Toute la nuit, les services d’urgence de Binyamina, dans le nord-ouest d’Israël, étaient en alerte. Une attaque de drone revendiquée par le Hezbollah a visé un camp d'entraînement appartenant à la Brigade Golani à Binyamina, situé entre Tel Aviv et Haïfa.
L’un des projectiles n’a pas pu être intercepté par l’armée israélienne. Bilan : quatre morts au moins, tous des soldats, et plus de 60 blessés, selon les secours.
"La situation était difficile. L'impact de la frappe a causé des blessures dues à l'explosion et aux éclats d'obus, des blessures graves. Les blessés ont eu besoin de soins médicaux vitaux et ont été rapidement évacués vers les hôpitaux", a déclaré Rafi Sheva, membre du personnel paramédical.
Il s’agit de l’attaque la plus meurtrière en Israël depuis l’accentuation du conflit entre l’armée israélienne et le Hezbollah fin septembre. Le mouvement menace Israël d’autres attaques en cas de poursuite de son offensive au Liban.
Les principaux journaux israéliens se sont mis d'accord à l'unanimité sur un titre commun concernant l'opération du Hezbollah qui a visé une base de Golani au sud de Haïfa, la décrivant de désastre pour Israël.
Lundi, le Hezbollah a attaqué dans le centre d'Israël une caserne située à proximité de Netanya, ville côtière au nord de Tel-Aviv, au lendemain d'une attaque similaire ayant tué au moins quatre soldats israéliens sur une base militaire.
Plus tôt, la formation chiite avait indiqué avoir visé une base navale près de Haïfa (nord d'Israël), disant que ses combattants étaient "préparés à défendre (leur) pays" alors qu'ils sont désormais en guerre ouverte avec Israël qui a assassiné il y a deux semaines leur puissant chef Hassan Nasrallah.
L’un des projectiles n’a pas pu être intercepté par l’armée israélienne. Bilan : quatre morts au moins, tous des soldats, et plus de 60 blessés, selon les secours.
"La situation était difficile. L'impact de la frappe a causé des blessures dues à l'explosion et aux éclats d'obus, des blessures graves. Les blessés ont eu besoin de soins médicaux vitaux et ont été rapidement évacués vers les hôpitaux", a déclaré Rafi Sheva, membre du personnel paramédical.
Il s’agit de l’attaque la plus meurtrière en Israël depuis l’accentuation du conflit entre l’armée israélienne et le Hezbollah fin septembre. Le mouvement menace Israël d’autres attaques en cas de poursuite de son offensive au Liban.
Les principaux journaux israéliens se sont mis d'accord à l'unanimité sur un titre commun concernant l'opération du Hezbollah qui a visé une base de Golani au sud de Haïfa, la décrivant de désastre pour Israël.
Lundi, le Hezbollah a attaqué dans le centre d'Israël une caserne située à proximité de Netanya, ville côtière au nord de Tel-Aviv, au lendemain d'une attaque similaire ayant tué au moins quatre soldats israéliens sur une base militaire.
Plus tôt, la formation chiite avait indiqué avoir visé une base navale près de Haïfa (nord d'Israël), disant que ses combattants étaient "préparés à défendre (leur) pays" alors qu'ils sont désormais en guerre ouverte avec Israël qui a assassiné il y a deux semaines leur puissant chef Hassan Nasrallah.
«Les drones arrivent toujours en Israël»
Par ailleurs, le journal israélien « Maariv » a qualifié l'attaque menée par le Hezbollah sur Haïfa d’«événement difficile, catastrophique, inquiétant et problématique pour l'armée israélienne», notant qu'«Israël ne dispose pas actuellement d'un système d'interception dédié au traitement des drones qui sont lancés en Israël depuis le Liban, Gaza et la Syrie».
Le journal poursuit que cet "incident difficile à Benyamina constitue une autre étape dans la bataille en cours entre Israël et le Hezbollah", notant qu'il "souligne les défis complexes que pose le mouvement de résistance aux systèmes de défense aérienne".
