Deux personnes ont été tuées et trois autres blessées lundi lors de frappes aériennes israéliennes qui ont visé une voiture et une moto dans le sud du Liban, a-t-on appris de sources militaires.
Un drone israélien a tiré deux missiles air-sol sur une voiture qui circulait sur la route principale reliant les villages de Meiss el-Jabal et de Chaqra dans le secteur oriental du sud du Liban, blessant deux personnes, dont l'une a succombé ensuite à ses graves blessures. Dans une autre frappe, un drone israélien a tiré trois missiles sur une moto près du château de Doubiyé sur la route entre Meiss el-Jabal et Chaqra, faisant un mort et deux blessés, dont un enfant, selon les sources.
En outre, des drones israéliens ont mené lundi matin plusieurs frappes sur cinq villes et villages de la zone frontalière du sud du Liban, tandis que l'artillerie israélienne a bombardé neuf villes et villages de la région avec environ 35 obus.
Les tensions le long de la frontière israélo-libanaise se sont aggravées depuis le 8 octobre 2023, à la suite d'un barrage de roquettes lancé par le groupe armé libanais Hezbollah en direction d'Israël, en solidarité avec l'attaque du Hamas dans le sud de l'Etat hébreu la veille. Israël a alors riposté en tirant à l'artillerie lourde sur le sud-est du Liban.
Un drone israélien a tiré deux missiles air-sol sur une voiture qui circulait sur la route principale reliant les villages de Meiss el-Jabal et de Chaqra dans le secteur oriental du sud du Liban, blessant deux personnes, dont l'une a succombé ensuite à ses graves blessures. Dans une autre frappe, un drone israélien a tiré trois missiles sur une moto près du château de Doubiyé sur la route entre Meiss el-Jabal et Chaqra, faisant un mort et deux blessés, dont un enfant, selon les sources.
En outre, des drones israéliens ont mené lundi matin plusieurs frappes sur cinq villes et villages de la zone frontalière du sud du Liban, tandis que l'artillerie israélienne a bombardé neuf villes et villages de la région avec environ 35 obus.
Les tensions le long de la frontière israélo-libanaise se sont aggravées depuis le 8 octobre 2023, à la suite d'un barrage de roquettes lancé par le groupe armé libanais Hezbollah en direction d'Israël, en solidarité avec l'attaque du Hamas dans le sud de l'Etat hébreu la veille. Israël a alors riposté en tirant à l'artillerie lourde sur le sud-est du Liban.
Pressions diplomatiques pour éviter l’escalade
Sur le plan diplomatique, d'intenses pressions sont exercées pour qu'une riposte israélienne contre le Hezbollah soit limitée afin d'éviter un embrasement régional, a indiqué dimanche soir le ministre libanais des Affaires étrangères.
Israël a promis de riposter "avec force" à une frappe qu'il impute au Hezbollah libanais, qui a tué samedi 12 jeunes sur le plateau syrien du Golan annexé.
Le cabinet de sécurité israélien a autorisé dimanche soir le Premier ministre Benjamin Netanyahu et son ministre de la Défense Yoav Gallant à "décider de la manière et du moment pour répondre au Hezbollah".
Dans une déclaration à la chaîne locale Al-Jadeed, tard dimanche soir, le chef de la diplomatie libanaise Abdallah Bou Habib a assuré que les Etats-Unis, la France et d'autres pays tentaient de contenir l'escalade.
"Nous avons reçu des assurances (...) selon lesquelles Israël va procéder à une escalade limitée", et à son tour, "le Hezbollah ripostera de manière limitée", a dit le ministre.
Bou Habib a demandé dimanche une enquête sur l'attaque perpétrée la veille sur la ville druze de Majdal Shams, sur le plateau du Golan annexé par Israël, qui a fait 12 morts.
Le Liban demande une enquête internationale
Bou Habib a déclaré que l'attaque de Majdal Shams devait avoir été menée par d'autres organisations, ou qu'elle pourrait s'agir d'une erreur israélienne, ou d'une erreur du Hezbollah, réclamant une enquête internationale ou une réunion du comité tripartite par l'intermédiaire de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL) pour découvrir la vérité sur cette affaire. Le Hezbollah avait nié précédemment toute responsabilité dans cette attaque.
Selon l'Agence nationale d'information libanaise (ANI, officielle), Bou Habib a souligné que le Liban refusait de prendre pour cible des civils où que ce soit dans le monde, que ce soit dans la bande de Gaza, au Liban ou en Israël, et qu'il condamnait toute partie prenant des civils pour cible.
