Tahar Ben Jelloun, né le 1er décembre 1944 à Fès, est un écrivain et poète marocain de langue française. Faisant partie de la deuxième génération d'écrivains marocains qui écrivent en français, Ben Jelloun a de nombreuses publications en poésie, romans et contes. Ses œuvres se caractérisent par un caractère folklorique. Parmi ses écrits les plus célèbres, figure « la nuit sacrée », pour lequel il a remporté le prix international Goncourt.
Au milieu de la controverse en cours entourant la décision de la France de réduire considérablement le nombre de visas délivrés aux Marocains, l’écrivain marocain a déclaré que le gouvernement français commet de « graves erreurs » qui menacent de nuire irrémédiablement à la politique française de longue date, stratégique et mutuellement bénéfique.
Une réaction virale et féroce contre les refus « injustifiés » de visa se propage rapidement parmi les internautes marocains, dont nombreux ont exprimé leur frustration face à la décision française et ont appelé le Maroc à réagir en conséquence.
Parmi les voix qui remettent en cause cette décision, figure la Fédération Marocaine des Droits du Consommateur (FMDC), qui a récemment écrit une lettre à l'ambassade de France à Rabat pour exhorter les consulats français à rembourser les demandeurs dont les demandes de visa ont été rejetées.
Pour sa part, Ben Jelloun a lié l'aggravation croissante de la situation à la politique de Macron en Afrique du Nord, « le Maroc a été habitué à des relations privilégiées. Macron n'a pas de sensibilité maghrébine » a-t-il écrit.
Un autre facteur de la dégradation des relations franco-marocaines est le malaise perceptible de la France à ne plus être au centre de l'attention diplomatique du Maroc. « En signant les accords d'Abraham, en réussissant à faire changer de position à l'égard du Sahara le voisin espagnol, il s'éloigne de la France dont le soutien reste très mesuré, de peur de fâcher l'Algérie qui maintient un conflit artificiel armé au Sahara » a-t-il souligné.
Compte tenu des récentes informations selon lesquelles Macron se rendra bientôt en Algérie pour indiquer davantage son désir de forger une réconciliation franco-algérienne, a fait valoir Ben Jelloun, il est prudent de conclure que le président français « sacrifie la bonne entente avec le Maroc dans l'espoir d'obtenir des militaires algériens de meilleures dispositions à l'égard de son pays ».
Pour toutes ces raisons, c'est une mauvaise idée de mettre fin à la dynamique positive qui a longtemps caractérisé les rapports franco-marocains. « Des Marocains demandent au Maroc d'appliquer la réciproque aux voyageurs français, de répondre à la punition par une autre décision aussi injuste. J'espère qu'il n'en fera rien, pas seulement à cause du tourisme, mais aussi par tradition d'ouverture et d'hospitalité instaurée avec la France depuis toujours », a-t-il écrit. Malgré la frustration des marocains, le Maroc devrait donner une chance au dialogue au lieu de répondre en nature a déclaré l'écrivain.
Au milieu de la controverse en cours entourant la décision de la France de réduire considérablement le nombre de visas délivrés aux Marocains, l’écrivain marocain a déclaré que le gouvernement français commet de « graves erreurs » qui menacent de nuire irrémédiablement à la politique française de longue date, stratégique et mutuellement bénéfique.
Une réaction virale et féroce contre les refus « injustifiés » de visa se propage rapidement parmi les internautes marocains, dont nombreux ont exprimé leur frustration face à la décision française et ont appelé le Maroc à réagir en conséquence.
Parmi les voix qui remettent en cause cette décision, figure la Fédération Marocaine des Droits du Consommateur (FMDC), qui a récemment écrit une lettre à l'ambassade de France à Rabat pour exhorter les consulats français à rembourser les demandeurs dont les demandes de visa ont été rejetées.
Pour sa part, Ben Jelloun a lié l'aggravation croissante de la situation à la politique de Macron en Afrique du Nord, « le Maroc a été habitué à des relations privilégiées. Macron n'a pas de sensibilité maghrébine » a-t-il écrit.
Un autre facteur de la dégradation des relations franco-marocaines est le malaise perceptible de la France à ne plus être au centre de l'attention diplomatique du Maroc. « En signant les accords d'Abraham, en réussissant à faire changer de position à l'égard du Sahara le voisin espagnol, il s'éloigne de la France dont le soutien reste très mesuré, de peur de fâcher l'Algérie qui maintient un conflit artificiel armé au Sahara » a-t-il souligné.
Compte tenu des récentes informations selon lesquelles Macron se rendra bientôt en Algérie pour indiquer davantage son désir de forger une réconciliation franco-algérienne, a fait valoir Ben Jelloun, il est prudent de conclure que le président français « sacrifie la bonne entente avec le Maroc dans l'espoir d'obtenir des militaires algériens de meilleures dispositions à l'égard de son pays ».
Pour toutes ces raisons, c'est une mauvaise idée de mettre fin à la dynamique positive qui a longtemps caractérisé les rapports franco-marocains. « Des Marocains demandent au Maroc d'appliquer la réciproque aux voyageurs français, de répondre à la punition par une autre décision aussi injuste. J'espère qu'il n'en fera rien, pas seulement à cause du tourisme, mais aussi par tradition d'ouverture et d'hospitalité instaurée avec la France depuis toujours », a-t-il écrit. Malgré la frustration des marocains, le Maroc devrait donner une chance au dialogue au lieu de répondre en nature a déclaré l'écrivain.