Maariv ajoute que «bien que l’armée israélienne ait apporté des modifications aux systèmes de détection et d’interception du Dôme de Fer et que des développements supplémentaires soient en cours dans les industries de la sécurité, dont le plus important est le système d’interception laser, les drones arrivent toujours en Israël», et les chances de les abattre sont plus faibles que celles d'abattre des missiles. C'est pourquoi le Hezbollah a choisi cette arme.
Le journal rappelle l'attaque menée par le Hezbollah en avril "avec un mélange de missiles anti-blindés, de grenades propulsées par fusée et de deux drones suicides et évoque également l'attaque de deux drones explosifs du Hezbollah sur Hurfish quelques mois plus tard".
Se référant à Rotem Mei Tal, directeur général d'Asgard Systems, qui développe des technologies militaires pour les industries de sécurité, le journal israélien souligne que «les drones, de par leur nature, ont une signature radar particulièrement complexe, surtout s'ils volent à basse altitude, de sorte que le radar est mis à l’épreuve».
Washington, allié "sans faille" d'Israël
Washington entend faire preuve d'un "engagement sans faille" pour aider l'État hébreu face aux attaques iraniennes.
Les États-Unis ont annoncé dimanche le déploiement d'un système antimissiles en Israël. En envoyant une batterie de défense de zone à haute altitude (THAAD), le Pentagone entend aider les défenses aériennes de l'État hébreu face aux attaques iraniennes. Cette décision intervient alors que plus tôt dans la journée, Téhéran a enjoint Washington à maintenir les forces militaires américaines hors d'Israël.
Le général de division Pat Ryder, porte-parole du Pentagone, a déclaré que le secrétaire à la défense Lloyd Austin avait autorisé le déploiement de la batterie THAAD sur instruction du président Joe Biden.
"Cette action souligne l'engagement sans faille des États-Unis à défendre Israël et à défendre les Américains en Israël contre toute nouvelle attaque de missiles balistiques par l'Iran", a-t-il commenté.
La provenance de la batterie THAAD n'a pas été précisée dans l'immédiat. Les États-Unis ont déployé l'une de ces batteries au Moyen-Orient, ainsi que des bataillons Patriot supplémentaires, afin de renforcer la protection des forces américaines dans la région à la fin de l'année dernière, après l'attaque du 7 octobre 2023 contre Israël par des militants du Hamas.
Le THAAD est considéré comme un système complémentaire du Patriot, mais il peut défendre une zone plus large. Il peut atteindre des cibles à des distances de 150 à 200 kilomètres.
Les États-Unis ont annoncé dimanche le déploiement d'un système antimissiles en Israël. En envoyant une batterie de défense de zone à haute altitude (THAAD), le Pentagone entend aider les défenses aériennes de l'État hébreu face aux attaques iraniennes. Cette décision intervient alors que plus tôt dans la journée, Téhéran a enjoint Washington à maintenir les forces militaires américaines hors d'Israël.
Le général de division Pat Ryder, porte-parole du Pentagone, a déclaré que le secrétaire à la défense Lloyd Austin avait autorisé le déploiement de la batterie THAAD sur instruction du président Joe Biden.
"Cette action souligne l'engagement sans faille des États-Unis à défendre Israël et à défendre les Américains en Israël contre toute nouvelle attaque de missiles balistiques par l'Iran", a-t-il commenté.
La provenance de la batterie THAAD n'a pas été précisée dans l'immédiat. Les États-Unis ont déployé l'une de ces batteries au Moyen-Orient, ainsi que des bataillons Patriot supplémentaires, afin de renforcer la protection des forces américaines dans la région à la fin de l'année dernière, après l'attaque du 7 octobre 2023 contre Israël par des militants du Hamas.
Le THAAD est considéré comme un système complémentaire du Patriot, mais il peut défendre une zone plus large. Il peut atteindre des cibles à des distances de 150 à 200 kilomètres.