Le chef de la diplomatie libanaise a aussi averti qu'une attaque israélienne majeure contre le Liban conduirait à l'éclatement d'une guerre régionale, appelant les deux parties à appliquer intégralement et complètement la résolution 1701 des Nations Unies, en soulignant qu'une attaque majeure d'Israël contre le Liban entraînerait une détérioration de la situation et le déclenchement d'une guerre régionale.
De son côté, le Premier ministre libanais Najib Mikati a indiqué dans un communiqué que "les contacts se poursuivent avec plusieurs parties internationales, européennes et arabes pour protéger le Liban et le mettre à l'abri des dangers".
L'émissaire du président américain Joe Biden, Amos Hochstein, a appelé plusieurs responsables libanais au cours du weekend.
Le président Emmanuel Macron a de son côté assuré au Premier ministre israélien que la France était "pleinement engagée à tout faire pour éviter une nouvelle escalade dans la région", lors d'un entretien téléphonique, selon l'Élysée.
Le Hezbollah pro-iranien a évacué des positions dans l'est et le sud du Liban, où il est présent en force, après les menaces d'Israël, selon une source proche du puissant mouvement islamiste.
Les pays du Moyen-Orient mettent en garde contre une escalade dangereuse
Plusieurs pays du Moyen-Orient ont mis en garde dimanche contre une escalade potentiellement dangereuse entre Israël et le Hezbollah, après qu'un tir de roquette sur Majdal Shams, sur le plateau du Golan occupé par Israël, a fait au moins douze morts.
Le ministère égyptien des Affaires étrangères a mis en garde contre l'ouverture d'un nouveau front de guerre au Liban à la suite de l'attaque de Majdal Shams, soulignant le risque d'un conflit régional plus large. Il a rappelé l'importance de soutenir le Liban, son peuple et ses institutions afin d'éviter un nouveau conflit.
Sufyan Qudah, porte-parole du ministère jordanien des Affaires étrangères, a affirmé que l'agression israélienne en cours à Gaza pourrait conduire à une augmentation des tensions et à une escalade, et constituerait une menace pour la stabilité régionale. Il a appelé à une action internationale pour mettre fin immédiatement à l'agression, atténuer les souffrances humanitaires, protéger les Palestiniens et sauvegarder la sécurité régionale.
Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanaani, a averti de son côté Israël contre tout nouvel "aventurisme" contre le Liban sous le "prétexte" de l'attaque à la roquette. Il a dit dans un communiqué qu'Israël cherchait à détourner l'attention et l'opinion publique mondiales de ses "crimes généralisés" contre les Palestiniens en recourant à un "scénario fabriqué". Israël a attribué l'attaque à la roquette de Majdal Shams au Hezbollah qui nie toute implication dans la frappe.
Par ailleurs, des sources militaires libanaises ont rapporté dimanche que des frappes aériennes israéliennes avaient touché six villes et villages au cours de la nuit, détruisant six maisons et en endommageant 30 autres. Les sources, qui ont préféré garder l'anonymat, ont également noté une augmentation de l'activité des drones israéliens dans l'est et le sud du Liban, peut-être liée aux menaces contre le Hezbollah à la suite de l'attaque à la roquette.
Le ministère égyptien des Affaires étrangères a mis en garde contre l'ouverture d'un nouveau front de guerre au Liban à la suite de l'attaque de Majdal Shams, soulignant le risque d'un conflit régional plus large. Il a rappelé l'importance de soutenir le Liban, son peuple et ses institutions afin d'éviter un nouveau conflit.
Sufyan Qudah, porte-parole du ministère jordanien des Affaires étrangères, a affirmé que l'agression israélienne en cours à Gaza pourrait conduire à une augmentation des tensions et à une escalade, et constituerait une menace pour la stabilité régionale. Il a appelé à une action internationale pour mettre fin immédiatement à l'agression, atténuer les souffrances humanitaires, protéger les Palestiniens et sauvegarder la sécurité régionale.
Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanaani, a averti de son côté Israël contre tout nouvel "aventurisme" contre le Liban sous le "prétexte" de l'attaque à la roquette. Il a dit dans un communiqué qu'Israël cherchait à détourner l'attention et l'opinion publique mondiales de ses "crimes généralisés" contre les Palestiniens en recourant à un "scénario fabriqué". Israël a attribué l'attaque à la roquette de Majdal Shams au Hezbollah qui nie toute implication dans la frappe.
Par ailleurs, des sources militaires libanaises ont rapporté dimanche que des frappes aériennes israéliennes avaient touché six villes et villages au cours de la nuit, détruisant six maisons et en endommageant 30 autres. Les sources, qui ont préféré garder l'anonymat, ont également noté une augmentation de l'activité des drones israéliens dans l'est et le sud du Liban, peut-être liée aux menaces contre le Hezbollah à la suite de l'attaque à la roquette.