L’expérience de l’aristocrate a fini par avoir le dessus sur le jeune cinquantenaire ambitieux: le Paris SG, battu par Munich (1-0) lors de sa première finale de Ligue des champions dimanche à Lisbonne, n’a pas réussi à offrir au foot français sa deuxième couronne européenne.
Un «Final 8» inédit
L’Histoire retiendra que le Bayern a décroché son sixième sacre en C1 lors d’un «Final 8» inédit, avec matches à élimination directe sur terrain neutre et à huis clos, imaginé à la hâte par l’UEFA pour sauver l’édition 2020 de sa compétition reine de clubs de la pandémie de coronavirus.
Mais la petite histoire contera aussi celle d’un «titi» parisien, Kingsley Coman, formé à Paris mais parti à 18 ans pour la Juventus avant de rejoindre le Bayern, qui a brisé les rêve de son club formateur.
Malgré la dynamique créée depuis le déclic de Dortmund en 8e de finale, la victoire renversante contre l’Atalanta Bergame (2-1) en quarts, et la démonstration contre Leipzig (3-0) en demies, les coéquipiers de Neymar se sont montrés trop maladroits pour réaliser l’exploit.
Ils rêvaient du premier sacre
Au grand dam de ses millions de supporters réunis dans la capitale, dans l’Hexagone ou dans d’autres pays du monde, qui rêvaient de vivre le premier sacre de leur Histoire, 50 ans jour pour jour après le premier match officiel du PSG.
Depuis la finale perdue de Monaco en 2004, cela faisait 16 ans que la France du foot attendait de vibrer pour l’un de ses représentants dans la plus prestigieuse des Coupes d’Europe. Il faudra retenter sa chance dès l’an prochain pour espérer un jour succéder à Marseille, «à jamais le premier» depuis 1993...
Les Bavarois trop forts
Dans cette finale de Ligue des champions à l’ambiance de match de quartier, ce sont la dizaine d’invités du Bayern, au plus grand plaisir d’Uli Hoeness, qui ont gagné le match de l’ambiance à l’Estadio da Luz, juste après le coup d’envoi.
De quoi permettre aux Bavarois de prendre en main le contrôle du match d’entrée de jeu, afin d’éviter la même entame qui aurait pu leur coûter cher face à Lyon (3-0) en demies.
A l’affût de la moindre perte de balle de son adversaire, Paris a toutefois fait mal sur chacune de ses attaques.
Comme sur ces tentatives de Mbappé (14e), qui auraient pu ouvrir le score si ses frappes n’étaient pas contrées (14e, 15e)... ou si Neymar avait concrétisé sa passe lumineuse !
Lancé en profondeur, le N°10 brésilien s’est présenté seul face à Manuel Neuer mais c’est le portier allemand qui a remporté son duel d’une double parade incroyable, d’abord de la main puis du pied gauche... avant un 2e arrêt dans la foulée du pied (18e).
Le tournant d’un match, qui n’a cessé ensuite de s’emballer.
Mano a mano
La réponse bavaroise ne s’est pas faite attendre pour Munich par l’intermédiaire de Robert Lewandowski, son rival pour le titre honorifique de meilleur joueur du monde en 2020.
Après avoir hérité du ballon dans la surface, le serial buteur polonais a enchaîné une frappe en pivot qui a fini sur le poteau de Navas, battu (21e). Frissons...
Dans ce mano a mano stressant, Di Maria n’a pas réussi, lui non plus, à concrétiser (23e).
La sortie de Jérôme Boateng, blessé, au profit de Niklas Süle, n’a pas permis d’enrayer totalement le danger parisien. Mais sans paniquer, les Bavarois ont repris le fil de leur match en s’installant dans le camp adverse avec Alcantara à la baguette.
Pourtant Paris avait les munitions pour donner un gros coup sur la tête de son adversaire juste avant la mi-temps: après un relais avec Herrera dans la surface, Mbappé n’avait plus qu’à ajuster Neuer pour marquer! Mais son tir aux cinq mètres, trop mou, a été capté par le capitaine bavarois (44e).
Sur l’action suivante, l’arbitre n’a pas sanctionné la faute litigieuse de Kehrer sur Coman dans la surface (45e)...
Aux retour des vestiaires, l’atmosphère électrique n’a pas abandonné la pelouse, à l’image de l’accrochage entre les deux effectifs survenue après une faute de Gnabry sur Neymar (52e). Faute de rythme endiablé, le match a pris la tournure d’une partie d’échecs où chaque camp a attendu de profiter d’une faute de son adversaire.
Sur une erreur de marquage de Kehrer, c’est Kingsley Coman, seul au deuxième poteau, qui fini par ouvrir le score d’une tête imparable (1-0, 59e). Le Français aurait même pu s’offrir un doublé dans la foulée si Thiago Silva n’avait pas sauvé sa reprise sur sa ligne (63e) !
Dans les trentes dernières minutes, Paris a tout tenté comme l’entrée en jeu de Marco Verratti (65e). Mais Neuer est resté impeccable sur les tentatives de Marquinhos (70e), Mbappé (90e) ou Neymar (90e+2). Enième leçon du réalisme froid qui a manqué à Paris pour espérer rafler le titre suprême.
