Il faudra une autre +remontada+ au FC Barcelone pour éliminer le Paris SG, après la nette victoire au Camp Nou des Parisiens (4-1) avec un triplé de Mbappé, mardi en huitième de finale aller de Ligue des champions.
Un pied en quarts? Le PSG a payé cher pour savoir que cet avantage n’est pas une assurance tous risques. Personne dans les deux camps n’a oublié la +remontada+ de 2017 (4-0, 1-6) au même stade de la compétition, mais les champions de France ont été nettement supérieurs et ont fait tout ce qu’il fallait pour abattre leur némésis. Dans un Camp Nou vide, cette fois, animés par les voix des radioreporters catalans et français, le PSG, même sans Neymar ni Angel Di Maria, a su, sans peur, remonter un but de retard, un penalty de Lionel Messi (27e, s.p.). Kylian Mbappé a pris ses responsabilités de «ghostbuster» en chef. Il a marqué un beau but (32e) au moment où son équipe tanguait, juste après l’ouverture du score catalane.
Puis il a donné l’avantage aux siens (65e) et porté l’estocade (85e), accompagné de Moise Kean (70e). Le jour où il occupait toute la scène pour une grande représentation, il a enfin dépassé son score d’un seul but en match à élimination directe avec le PSG.
Excellent Verratti
Il dépasse avec ce triplé (111 buts) Pedro Miguel Pauleta (109) et grimpe sur la troisième marche du podium des meilleurs buteurs du club, derrière Zlatan Ibrahimovic (156) et Edinson Cavani (200). Mbappé a bien été aidé par un excellent Verratti, omniprésent dans un rôle de piston gauche qui n’a en rien diminué son activité à la récupération. C’est aussi une belle victoire pour Mauricio Pochettino, dont le 4-3-3 a donné la leçon à Ronald Koeman. L’entraîneur argentin a également eu la bonne idée de sortir à la pause Idrissa Gana Gueye, tôt averti (20e) et passé près d’un second jaune (43e). Ander Herrera l’a remplacé (46e). En face, Messi a été en dessous de son niveau, face à un des prétendants à l’accueillir l’été prochain. Antoine Griezmann et Ousmane Dembélé, autour de lui, ont été trop neutres. «Grizou» a manqué le 2-1 au bout d’un contre de 50 mètres (36e), et a failli marquer quand Keylor Navas a manqué une feinte devant lui (82e), mais c’est à peu près tout pour le Barça. Gerard Piqué, de retour après deux mois et demi de blessure, a souffert face au trio parisien. Pourtant, l’histoire a mal commencé pour le PSG, avec le penalty pour une faute de Layvin Kurzawa sur Frenkie de Jong, jugé sévère par les Parisiens mais confirmé par la VAR. Groggy, Paris a peut-être vu passer son fantôme barcelonais, mais Dembélé a manqué une balle de break en frappant trop mollement dans une offrande de Messi (29e).
Mbappé, le réveil
Puis Mbappé a sonné le réveil, et le PSG a marché sur son adversaire. Le champion du monde a marqué un but superbe, en quatre mouvements délicieux: passe en profondeur de Marquinhos, remise suave de Kurzawa, amour de passe directe de Verratti pour laisser la réplique finale à «Kyky», trois subtils mini-contrôles avant une frappe sous la barre.
Un pied en quarts? Le PSG a payé cher pour savoir que cet avantage n’est pas une assurance tous risques. Personne dans les deux camps n’a oublié la +remontada+ de 2017 (4-0, 1-6) au même stade de la compétition, mais les champions de France ont été nettement supérieurs et ont fait tout ce qu’il fallait pour abattre leur némésis. Dans un Camp Nou vide, cette fois, animés par les voix des radioreporters catalans et français, le PSG, même sans Neymar ni Angel Di Maria, a su, sans peur, remonter un but de retard, un penalty de Lionel Messi (27e, s.p.). Kylian Mbappé a pris ses responsabilités de «ghostbuster» en chef. Il a marqué un beau but (32e) au moment où son équipe tanguait, juste après l’ouverture du score catalane.
Puis il a donné l’avantage aux siens (65e) et porté l’estocade (85e), accompagné de Moise Kean (70e). Le jour où il occupait toute la scène pour une grande représentation, il a enfin dépassé son score d’un seul but en match à élimination directe avec le PSG.
Excellent Verratti
Il dépasse avec ce triplé (111 buts) Pedro Miguel Pauleta (109) et grimpe sur la troisième marche du podium des meilleurs buteurs du club, derrière Zlatan Ibrahimovic (156) et Edinson Cavani (200). Mbappé a bien été aidé par un excellent Verratti, omniprésent dans un rôle de piston gauche qui n’a en rien diminué son activité à la récupération. C’est aussi une belle victoire pour Mauricio Pochettino, dont le 4-3-3 a donné la leçon à Ronald Koeman. L’entraîneur argentin a également eu la bonne idée de sortir à la pause Idrissa Gana Gueye, tôt averti (20e) et passé près d’un second jaune (43e). Ander Herrera l’a remplacé (46e). En face, Messi a été en dessous de son niveau, face à un des prétendants à l’accueillir l’été prochain. Antoine Griezmann et Ousmane Dembélé, autour de lui, ont été trop neutres. «Grizou» a manqué le 2-1 au bout d’un contre de 50 mètres (36e), et a failli marquer quand Keylor Navas a manqué une feinte devant lui (82e), mais c’est à peu près tout pour le Barça. Gerard Piqué, de retour après deux mois et demi de blessure, a souffert face au trio parisien. Pourtant, l’histoire a mal commencé pour le PSG, avec le penalty pour une faute de Layvin Kurzawa sur Frenkie de Jong, jugé sévère par les Parisiens mais confirmé par la VAR. Groggy, Paris a peut-être vu passer son fantôme barcelonais, mais Dembélé a manqué une balle de break en frappant trop mollement dans une offrande de Messi (29e).
Mbappé, le réveil
Puis Mbappé a sonné le réveil, et le PSG a marché sur son adversaire. Le champion du monde a marqué un but superbe, en quatre mouvements délicieux: passe en profondeur de Marquinhos, remise suave de Kurzawa, amour de passe directe de Verratti pour laisser la réplique finale à «Kyky», trois subtils mini-contrôles avant une frappe sous la barre.