Seules équipes de Ligue des champions à ne pas avoir pu achever leur championnat national pendant l’été, le Paris SG et l’Olympique lyonnais arrivent à Lisbonne plus frais que leurs rivaux, mais privés de rythme en compétition. Davantage un «handicap» qu’une chance, estiment-ils.
Pour la première fois depuis 2015 (Monaco et le PSG), le football français compte deux représentants en quarts de Ligue des champions. Mais la Ligue 1 étant le seul championnat majeur à avoir stoppé sa saison de manière anticipée à cause de la pandémie de coronavirus, dans quel état physique se présenteront ces deux équipes ?
Marquinhos, Thiago Silva, Mauro Icardi et Layvin Kurzawa qui sortent par précaution en finale de Coupe de la Ligue, Marco Verratti et Kylian Mbappé qui viennent garnir l’infirmerie... Au PSG, la reprise de la compétition a rimé avec pépins physiques. Une malédiction qui tombe mal, à quelques jours d’affronter mercredi à Lisbonne l’Atalanta Bergame, elle aussi privée de quelques cadres dont Josip Ilicic, son meilleur buteur, mais bien plus dans le rythme du haut niveau que son adversaire parisien car elle a terminé la Serie A tout au long du mois de juillet.
Pendant ce temps, le PSG, privé du moindre match officiel pendant plus de quatre mois, alternait entre préparation physique, matches amicaux et finales des deux coupes nationales. Un programme certes calibré pour monter en puissance en vue de ce grand rendez-vous européen, mais assurément pas comparable à l’intensité d’un sprint final de championnat domestique.
«Cassés dans le rythme»
«On joue un quart de finale de Ligue des champions, pas un match amical», a d’ailleurs tonné l’entraîneur Thomas Tuchel mercredi dernier après un dernier galop d’essai contre Sochaux (1-0). Comme pour souligner le grand écart que ses hommes s’apprêtent à effectuer dans la capitale portugaise.
Le directeur sportif Leonardo, sans toutefois chercher «d’excuse», s’est même invité auprès des journalistes mercredi soir pour relever ce manque supposé d’équité par rapport aux clubs espagnols, allemands, anglais et italiens, dont la saison a repris en mai ou en juin au contraire de la Ligue 1, définitivement stoppée mi-mars.
«On a été cassés dans le rythme», a regretté le Brésilien. «On ne met pas les équipes françaises dans les meilleures conditions pour la Ligue des champions.»
Le préparateur physique de Lyon Paolo Rongoni avait fait la même analyse quelques jours plus tôt: «On ne jouera pas à armes égales. On ne nous laisse pas toutes nos chances et c’est cela qui est le plus frustrant», avait-il déclaré. Pour Leonardo, le reproche vise aussi les instances du football français: le président de la Fédération Noël Le Graët - «La Coupe de France, on l’a peut-être jouée pour faire plaisir au président» - et la Ligue, responsable d’un calendrier curieux qui fait commencer la saison 2020-21 de Ligue 1 «le même jour que la finale de Ligue des champions» (le 23 août).
Peu présent sur le terrain médiatique pendant toute la séquence du confinement, le club parisien se range ici derrière la position agitée par l’OL et son président Jean-Michel Aulas pendant de longues semaines.
Pour la première fois depuis 2015 (Monaco et le PSG), le football français compte deux représentants en quarts de Ligue des champions. Mais la Ligue 1 étant le seul championnat majeur à avoir stoppé sa saison de manière anticipée à cause de la pandémie de coronavirus, dans quel état physique se présenteront ces deux équipes ?
Marquinhos, Thiago Silva, Mauro Icardi et Layvin Kurzawa qui sortent par précaution en finale de Coupe de la Ligue, Marco Verratti et Kylian Mbappé qui viennent garnir l’infirmerie... Au PSG, la reprise de la compétition a rimé avec pépins physiques. Une malédiction qui tombe mal, à quelques jours d’affronter mercredi à Lisbonne l’Atalanta Bergame, elle aussi privée de quelques cadres dont Josip Ilicic, son meilleur buteur, mais bien plus dans le rythme du haut niveau que son adversaire parisien car elle a terminé la Serie A tout au long du mois de juillet.
Pendant ce temps, le PSG, privé du moindre match officiel pendant plus de quatre mois, alternait entre préparation physique, matches amicaux et finales des deux coupes nationales. Un programme certes calibré pour monter en puissance en vue de ce grand rendez-vous européen, mais assurément pas comparable à l’intensité d’un sprint final de championnat domestique.
«Cassés dans le rythme»
«On joue un quart de finale de Ligue des champions, pas un match amical», a d’ailleurs tonné l’entraîneur Thomas Tuchel mercredi dernier après un dernier galop d’essai contre Sochaux (1-0). Comme pour souligner le grand écart que ses hommes s’apprêtent à effectuer dans la capitale portugaise.
Le directeur sportif Leonardo, sans toutefois chercher «d’excuse», s’est même invité auprès des journalistes mercredi soir pour relever ce manque supposé d’équité par rapport aux clubs espagnols, allemands, anglais et italiens, dont la saison a repris en mai ou en juin au contraire de la Ligue 1, définitivement stoppée mi-mars.
«On a été cassés dans le rythme», a regretté le Brésilien. «On ne met pas les équipes françaises dans les meilleures conditions pour la Ligue des champions.»
Le préparateur physique de Lyon Paolo Rongoni avait fait la même analyse quelques jours plus tôt: «On ne jouera pas à armes égales. On ne nous laisse pas toutes nos chances et c’est cela qui est le plus frustrant», avait-il déclaré. Pour Leonardo, le reproche vise aussi les instances du football français: le président de la Fédération Noël Le Graët - «La Coupe de France, on l’a peut-être jouée pour faire plaisir au président» - et la Ligue, responsable d’un calendrier curieux qui fait commencer la saison 2020-21 de Ligue 1 «le même jour que la finale de Ligue des champions» (le 23 août).
Peu présent sur le terrain médiatique pendant toute la séquence du confinement, le club parisien se range ici derrière la position agitée par l’OL et son président Jean-Michel Aulas pendant de longues semaines.