Tirages abordables ? Le Paris SG a évité jeudi le "groupe de la mort" de la Ligue des champions, mais pas son cauchemar de 2019 Manchester United, alors que Marseille, opposé à Manchester City, et Rennes, contre Chelsea, ont hérité de groupes denses mais ouverts.
Si le "Final 8" de Lisbonne avait offert des demi-finales franco-allemandes en août, le tirage au sort des poules de la saison 2020-2021, qui débutent le 20 octobre, a plutôt réservé au football tricolore un automne anglais.
PSG-United, OM-City et Rennes-Chelsea seront les affiches principales pour les trois représentants de la Ligue 1, qui assisteront en spectateurs au vrai sommet de ce premier tour, Juventus-FC Barcelone, choc des Ballons d'Or mettant aux prises les superstars Cristiano Ronaldo et Lionel Messi dans le groupe G.
Justement, il y aura du public dans les gradins: l'UEFA a autorisé le retour immédiat des spectateurs dans les stades avec une jauge limitée à 30%, si les autorités locales ne prévoient pas des consignes sanitaires plus strictes.
Le PSG craignait le Barça et l'Inter, mais il devra composer avec d'autres adversaires relevés, le RB Leipzig et Istanbul Basaksehir, en plus des Mancuniens.
"C'est un groupe pas facile, il va falloir faire de très bonnes choses pour passer", a réagi le défenseur parisien Marquinhos sur RMC Sport.
L'analyse du groupe H du PSG évoque les heures les plus noires comme les plus belles de son passé récent.
La dernière visite des "Red Devils" d'Anthony Martial et Paul Pogba, en mars 2019, avait ainsi scellé l'une des pires humiliations de son histoire, avec une élimination à domicile (3-1) en 8e de finale après avoir gagné l'aller (2-0).
"C'est une équipe qui fait partie de notre chemin, et si des joueurs veulent se motiver en prenant ce match comme une revanche pour faire un bon match, ils peuvent le faire", a estimé Marquinhos.
Il y aura également de la revanche dans l'air face à Leipzig, un meilleur souvenir pour le PSG: les Parisiens avaient balayé les Allemands en demi-finale à Lisbonne (3-0).
"Nous avons un compte à régler", a déclaré le directeur sportif Markus Krösche.
Enfin, Istanbul Basaksehir est un novice dans la compétition, mais le club, réputé pour sa proximité avec le président turc Recep Tayyip Erdogan, a remporté la dernière édition du Championnat de Turquie et devrait bénéficier du soutien bouillant d'une partie de son public, en vertu des annonces de l'UEFA.
L'ouverture des gradins est aussi une bonne nouvelle pour les supporters du Vélodrome, d'autant que Marseille a aussi le droit à des retrouvailles à haute valeur émotionnelle.
Le club, qui n'avait plus joué la C1 depuis 2013-2014, est tombé sur le FC Porto, l'équipe de coeur de son entraîneur André Villas-Boas, Manchester City, de son ancien défenseur Benjamin Mendy très attaché à l'OM, et l'Olympiakos, où joue son ex-meneur de jeu Mathieu Valbuena.
Derrière les "Citizens" de Pep Guardiola, qui brigue le sacre européen, le chemin paraît jouable face aux champions du Portugal et de Grèce.
"Cela va être très dur. Est-ce qu'on a une chance ? Probablement. On a une grande envie en tout cas, a assuré le président Jacques-Henri Eyraud, sur Téléfoot. Si on retrouve cette compétition, c'est bien pour aller le plus loin possible, figurer le mieux possible parce qu'on est l'OM."
Rennes, pour sa première participation, craignait également le pire. Après le tirage, les Bretons gardent l'impression que la porte des 8es n'est pas totalement fermée.
Le Stade Rennais a hérité de l'une des têtes de série les plus abordables, le Séville FC, vainqueur de la Ligue Europa, ainsi que d'un autre novice, les Russes de Krasnodar.
Chelsea est, sur le papier, son adversaire le plus solide, d'autant que les "Blues" ont réussi un mercato plein, en recrutant le buteur Timo Werner, l'ancien capitaine du PSG Thiago Silva... ainsi que l'ex-gardien rennais Edouard Mendy.
