadiennes sont dotées d’un espace de confidentialité où se déroule l’entretien pharmaceutique.
Dans ce local, le pharmacien procède à l’analyse de l’ordonnance présentée par le patient, et dès qu’il constate la moindre incompréhension qui peut nuire à la santé du malade, il en fait part à l’auteur de la prescription, à savoir le médecin. Le pharmacien donne aussi divers conseils cliniques aux malades et veille à prévenir les interactions pharmacologiques »
Ces propos sont du Pr. Mohamed Ben Amar, professeur de pharmacologie et de toxicologie, qui a enseigné la pharmacologie et la toxicologie pendant 42 ans au Canada.
Il a par ailleurs dirigé une équipe de chercheurs sur le VIH/SIDA et le cancer.
Le Pr Ben Amar, a publié 25 livres sur le VIH, le cancer et les psychotropes.
Dans une longue interview publiée sur le site www.pharmacies.ma, Pr mohammed Ben Amar précise que la pharmacie communautaire a beaucoup évoluer au Canada. Cela, c’est avant tout grâce à la pharmacie clinique qui a permis aux pharmaciens d’offrir de nouveaux services à leurs patients.
Cette implication du pharmacien n’est pas le fruit du hasard, car les pharmaciens canadiens se sont mobilisés et ont longtemps milité avant de voir se concrétiser ces acquis.
Par ailleurs, Pr Ben Amar , rajoute que la pandémie du Covid 19 a également contribué à faire évoluer le rôle du pharmacien qui s’est vu conférer de nouvelles missions comme la vaccination et le dépistage de la Covid-19.
Cette implication a permis de désengorger les hôpitaux et les structures de soins saturés par l’afflux des patients.
« Ces missions, qui valorisent le pharmacien, ont pu se concrétiser au Canada grâce à l’engagement des pharmaciens, aux efforts de leur Conseil de l’Ordre et à la volonté du gouvernement à donner plus de pouvoirs aux pharmaciens », renchérit Pr Ben Amar .
Et « La relation pharmaciens-médecins s’est aujourd’hui améliorée. Il n’est pas rare que le médecin contacte le pharmacien pour avoir son avis sur les médicaments qu’il s’apprête à prescrire à son patient », rapporte Pr Ben Amar.
En réponse à sur la formation continue des pharmaciens, Pr Ben Amar indique que la formation continue est obligatoire au Québec. Preuve en est, dernièrement 62 pharmaciens ont été suspendus au Québec, pour ne pas avoir rempli le minimum de cours requis pour avoir l’accréditation relative à la formation continue.
Sur un autre registre, au Maroc, on déplore également les divisions qui minent la profession.
Les syndicats de pharmaciens ne remplissent pas, tous, le rôle qui leur incombe et peinent à avoir des relations privilégiées avec la tutelle. Sans ces relations, la pharmacie a peu de chances d’évoluer comme c’est le cas dans d’autres pays.
Par ailleurs, il y a le phénomène de l’absentéisme qui ternit l’image du pharmacien. À titre d’information, au Québec, quand les inspecteurs constatent l’absence du pharmacien, il est systématiquement suspendu de ses fonctions.
Ce n’est nullement le cas au Maroc
le pharmacien d’officine doit occuper la place qui lui sied dans le système de santé, et il ne doit ménager aucun effort pour faire valoir ses droits et occuper la place qu’il mérite dans le système de santé.
Ceci, dans un contexte bien particulier, car les baisses des prix des médicaments ont impacté l’économie de l’officine.
Un grand nombre de pharmacies se trouvent aujourd’hui en difficulté. On déplore que le gouvernement ne soutient pas les pharmaciens : « Après tout, nous ne sommes pas des épiciers, mais des professionnels de la santé qui sont là pour délivrer des médicaments en assurant tous les services que nécessite la dispensation d'un produit de santé», crie haut et fort Pr Ben Amar.
Tant que le ministère de la Santé ne valorise pas le travail du pharmacien en œuvrant pour qu’il soit rémunéré pour l’acte pharmaceutique comme c’est le cas dans de nombreux pays, la pharmacie continuera à faire du surplace.
La pharmacie évolue à travers le monde, pourquoi pas au Maroc ? S’interroge Pr Ben Amar.
L’accès à la profession doit également faire l’objet d’une régulation pour harmoniser les diplômes étrangers avec le diplôme national.
Pour Pr Ben Amar « Nous devons tirer les leçons de la Covid-19. Dans plusieurs pays, la pandémie a accéléré l’évolution de la pharmacie et a révélé au grand jour l’apport du pharmacien dans le système de santé.
Les pharmaciens doivent s’impliquer davantage et continuer à se former pour assurer un service de qualité à leurs patients.
LCette article a été rédigé à partir d’une interview parue sur le site www.pharmacies.ma