Un «Final 8» inédit
L’Histoire retiendra que le Bayern a décroché son sixième sacre en C1 lors d’un «Final 8» inédit, avec matches à élimination directe sur terrain neutre et à huis clos, imaginé à la hâte par l’UEFA pour sauver l’édition 2020 de sa compétition reine de clubs de la pandémie de coronavirus.
Mais la petite histoire contera aussi celle d’un «titi» parisien, Kingsley Coman, formé à Paris mais parti à 18 ans pour la Juventus avant de rejoindre le Bayern, qui a brisé les rêve de son club formateur.
Malgré la dynamique créée depuis le déclic de Dortmund en 8e de finale, la victoire renversante contre l’Atalanta Bergame (2-1) en quarts, et la démonstration contre Leipzig (3-0) en demies, les coéquipiers de Neymar se sont montrés trop maladroits pour réaliser l’exploit.
Ils rêvaient du premier sacre
Au grand dam de ses millions de supporters réunis dans la capitale, dans l’Hexagone ou dans d’autres pays du monde, qui rêvaient de vivre le premier sacre de leur Histoire, 50 ans jour pour jour après le premier match officiel du PSG.
Depuis la finale perdue de Monaco en 2004, cela faisait 16 ans que la France du foot attendait de vibrer pour l’un de ses représentants dans la plus prestigieuse des Coupes d’Europe. Il faudra retenter sa chance dès l’an prochain pour espérer un jour succéder à Marseille, «à jamais le premier» depuis 1993...
Les Bavarois trop forts
Dans cette finale de Ligue des champions à l’ambiance de match de quartier, ce sont la dizaine d’invités du Bayern, au plus grand plaisir d’Uli Hoeness, qui ont gagné le match de l’ambiance à l’Estadio da Luz, juste après le coup d’envoi.
De quoi permettre aux Bavarois de prendre en main le contrôle du match d’entrée de jeu, afin d’éviter la même entame qui aurait pu leur coûter cher face à Lyon (3-0) en demies.
A l’affût de la moindre perte de balle de son adversaire, Paris a toutefois fait mal sur chacune de ses attaques.
Comme sur ces tentatives de Mbappé (14e), qui auraient pu ouvrir le score si ses frappes n’étaient pas contrées (14e, 15e)... ou si Neymar avait concrétisé sa passe lumineuse !
Lancé en profondeur, le N°10 brésilien s’est présenté seul face à Manuel Neuer mais c’est le portier allemand qui a remporté son duel d’une double parade incroyable, d’abord de la main puis du pied gauche... avant un 2e arrêt dans la foulée du pied (18e).
Le tournant d’un match, qui n’a cessé ensuite de s’emballer.
Mano a mano
La réponse bavaroise ne s’est pas faite attendre pour Munich par l’intermédiaire de Robert Lewandowski, son rival pour le titre honorifique de meilleur joueur du monde en 2020.
Après avoir hérité du ballon dans la surface, le serial buteur polonais a enchaîné une frappe en pivot qui a fini sur le poteau de Navas, battu (21e). Frissons...
Dans ce mano a mano stressant, Di Maria n’a pas réussi, lui non plus, à concrétiser (23e).
La sortie de Jérôme Boateng, blessé, au profit de Niklas Süle, n’a pas permis d’enrayer totalement le danger parisien. Mais sans paniquer, les Bavarois ont repris le fil de leur match en s’installant dans le camp adverse avec Alcantara à la baguette.
Pourtant Paris avait les munitions pour donner un gros coup sur la tête de son adversaire juste avant la mi-temps: après un relais avec Herrera dans la surface, Mbappé n’avait plus qu’à ajuster Neuer pour marquer! Mais son tir aux cinq mètres, trop mou, a été capté par le capitaine bavarois (44e).
Sur l’action suivante, l’arbitre n’a pas sanctionné la faute litigieuse de Kehrer sur Coman dans la surface (45e)...
Aux retour des vestiaires, l’atmosphère électrique n’a pas abandonné la pelouse, à l’image de l’accrochage entre les deux effectifs survenue après une faute de Gnabry sur Neymar (52e). Faute de rythme endiablé, le match a pris la tournure d’une partie d’échecs où chaque camp a attendu de profiter d’une faute de son adversaire.
Sur une erreur de marquage de Kehrer, c’est Kingsley Coman, seul au deuxième poteau, qui fini par ouvrir le score d’une tête imparable (1-0, 59e). Le Français aurait même pu s’offrir un doublé dans la foulée si Thiago Silva n’avait pas sauvé sa reprise sur sa ligne (63e) !
Dans les trentes dernières minutes, Paris a tout tenté comme l’entrée en jeu de Marco Verratti (65e). Mais Neuer est resté impeccable sur les tentatives de Marquinhos (70e), Mbappé (90e) ou Neymar (90e+2). Enième leçon du réalisme froid qui a manqué à Paris pour espérer rafler le titre suprême.