"Toutes les équipes imaginent prendre six points contre nous. A nous d'essayer d'en voler un maximum", a réagi l'entraîneur Julien Stéphan, au micro de RMC Sport.
Si le "Final 8" de Lisbonne avait offert des demi-finales franco-allemandes en août, le tirage au sort des poules de la saison 2020-2021, qui débutent le 20 octobre, a plutôt réservé au football tricolore un automne anglais.
PSG-United, OM-City et Rennes-Chelsea seront les affiches principales pour les trois représentants de la Ligue 1, qui assisteront en spectateurs au vrai sommet de ce premier tour, Juventus-FC Barcelone, choc des Ballons d'Or mettant aux prises les superstars Cristiano Ronaldo et Lionel Messi dans le groupe G.
Justement, il y aura du public dans les gradins: l'UEFA a autorisé le retour immédiat des spectateurs dans les stades avec une jauge limitée à 30%, si les autorités locales ne prévoient pas des consignes sanitaires plus strictes.
Le PSG craignait le Barça et l'Inter, mais il devra composer avec d'autres adversaires relevés, le RB Leipzig et Istanbul Basaksehir, en plus des Mancuniens.
"C'est un groupe pas facile, il va falloir faire de très bonnes choses pour passer", a réagi le défenseur parisien Marquinhos sur RMC Sport.
L'analyse du groupe H du PSG évoque les heures les plus noires comme les plus belles de son passé récent.
La dernière visite des "Red Devils" d'Anthony Martial et Paul Pogba, en mars 2019, avait ainsi scellé l'une des pires humiliations de son histoire, avec une élimination à domicile (3-1) en 8e de finale après avoir gagné l'aller (2-0).
"C'est une équipe qui fait partie de notre chemin, et si des joueurs veulent se motiver en prenant ce match comme une revanche pour faire un bon match, ils peuvent le faire", a estimé Marquinhos.
Il y aura également de la revanche dans l'air face à Leipzig, un meilleur souvenir pour le PSG: les Parisiens avaient balayé les Allemands en demi-finale à Lisbonne (3-0).
"Nous avons un compte à régler", a déclaré le directeur sportif Markus Krösche.
Enfin, Istanbul Basaksehir est un novice dans la compétition, mais le club, réputé pour sa proximité avec le président turc Recep Tayyip Erdogan, a remporté la dernière édition du Championnat de Turquie et devrait bénéficier du soutien bouillant d'une partie de son public, en vertu des annonces de l'UEFA.
L'ouverture des gradins est aussi une bonne nouvelle pour les supporters du Vélodrome, d'autant que Marseille a aussi le droit à des retrouvailles à haute valeur émotionnelle.
Le club, qui n'avait plus joué la C1 depuis 2013-2014, est tombé sur le FC Porto, l'équipe de coeur de son entraîneur André Villas-Boas, Manchester City, de son ancien défenseur Benjamin Mendy très attaché à l'OM, et l'Olympiakos, où joue son ex-meneur de jeu Mathieu Valbuena.
Derrière les "Citizens" de Pep Guardiola, qui brigue le sacre européen, le chemin paraît jouable face aux champions du Portugal et de Grèce.
"Cela va être très dur. Est-ce qu'on a une chance ? Probablement. On a une grande envie en tout cas, a assuré le président Jacques-Henri Eyraud, sur Téléfoot. Si on retrouve cette compétition, c'est bien pour aller le plus loin possible, figurer le mieux possible parce qu'on est l'OM."
Rennes, pour sa première participation, craignait également le pire. Après le tirage, les Bretons gardent l'impression que la porte des 8es n'est pas totalement fermée.
Le Stade Rennais a hérité de l'une des têtes de série les plus abordables, le Séville FC, vainqueur de la Ligue Europa, ainsi que d'un autre novice, les Russes de Krasnodar.
Chelsea est, sur le papier, son adversaire le plus solide, d'autant que les "Blues" ont réussi un mercato plein, en recrutant le buteur Timo Werner, l'ancien capitaine du PSG Thiago Silva... ainsi que l'ex-gardien rennais Edouard Mendy.
"Toutes les équipes imaginent prendre six points contre nous. A nous d'essayer d'en voler un maximum", a réagi l'entraîneur Julien Stéphan, au micro de RMC Sport.