« Alors que l'impact de la pandémie de la COVID-19 se fait ressentir sur les capacités de l'ACBF (African Capacity building Foundation) à fonctionner à plein régime, la Banque Islamique de Développement (BID) et la Banque Arabe pour le Développement Economique en Afrique (BADEA) ont réitéré leur détermination à travailler en collaboration avec l'ACBF pour accompagner les pays africains dans la lutte contre la pandémie de coronavirus et ses conséquences », souligne un communiqué de la BADEA, parvenu à L’Opinion.
L'accord de la BID et de la BADEA de continuer à travailler avec l'ACBF (Fondation Africaine pour le Renforcement des Capacités) pour appuyer les pays africains, qui sont aussi des États membres et des bénéficiaires des deux banques, a été chaleureusement accueilli pendant la session de réflexion organisée par l'ACBF.
Le Coordinateur régional principal de la coopération technique en Afrique, Sameh HUSSEIN, a déclaré, à cette occasion, que la Banque avait prévu 2,3 milliards de dollars à allouer sous forme de prêts concessionnels aux pays membres, pour les aider à lutter contre la pandémie de la COVID-19.
La Banque a également fait savoir qu'elle était prête à s'associer aux parties prenantes, notamment l'ACBF, dans trois principaux domaines d'action : renforcement des capacités, mise en réseau des laboratoires africains pour les équiper de kits essentiels et de matériel consommable afin de produire des préparations de protocoles révisées par les pairs, et échanges d'expériences pratiques.
« Dans le cadre de sa riposte à la COVID-19, la BID a organisé une formation en ligne sur la préparation et la réponse à la pandémie à l'intention de 5 000 professionnels de la santé africains (couvrant les tests, la recherche des contacts et la gestion des patients). La Banque poursuivra ce le programme de formation pendant les prochains mois et compte sur l'expertise de l'ACBF pour l’exécuter, » a déclaré M. Hussein.
100 millions de dollars débloqués par la BADEA
De même, Tshepelayi KABATA, Conseiller technique au Cabinet du Directeur général de la BADEA, a déclaré que son institution avait rapidement mis en place un Fonds d'urgence de 100 millions de dollars pour aider les pays africains à lutter contre cette crise sanitaire et ses répercussions économiques. Selon M. Kabata, cette facilité de 100 millions de dollars est prête bien que de nombreux pays aient du mal à préparer leur réponse à la crise sanitaire et à la crise économique.
« Certains pays se seraient focalisés uniquement sur la riposte sanitaire, d'autres ont associé les dimensions sanitaire et économique, mais certains qui pensent que rien n'a changé, ont par conséquent négligé la crise sanitaire en faveur de sa dimension économique. Mais nous savons que le redressement économique ne se fera pas tant que nous n'aurons pas résolu le problème sanitaire. À cet égard, l'ACBF peut jouer un rôle clé maintenant et à l'avenir », a-t-il déclaré.
Et d'ajouter que la BADEA s'est engagée à continuer à travailler en collaboration avec l'ACBF pour aider les pays à présenter des propositions solides de « projets bancables » qui seront financés par la Banque pendant et après la pandémie.
Expliquant le fonctionnement de la BADEA, M. Kabata a souligné que la Banque a quatre priorités essentielles, également : des projets du secteur public tels que les infrastructures, des projets du secteur privé y compris le commerce, des projets du secteur agricole, plus particulièrement des chaînes de valeur agricoles, ainsi que les PME. Les deux banques comptent sur L'ACBF pour aider les pays à préparer des propositions en faveur des PME, conclut ledit communiqué.
L'accord de la BID et de la BADEA de continuer à travailler avec l'ACBF (Fondation Africaine pour le Renforcement des Capacités) pour appuyer les pays africains, qui sont aussi des États membres et des bénéficiaires des deux banques, a été chaleureusement accueilli pendant la session de réflexion organisée par l'ACBF.
Le Coordinateur régional principal de la coopération technique en Afrique, Sameh HUSSEIN, a déclaré, à cette occasion, que la Banque avait prévu 2,3 milliards de dollars à allouer sous forme de prêts concessionnels aux pays membres, pour les aider à lutter contre la pandémie de la COVID-19.
La Banque a également fait savoir qu'elle était prête à s'associer aux parties prenantes, notamment l'ACBF, dans trois principaux domaines d'action : renforcement des capacités, mise en réseau des laboratoires africains pour les équiper de kits essentiels et de matériel consommable afin de produire des préparations de protocoles révisées par les pairs, et échanges d'expériences pratiques.
« Dans le cadre de sa riposte à la COVID-19, la BID a organisé une formation en ligne sur la préparation et la réponse à la pandémie à l'intention de 5 000 professionnels de la santé africains (couvrant les tests, la recherche des contacts et la gestion des patients). La Banque poursuivra ce le programme de formation pendant les prochains mois et compte sur l'expertise de l'ACBF pour l’exécuter, » a déclaré M. Hussein.
100 millions de dollars débloqués par la BADEA
De même, Tshepelayi KABATA, Conseiller technique au Cabinet du Directeur général de la BADEA, a déclaré que son institution avait rapidement mis en place un Fonds d'urgence de 100 millions de dollars pour aider les pays africains à lutter contre cette crise sanitaire et ses répercussions économiques. Selon M. Kabata, cette facilité de 100 millions de dollars est prête bien que de nombreux pays aient du mal à préparer leur réponse à la crise sanitaire et à la crise économique.
« Certains pays se seraient focalisés uniquement sur la riposte sanitaire, d'autres ont associé les dimensions sanitaire et économique, mais certains qui pensent que rien n'a changé, ont par conséquent négligé la crise sanitaire en faveur de sa dimension économique. Mais nous savons que le redressement économique ne se fera pas tant que nous n'aurons pas résolu le problème sanitaire. À cet égard, l'ACBF peut jouer un rôle clé maintenant et à l'avenir », a-t-il déclaré.
Et d'ajouter que la BADEA s'est engagée à continuer à travailler en collaboration avec l'ACBF pour aider les pays à présenter des propositions solides de « projets bancables » qui seront financés par la Banque pendant et après la pandémie.
Expliquant le fonctionnement de la BADEA, M. Kabata a souligné que la Banque a quatre priorités essentielles, également : des projets du secteur public tels que les infrastructures, des projets du secteur privé y compris le commerce, des projets du secteur agricole, plus particulièrement des chaînes de valeur agricoles, ainsi que les PME. Les deux banques comptent sur L'ACBF pour aider les pays à préparer des propositions en faveur des PME, conclut ledit communiqué.